Soudani : «Il faut répondre sur le terrain…»

L’attaquant du Dynamo Zagreb rêve, à l’image de tous ses coéquipiers, de participer au prochain Mondial, un rêve qui deviendrait réalité si les Verts parviennent à faire un bon résultat cet après-midi.

- A quelques heures du match contre le Burkina Faso, ressentez- vous une pression particulière ?

- La pression, nous, les footballeurs, nous la vivons constamment. Maintenant, il y a un match important à livrer face à cette équipe du Burkina  Faso, une équipe qui est sur une courbe ascendante, toutefois, pour nous, les choses sont claires, on doit réaliser une bonne performance aujourd’hui afin de jouer plus librement le match retour à Blida.

- Faire une carrière internationale sans jouer une Coupe du monde, ce serait frustrant, non ?

- Ne pas jouer une Coupe du monde lors d’une carrière internationale, c’est comme si vous n’avez rien fait de bon dans votre… vie ! Non, sérieusement, pour tous les joueurs, participer au plus grand évènement mondial, on y rêve tous, seulement, il y a la réalité du terrain, pour que ce rêve prenne forme, il faut resserrer les rangs et jouer avec une grande détermination lors de ce match aller

- Il faut bien…

- On est conscients de ce qui nous attend dans ce match, notre objectif est d’abord de bien gérer cette première manche afin d’assurer la qualification au match retour, ça ne va pas être facile, mais on a les moyens pour y parvenir.

- Les Burkinabés parlent de match facile pour eux, votre réaction ?

- Ah bon ! Ecoutez, de nos jours aucun match n’est facile, cependant, si les Burkinabés ont déclaré que l’Algérie est un adversaire prenable, nous, de notre côté, on préfère rester humbles tout en respectant l’adversaire. La réponse, ils l’auront sur le terrain et nulle part ailleurs.

- Ne trouvez-vous pas qu’ils font dans la provocation ?

- Nous devons faire abstraction de cela, ça ne sert à rien de rentrer dans le jeu de l’adversaire, bien au contraire, il faut rester concentrés en préparant sérieusement ce rendez-vous. Ce que disent les autres, on s’en fiche !

- Le Burkina est il un adversaire facile ?

- Désormais, on ne présente plus le Burkina, cette équipe a atteint un niveau appréciable comme l’illustre son parcours pendant la dernière CAN. Cependant, l’Algérie a son histoire et d’autres atouts à faire valoir dans ce match qui sera sans nul doute âprement disputé.

- Appréhendez-vous le climat ?

- Le climat, on peut s’adapter. Franchement, on n’a peur de rien, on va seulement essayer de faire un match sérieux afin de ne pas avoir de regrets après.

- Êtes-vous en forme ?

- A l’image de toute l’équipe, je suis en bonne forme, néanmoins, ce qui m’intéresse le plus est que notre équipe nationale négocie bien cette première manche.

- Vous avez la particularité de marquer des buts en fin de match…

(Sourire malicieux !) C’est mon rôle que de marquer, non ? Dans mon nouveau club, le Dynamo Zagreb, j’ai rapidement trouvé mes repères, cela m’a aidé à gagner en confiance, un état d’esprit que je mettrai au service de la sélection qui a besoin de tous ses atouts pour éventuellement venir à bout de cette équipe du Burkina Faso.

 

                   M. S.

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