Si les équipiers du milieu de terrain, Ferrahi Rachid, ont quitté Nairobi avec des souvenirs inoubliables, après un escale de 24h seulement, ils ne peuvent pas nier non plus l’accueil chaleureux des Congolais, malgré l’immense fatigue des Noir et Blanc, après un voyage épuisant de Dubaï à Lubumbashi, avec une escale à Nairobi …

ES Sétif

De notre envoyé spécial au Congo Kacem A.

 
Des représentants du club à l’accueil des Sétifiens 
Epuisés à leur arrivée à Lubumbashi, les protégés de Madoui Khaireddine sont sortis très rapidement de l’aéroport grace à la présence des représentants du club du TP Mazembe qui ont facilité la tâche de la délégation pour les démarches douanières. 
 
Un bus et deux voitures à la disposition de la délégation 
En plus du fait de quitter l’aéroport par l’espace VIP, la bande à Madoui était de nouveau agréablement surprise de voir le club congolais mettre un bus et deux voitures à sa disposition, ce qui est rarissime dans les pays africains, se rappelant les bons souvenirs de la Coupe arabe.
 
Un bel hôtel en plein centre-ville 
Après avoir donné quelques petites interviews à la presse locale, les coéquipiers de Djahnit ont rejoint en l’espace de 15 minutes seulement leur hôtel qui se situe en plein centre-ville, mais qui est très agréable, avec des chambres confortables et une restauration de qualité, ce qui a  séduit la délégation sétifienne.  
 
L’équipe pourra effectuer toutes ses séances d’entraînement au stade principal. 
L’ex-vainqueur de la Ligue des Champions africaine semble tellement avoir confiance en lui qu’il n’a pas hésité à offrir aux Sétifiens le privilège  d’utiliser le stade principal pour s’entraîner dès leur arrivée à Lubumbashi, alors que le règlement n’exige de permettre à la formation visiteuse de s’entraîner sur la pelouse officielle que durant la dernière séance c'est-à-dire la veille du match.  
 
Un stade qui arrange les Ententistes 
Le coach, Madoui, qui a programmé au finale une séance d’entraînement hier dans l’après-midi à partir de 19h, n’a toujours pas fixé celles d’aujourd’hui, vu qu’on ignore toujours l’heure exacte de la rencontre, même si les équipiers de Ziti peuvent se réjouir de disputer la rencontre sur une pelouse assez semblable de celle du stade du 8-Mai-45 dans un complexe qui peut accueillir au maximum 35 000 fervents supporteurs du Mazembe.
K. A.
Mazembe a débuté son stage bloqué lundi dernier
Surfant sur une vague d’euphorie, après son récent succès à domicile face à la formation tunisienne, le TP Mazembe ne veut pas rater l’occasion d’évoluer à domicile face aux Ententistes pour ajouter une seconde victoire de suite en rentrant en stage bloqué depuis lundi dernier. 
 
Il a remporté une précieuse victoire en championnat 
A la conquête aussi du titre de champion de Congo, la formation de Mazembe a remporté une précieuse victoire, 2-1, en quarts de finale, mardi dernier, entamant ainsi la rencontre de samedi prochain face aux Sétifiens, avec un moral au top et une forte envie de dicter sa loi à domicile et devant ses fervents supporteurs.  
 
Un budget phénoménal et une collaboration avec Chelsea !
Si l’Entente compte énormément de jaloux en Algérie pour son budget financier remarquable, le big boss, Hamar, devra malgré tout s’incliner devant le président de Mazembe qui a dépensé pas moins de 12 millions de dollars l’an dernier, ayant même le luxe d’avoir des contacts directs avec le président russe du club anglais, Chelsea, qui permet à sa formation d’effectuer le stage de préparation dans le luxueux site des Bleues.
  K. A.
Un climat agréable au Congo 
Contrairement à la chaleur insupportable du pays, les équipiers de Slimane Raho ont trouvé un climat assez agréable au Congo, avec une température qui ne dépasse pas les 28°C, ce qui est très bénéfique pour disputer une rencontre de football, sans pour autant avoir la désagréable sensation d’étouffer sur le rectangle vert.

K. A.     
 
Benchadi : «On mènera la vie dure aux Congolais» 

- Un mot sur votre arrivée à Lubumbashi, après le long voyage de Dubaï ?
- C’était un voyage vraiment trop long et ennuyeux… Nous avons fait escale à deux reprises avant d’arriver enfin à cette ville congolaise, ce qui va à coup sûr nous handicaper sur le plan de la récupération, et c’est l’occasion d’évoquer un point très important… 
- Pouvez-vous être plus explicite ?
- Même si nous avons acquis une certaine expérience durant ces cinq dernières années concernant ce genre de long déplacement en Afrique, nous ne pouvons plus supporter ce genre de conditions pour préparer une rencontre capitale bien que la direction fasse de son mieux pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Voyez les équipes tunisiennes, elles sont nettement mieux organisées que nous dans ce domaine.  
- Vous insinuez forcément les vols spéciaux pour ce genre de destination ?
- Effectivement, car cela permet d’être plus frais le jour du match en évitant de passer plus d’une semaine entre l’aller et le retour, et ce n’est pas un hasard si les équipes algériennes n’ont plus gagné de titre sur la scène africaine depuis un certain temps, vu que le facteur de récupération des joueurs joue un rôle très important dans les résultats enregistrés au final.
- A part ça, comment se prépare la rencontre face à Mazembe ?
- Ça  sera forcément une rencontre difficile face au leader de groupe, et qui vient de remporter un premier succès, en voulant enchaîner avec une seconde victoire devant son public, sauf que nous devons jouer le coup à fond et essayer au maximum de compliquer la tâche à notre adversaire, avec l’espoir de revenir avec un probant résultat.
- L’occasion donc de gommer votre échec a domicile face au FUS…
Absolument, car nous avons le potentiel et le groupe qu’il faut pour enregistrer un bon résultat, surtout que nous possédons une expérience très intéressante pour ce genre de rendez-vous, et je suis sûr et certain qu’une victoire ou même un nul face à Mazembe pourra nous relancer et garder nos chances pour nous  hisser en demi-finale.

K. A.