RCA-Sadaoui : «On ne peut rien faire, sauf attendre»

L’arrière droit de l’Arba Sadaoui, qui est à sa deuxième saison au RCA, dit ne rien comprendre de ce qui arrive à son équipe et affirme qu’il est à l’instar de ses coéquipiers dans l’expectative

- Comme vous êtes un ancien au RCA, que diriez-vous de la situation de crise qui prévaut au sein de votre équipe ?

 

- Franchement, on a rien compris, après une saison époustouflante ponctuée d’une accession historique en L1, le RCA se retrouve dans le flou total et dans une situation de blocage. C’est le même scénario de la saison écoulée qui se répète.

- Vous, qui avez vécu ce genre de situation, pensez-vous que les dirigeants vont revenir à de meilleurs sentiments ? 

- Personne ne le sait. Lorsqu’on appelle les dirigeants, ces derniers nous disent qu’ils ont démissionné et que leur décision est irrévocable. Parfois, ils ne répondent même pas à nos appels. Cette situation nous agace et nous inquiète nous les joueurs.

- Avez-vous eu des contacts ?

- A quoi servent les contacts, si vous êtes sous contrat avec une équipe, dont les dirigeants ont démissionné. Bien sûr, que j’ai reçu des touches de certains clubs dont les dirigeants veulent m’enrôler dans leur effectif, mais on ne peut ni négocier ni garder le contact, car on est lié au RCA et on ne peut même pas demander la lettre de libération pour partir.

- Et quelle est la solution ?

- Il n’y a aucune solution, on doit attendre le dénouement de cette crise. Certes, on est inquiet, on passe des vacances sous stress et ce n’est pas normal. Nous les joueurs devons au moins trouver un interlocuteur qui nous rassure, mais jusqu\'à preuve du contraire, on n’a trouvé personne à qui nous plaindre.

- A vous de conclure ?

- Pour vous dire la vérité, c’est ma seconde saison au RCA, club avec qui j’ai vécu deux accessions consécutives et je veux jouer une troisième saison sous ses couleurs. Tout ce que je souhaite, c’est que tout rentre dans l’ordre et que les président Djadi et Ouahsi reprennent le club en main. Nous avons hâte de retrouver les entraînements et de revivre l’ambiance de la saison passée.

N. S.

 

 

Après l\'accession, c\'est la crise !

 

Par Nacer S.

L’Arba est en ébullition et la question qui se pose est : les responsables ont-ils peur de la L1 ?

Alors que la plupart des clubs sont en dernière phase de l’opération recrutement, le nouveau sociétaire de l’élite, le RCA, est au point mort.

 

Ni joueurs recrutés, ni entraîneurs en poste, ni même pas un stade digne de ce nom pour recevoir ses adversaires sont la goutte qui a fait déborder le vase et la démission collective du bureau de section football et de tous les dirigeants du RCA. Le club d’Ezzerga, qui a étonné plus d’un par son accession historique en L1, continue, puisque tous les artisans de cette accession ont surpris plus d’un en annonçant leur démission officielle du club. Cet abandon des responsables du club de la Mitidja n’a pas été sans susciter la colère et l’indignation des supporters locaux, notamment les plus chauvins du RCA. Ces supporters, qui n’ont pas compris le pourquoi de cette démission surprise des hommes qui ont tout sacrifié et qui ont tout fait pour qu’Ezzerga se hisse dans le plus haut niveau du football national. Cette démission collective a poussé les supporters les plus avertis à se demander : «Les dirigeants actuels démissionnaires du RCA ont-ils tout simplement peur de jouer en L1. Pourquoi ont-ils fait accéder le club dans une division que ni eux ni les pouvoirs publics sont capable d’y jouer».

N. S.

 

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