Burkina – Algérie : Attention à Charles Kabore !

Charles Kabore, un joueur auquel on devra faire très attention cet après-midi. Ancien joueur de l’Olympique de Marseille, Kabore a choisi de quitter la France pour la Russie et plus exactement pour le club de Kuban.

Auteur d’une superbe Coupe d’Afrique, l’ancien joueur de l’OM est le principal leader de cette équipe. C’est lui qui donne de la voix en dehors et sur le terrain. Au niveau du jeu, tous les ballons passent par lui. Il est certes aligné comme 6, c'est-à-dire comme milieu défensif, mais son rôle est plus offensif comme il l’a affirmé à l’un de nos confrères marseillais après la CAN sur le site de mediafootmarseille.fr : «Je joue en 6, mais plus offensif, car il y a toujours un joueur derrière qui reste en place. Moi, j'essaye d'apporter offensivement. Tous les ballons passent par moi. Je distribue le jeu, car la première relance est importante. En France, on dit que je ne suis pas technique. Et au Burkina, on dit au contraire que je suis un technicien», avait-il affirmé.

Il est clair que Kabore est un joueur sur lequel compte beaucoup Paul Put. Lui qui a déjà sept ans en équipe nationale du Burkina Faso fera en sorte de ne pas laisser passer cette chance pour marquer l’histoire de son pays avec une première participation en Coupe du monde. Kabore est un joueur qui se dépense sans relâche, court beaucoup et très actif sur le terrain : «Je suis un leader. Avec le Burkina, je donne de la voix. Cela fait sept ans que je suis en sélection. J'ai de l'expérience», avait-il confié sur le même site. 

 

Charles Kabore, champion de France avec l’OM en 2010 et vice-champion d’Afrique en 2013, veut porter son équipe encore vers le haut et l’amener au Brésil : «Avec le maillot de l'équipe nationale, je ressens de la confiance. Comme si j'étais invincible ! Je n'ai pas peur de perdre le ballon. Je joue comme j'ai envie, personne ne me crie dessus. Je me lâche ! J'ai d'autres sensations», a-t-il confié.

Il faut dire que l’état d’esprit de Kabore nous donne une idée sur celui qui règne chez les Etalons. Les Verts pour les contrer devront sortir le grand jeu cet après-midi, et cela vaut vraiment la peine, car il y a un Mondial au bout.

A. H. A.

Ils affirment avoir un ascendant psychologique

Dagano : «En matchs officiels, on les a toujours battus»

Il n’y a pas si longtemps que ça et plus exactement le 2 juin dernier, l’Algérie avait battu le Burkina Faso sur le score de deux buts à zéro au stade Mustapha Tchaker. Mais ce fut une rencontre amicale, comme tiennent tant à le préciser les joueurs du Burkina Faso. D’ailleurs, avant-hier lors de la conférence de presse, l’attaquant Moumouni Dagano a une fois de plus tenu à le préciser : «Les matchs amicaux, on les a souvent perdus face à l’Algérie, mais les matchs capitaux, on les a généralement gagnés», a-t-il précisé. Un constat qui est tout à fait vrai, surtout en terre burkinabé. Pour les Etalons, ils estiment donc qu’avec ces statistiques en leur faveur, forcément ils ont un ascendant psychologique sur notre équipe nationale. Même l’entraîneur adjoint qui s’était présenté avant-hier devant la presse locale, puisque les médias algériens et étrangers ont été interdits d’entrée, semblait confiant à lire ses propos : «A observer l’entraînement, on dira que le match est gagné d’avance, car même après les séances, chaque joueur reste pour un travail spécifique pour lui-même.»

Brama Traoré : «Les joueurs commencent à sentir la Coupe du monde»

«… Chacun cherche à réunir les arguments de son côté pour être le meilleur le jour du match», a précisé l’entraîneur adjoint Brama Traoré, avant de poursuivre : «Les joueurs commencent à sentir la Coupe du monde du Brésil-2014, et pour moi, ce flair va les amener vers leur objectif», a confié Brama Traoré.

C’est pour dire que les joueurs ainsi que le staff technique du Burkina Faso semblent très optimistes pour le rendez-vous de cet après-midi. D’ailleurs, nos confrères burkinabés proches de la sélection des Etalons nous ont affirmé que les joueurs leur ont fait savoir que l’Algérie devra s’attendre à vivre un calvaire aujourd’hui.

A. H. A. 

 

 

 

 

 

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