CSC : La nouvelle armada sera redoutable

«Les changements que nous avons fait à la mi-temps ont donné un meilleur visage à l’équipe. Cela me pousse à vous dire qu’il me reste beaucoup à faire pour dégager mon équipe type», nous a déclaré à chaud le coach du CSC à la fin du match amical que son équipe venait de disputer, mardi passé, contre le RCD Espanyol et qui s’est achevé sur un score nul de deux buts partout. Par ces propos, l’entraîneur constantinois a implicitement reconnu que son équipe a montré deux visages face au second club barcelonais.

Des Clubistes très prudents en 1re période

En première mi-temps, contre l’Espanyol, en encaissant très tôt un but sur une erreur défensive monumentale, les Vert et Noir ont paniqué et, au lieu de tenter de revenir à la marque, ils ont opté pour une prudence excessive car, certainement, ils ne voulaient point que les Espagnols les assomment par un second but. En vérité, en alignant quatre défenseurs (Boulahia, Berthé, Gil et Belakhdar) et trois milieux défensifs (Benatia, Boucherit et Allag), un milieu offensif (Naït Yahia) et deux attaquants (Bezzaz et Boulemdaïs), Garzitto ne pouvait s’attendre à voir son équipe oser face à un RCD Espanyol qui, fort de sa maigre avance, avait opté, stratégiquement, pour le contre.

 

Un CSC conquérant en seconde période

Après avoir sans doute compris que son équipe avait besoin de sang neuf pour rivaliser avec son adversaire, le coach du CSC incorporera dès l’entame de la seconde période, un défenseur, Maïza, et cinq joueurs à vocation offensive : Bahloul, Zerdab, Henaini, Derrag et Houri. Ce coaching s’est avéré gagnant, car les six remplaçants ont su apporter le plus qui a donné à l’équipe un meilleur visage que celui de la première mi-temps. La preuve, à peine deux minutes après la reprise de la partie, Zerdab réussit à obtenir un penalty qui permit à  Boucherit, chargé de l’exécuter, d’égaliser pour son équipe ;  Henaini, Houri et Derrag ont tous trois été des poisons pour la défense catalane et Bahloul, bien qu’opérant comme arrière droit, s’est permis le luxe de marquer un  beau but. Un but qui a permis au CSC  d’arracher le nul au RCD Espanyol. Le  beau visage montré en seconde mi-temps contre l’Espanyol par les Vert et Noir a poussé tous les observateurs qui suivent de près ce club et surtout ses milliers de fans, qui ont suivi le match, à penser que le CSC sera redoutable la saison prochaine avec sa nouvelle armada de joueurs : les Cédric, Berthé, Maïza, Houri, Henaini, Derrag, Benatia, Sebbah et Zerdab, pour ne citer que ceux qui ont été alignés et se sont bien illustrés mardi passé.

 

Garzitto chamboule son équipe

Contre l’Espanyol, Garzitto a aligné d’entrée huit joueurs de l’effectif de la saison écoulée : Boulahia, Gil, Boucherit, Alleg, Naït Yahia, Belakhdar, Bezzaz et Boulemdaïs et seulement trois nouvelles recrues : Cédric, Berthé et Benatia. En agissant ainsi, le coach du CSC voulait certainement éviter à son équipe un problème de cohésion. Mais voyant que cette démarche n’avait pas été payante, il a dès la reprise de la rencontre incorporé une équipe constituée de cinq nouvelles recrues. Cela a porté leur nombre à huit sur le terrain (Cédric, Maïza, Berthé, Zerdab, Sebbah, Derrag, Houri et Henaini.)                                                 R. G.

 

Les Espagnols émerveillés par les Sanafir

«L’ambiance créée par les supporters du CSC, aujourd’hui, nous a émerveillés. Vraiment, les fans du club constantinois sont uniques au monde», nous ont lancé à la fin de la rencontre trois des sept journalistes espagnols, interrogés par nos soins après que nous les ayons vu revoir et commenter les images du craquage fait par les Sanafir à la 70e minute de la rencontre amicale CSC-Espanyol Barcelone.  

 

Carton rouge pour Javier Aguirre

«Circulez, s’il vous plaît, l’entraîneur du RCDE, Javier Aguirre, a décidé que ni ses joueurs ni lui ne vont de déclaration à la presse», nous a lancé poliment l’officier chargé de la protection des vestiaires espagnols. Cette attitude du coach d’un club professionnel a laissé cois les journalistes venus couvrir le match de gala CSC-Espanyol. Est-ce le résultat nul de la rencontre qui a poussé l’entraîneur mexicain à avoir peur des questions des journalistes algériens et des sept reporters espagnols envoyés par leurs journaux pour couvrir la partie ? Une chose est sûre, il méritait, mardi dernier, un carton rouge car il n’avait aucune excuse pour ne pas faire une conférence de presse. 

 

Seul Thievy s’est exprimé

A leur sortie des vestiaires, les joueurs barcelonais ont refusé de faire la moindre déclaration aux journalistes, excepté l’un d’eux, le Français Thievy, qui a fini par murmurer : «On a joué, aujourd’hui, contre une bonne équipe dans une belle ambiance. C’est un match intéressant pour notre équipe qui est en pleine gestation.»  

 

 

 

 

 

Tags: ,

Classement