Le Burkina Faso, pays subsaharien enclavé dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, n’a pas beaucoup de ressources naturelles, ce qui fait que la population est très pauvre et la majorité vit au-dessous du seuil normal. Le nombre d’habitants a dépassé 17 millions pour une superficie de 274 200 km². Selon les dernières statistiques, plus de 4 millions de Burkinabés vivent en Côte d’Ivoire, et plus d’un million vivent en Europe. Les recettes de ce pays avoisinent 2,5 millions de dollars par an grâce à l’or, au coton et à l’élevage. C’est le deuxième pays africain producteur de coton après l’Egypte. Sur le plan politique, le président actuel, Blaise Campaoré, est au pouvoir depuis 1987 et compte se présenter aux élections prévues en 2015.
Politiquement, le pouvoir en place veut jouer la carte du football pour continuer à gérer les affaires du pays.
Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que, au niveau de la Fédération burkinabée de football, ce qui les intéresse ce sont les 10 millions de dollars de la FIFA octroyés aux sélections qualifiées pour le Mondial 2014. Selon un proche de la FBF, le président de la Fédération burkinabée de football est en train d’activer dans tous les sens pour motiver la sélection et, surtout, inciter le public à venir nombreux au stade le 12 octobre pour soutenir les Etalons. Le président et les membres de la FBF font croire que seul l’aspect sportif les intéresse, mais en réalité, ils sont beaucoup plus attirés par la récompense financière qui est donc de l’ordre de 10 millions de dollars octroyée par la FIFA aux fédérations des pays qualifiés pour la Coupe du monde. Les responsables de la FBF sont conscients que la confrontation contre l’Algérie est hyper importante et presque vitale pour eux. C’est pour ces raisons qu’ils sont en train d’user de moyens extra sportifs pour décourager les Algériens et, surtout, les faire douter avant la grande explication de samedi après-midi.
Les Algériens, qui ont déjà été confrontés à des épreuves plus dures par le passé, doivent faire attention afin d’éviter de tomber dans le piège burkinabé.
K. H.