La sélection algérienne a concédé une défaite amère samedi contre le Burkina Faso dans une rencontre caractérisée par un arbitrage scandaleux, qui a offert un pénalty imaginaire aux Etalons à la 86’, privant les Verts d’un nul mérité au vu du rendement de l’équipe en seconde mi-temps.

Maintenant, si on revient aux choix de Vahid Halihodzic, on peut dire que dans l’ensemble, l’équipe a été solidaire sur le terrain et elle s’est battue jusqu’à la dernière minute de la rencontre, malgré les décisions injustes de l’arbitre directeur zambien et du second assistant, le Mozambicain Marengula. Les joueurs algériens ont été héroïques, mais il n’en demeure pas moins que certains joueurs n’ont pas été la hauteur, ce qui a perturbé le dispositif mis en place par  le coach bosniaque. Le manque de temps de jeu de plusieurs joueurs dans leurs clubs respectifs n’a pas aidé l’EN à réaliser le match idéal, surtout que ces joueurs  sont considérés comme des cadres de l’EN. Avant-hier, au stade du 4-Août, des joueurs, à l’image de Mesbah, Belkalem, Yebda ou Medjani, ont été trahis par leur forme actuelle malgré leur volonté. Les joueurs cités n’ont pas eu le rendement escompté, car ils manquaient terriblement de rythme, ce qui a d’ailleurs été profitable aux Burkinabés. Le premier penalty accordé aux Etalons est venu, d’ailleurs, à la suite d’une faute  de Belkalem commise à l’intérieur de la surface de réparation. Le défenseur de Watford était un peu en retard sur Pitroipa, ce qui a provoqué le penalty. L’ex-joueur de la JSK accuse un déficit sur le plan physique qui était visible sur le terrain. Mesbah, d’habitude percutant et offensif, n’a pas été à son aise contre le Burkina Faso, commettant beaucoup d’erreurs qui ont coûté d’ailleurs à notre EN le premier but. Le joueur de Parme n’a pratiquement dans les jambes, avec son équipe depuis l’entame de la saison, que 98’, ce qui montre bien qu’il est loin de sa forme optimale. Medjani, placé dans un rôle de milieu récupérateur, n’a pas trouvé ses repères en première période, car il manquait visiblement de rythme. Il n’a pu jouer le rôle de régulateur entre la défense et l’entrejeu même s’il a quand même réussi à inscrire un joli but de la tête. Quant à Yebda, il a raté son match, car, à aucun moment, il n’a pu jouer librement, dépassé par le rythme du match, Le joueur de Grenada a fait le maximum sur le terrain, mais sa condition physique l’a trahi. Le sélectionneur national n’a cessé durant le match de demander à son joueur de ne pas déserter son poste et de fermer les espaces avant de finir par le remplacer par Guedioura. Ce dernier, également pas au mieux de sa forme, n’a pas apporté le plus espéré. Pis encore, il a récolté un avertissement gratuit, synonyme de suspension pour le match retour. Quant à Kadir et Lacen rentrés dans les dernières minutes, ils ne sont pas arrivés à changer le cours de la partie.

 

On regrette Brahimi, Karaoui et Djabou

En alignant dans le onze titulaire qui a affronté le Burkina Faso des joueurs manquant de rythme, le sélectionneur national a pris des risques énormes que lui seul peut assumer. La rencontre contre le Burkina Faso a mis à nu les carences de certains joueurs à cause de leur manque de compétition. N’aurait-il pas été plus judicieux de la part du coach de faire jouer des éléments comme Brahimi ou Karaoui. Deux joueurs vifs et rapides qui n’hésitent pas à provoquer les défenses adverses en allant vers l’avant. Le milieu de terrain offensif de Granada, un excellent dribbleur, aurait beaucoup servi dans l’animation offensive, surtout face à une défense prenable, comme celle du Burkina Faso. De son côté, le joueur de l’ESS, Karaoui, un vrai relayeur, dont les qualités techniques sont incontestables, aurait lui aussi apporté du dynamisme dans le jeu des Fennecs. Enfin, Djabou, qui pète la forme ces derniers temps, aurait également beaucoup apporté à la ligne offensive des Fennecs, surtout sur les couloirs et sur les balles arrêtées.

En tout cas, le sélectionneur national a devant lui 5 semaines pour analyser ce match aller des barrages contre le Burkina Faso et préparer  son plan d’attaque pour passer l’écueil burkinabé.

K. H.

 

 

Cela s’est passé à l’hôtel Laïco

Les joueurs se sont réunis entre eux et ont promis la qualification pour le Mondial 2014

La défaite concédée par la sélection algérienne contre le Burkina Faso n’a pas été digérée par les joueurs qui ont crié au scandale à cause d’un arbitrage scandaleux.

Une fois arrivés à l’hôtel Laïco, lieu de leur résidence pendant leur séjour à Ouagadougou, les joueurs algériens ont tenu une réunion interne entre eux  pour parler du match et se projeter sur l’avenir. Selon une source crédible, cette réunion a été l’occasion pour les joueurs de renforcer encore les liens entre eux, surtout après une défaite amère et injuste. Le débat était franc et ouvert, où chaque joueur a essayé d’exprimer son opinion avec une seule idée en tête, celle de concrétiser le rêve de tout le peuple algérien en se qualifiant pour la 4^e fois à la Coupe du Monde. Le capitaine des Verts, Madjid Bougherra, a demandé à ses coéquipiers de ne pas baisser les bras et de rester concentrés sur l’objectif. Les joueurs se sont donné le mot pour offrir la victoire à l’EN au match retour prévu le 19 novembre à Tchaker. Les Fennecs sont décidés et déterminés à battre les Etalons afin de réussir leur pari, qui est celui de faire partie des 32 sélections présentes dans le pays de la Samba l’année  prochaine.

K. H.

 

Les locaux absents contre les Etalons

Contrairement aux derniers matches disputés par l’EN, aucun joueur local n’a été utilisé par Vahid Halihodzic, samedi dernier contre le Burkina Faso. Malgré la présence dans sa liste de plusieurs joueurs locaux, néanmoins le coach des Verts a préféré miser sur les pros évoluant en Europe.

K. H.