Nouveau rebondissement
Faouzi Ghoulam, le latéral gauche de Saint-Etienne, se serait déplacé hier mardi dans le nord de l’Italie pour finaliser son transfert au Torino. L'international algérien doit finalement s'engager en faveur des Granata pour un bail de 4 ans. Le montant de la transaction est estimé à 2,8 millions d’euros + des bonus + un pourcentage sur une éventuelle revente. Un accord final aurait donc été trouvé sur le salaire ainsi que les avantages que devrait toucher le Fennec avec son nouveau club. Ainsi, après des négociations marathoniennes qui ont duré plus de 7 semaines, un terrain d’entente devait être trouvé entre Saint -Etienne, Faouzi Ghoulam et le Torino hier dans la soirée. La signature du contrat devrait se faire aujourd’hui ou au plus tard demain. Tout est prêt pour que Faouzi Ghoulam devienne un ex-Stéphanois.
Un miracle que cette affaire soit conclue
Ghoulam et son clan ont négocié serré son transfert au Torino. Ils ont même failli faire capoter le projet suite à leur demande de rallonge sur le salaire quand les Italiens pensaient avoir tout conclu avec le joueur. La même chose peut être dite pour Saint-Etienne. Galtier et son président Romeyer voulaient renflouer les caisses du club avec le maximum d’argent suite à la vente de leur latéral gauche formé chez les Verts. Les Stéphanois sont allés jusqu’à mettre au placard Ghoulam pour le pousser à faire des concessions sur son salaire à Torino. Les Italiens, quant à eux, ont relativement bien géré le dossier puisque, au final, ils ont fini par avoir ce qu’il voulait avec le prix qu’ils ont eux-mêmes fixé.
Tout le monde était au pied du mur
La seule chose que pourrait regretter Petrachi, DTS de Torino, est le précieux temps que son club a déjà perdu et qu’il perdra encore, puisque le joueur aura besoin d’une période d’intégration qui ne sera pas inférieure à 6 semaines. Ces trois parties ont eu en commun la patience et l’envie de profiter au maximum de cette transaction. A moins d’une semaine de la clôture du mercato estival, leur «patience», que certains préfèrent appeler «entêtement», a commencé à devenir dangereuse pour tous. Saint-Etienne allait droit vers sa perte. Payer un joueur professionnel qui évoluera en CFA 2 était de loin ce que souhaitait le président Romeyer. Ghoulam, de son côté, risquait de perdre au moins 6 mois de sa vie et, avec, sa place en Equipe nationale en évoluant chez la réserve. Le Torino, quant à lui, faisait face à la pression de son coach Ventura qui a exigé le renforcement de son flanc gauche et n’a pas réussi à recruter Antonini, Pasquale ou Dossena. Sa dernière chance fut de réactiver, malgré lui, la piste Ghoulam. A 6 jours de la date butoir des transferts (le 2 septembre, ndlr), tout le monde s’est retrouvé coincé, au pied du mur, devant le fait accompli. Il était dans l’intérêt de tous à ce que cette transaction se fasse, le plus vite possible, et la seule manière d’y arriver était que les trois parties fassent des concessions. Affaire à suivre…
A. B.