- Le compte à rebours pour le match contre le Burkina Faso a déjà commencé, comment se présente-t-il pour vous ?
- Ce match, on y pense quand même depuis le tirage au sort, mais là on est vraiment entré dans l’ambiance du match, il nous reste 5, 6 jours pour se préparer, on se retrouve tous aujourd’hui, on va travailler tous ensemble et faire le maximum pour être en forme samedi incha Allah.
- Dans quel état physique vous vous trouvez ?
- J’ai prouvé la dernière fois que j’étais bien physiquement, donc je me sens bien, je suis prêt mentalement parce que c’est le mental qui va faire la différence. De toute façon, j’ai toujours prouvé que j’étais bien même quand je ne jouais pas trop, donc, je suis très confiant pour le match de samedi.
- Confiant ou prudent à l’approche de ce match ?
- Non, je suis confiant, c’est clair je l’ai déjà dit et répété, contrairement à ce qui a été écrit récemment, le Burkina est une très bonne équipe, elle a prouvé, mais nous aussi on a nos forces, on l’a prouvé par divers matches qu’on était forts au niveau africain, donc ça va être un match équilibré entre deux bonnes équipes.
- Quel est le meilleur scénario possible ?
- De toute façon ça sera comme tout match aller, le plus important c’est d’éviter de prendre des buts, ceci dit, pour moi le scénario parfait c’est de gagner le match là-bas, mais ça va être très compliqué, on verra bien avec le coach quel stratégie on préparera pour ce match, mais je peux vous dire que ça sera un match très compliqué à Ouagadougou.
- Environ 1 500 fans seront présents à Ouagadougou, est-ce qu’ils seront un soutien pour vous ou ajouteront une pression supplémentaire sur vos épaules ?
- Non, ça sera un grand soutien, et pour ça je suis très content qu’un maximum d’Algériens vont venir à ce match, de toute façon, il y aura plus de 35 millions d’Algériens qui nous soutiendront derrière, plus ceux qui sont en Europe et partout dans le monde, pour moi, c’est plus un soutien qu’une pression.
- Vous avez joué dans ce même stade contre le Mali l’année passée, avez-vous des souvenirs notamment sur l’ambiance et les conditions dans lesquelles ce match s’était joué ?
- Oui, je me souviens, on avait joué à 20h il faisait lourd, là on va jouer à 16h heure locale, on sait qu’il va faire chaud, donc je pense qu’on a l’habitude, on a déjà fait quelques déplacements avec cette génération, donc il faut oublier ça et il faut penser au terrain.
- Vous aurez comme client un certain Pitroipa, ça sera difficile de le museler, n’est-ce pas ?
- Nous aussi on a nos forces, on a nos joueurs qui prouvent chaque dimanche qu’ils sont à la hauteur du niveau européen, il n’y a pas que lui, il y a aussi d’autres joueurs, il faudra faire attention au collectif du Burkina Faso.
- Votre concurrent direct en sélection, à savoir Faouzi Ghoulam s’est blessé et il n’est pas sûr d’être prêt pour ce match, cela veut dire que votre place est quasiment assurée derrière, cela ne vous met-il pas la pression ?
- La pression ? Pourquoi ? Il est blessé et après, mais même sans cela, vous savez normalement qui joue d’habitude à gauche, comme je vous l’ai dit au début, je suis prêt et incha Allah que tout le groupe le sera de même pour cette rencontre.
S. M. A.
- «Le scénario parfait, c’est de gagner le match là-bas»
- «Mentalement, je suis prêt et c’est ça qui fera la différence»
- «Je suis confiant, mais ça sera très compliqué à Ouaga»
- «Les 1500 fans qui nous accompagneront nous seront d’un grand soutien»
- «Oublions la chaleur, pensons au rectangle vert»