EN : Halilhodzic suspendu ?

Si Sofiane Feghouli ne risque rien au match retour du fait que son nom n’ait été mentionné nulle part dans les différents rapports officiels d’après-match, Vahid Halilhodzic lui risquera, selon certaines indiscrétions, la suspension au match retour à cause de son comportement vis-à-vis du quatrième arbitre au cours du match et du trio arbitral en fin de la rencontre.

Bien que l’information faisant état de sa suspension ne soit, jusqu’à ce que nous mettions sous presse vérifiable,  une personne suffisamment bien placée pour l’affirmer nous a assuré que Vahid Halilhodzic a bel et bien été signalé par l’arbitre de la rencontre dans son rapport. Notre source précise que les accusations portées à l’encontre du coach national ne sont pas graves au point de risquer la suspension, citant des exemples de rapports beaucoup plus accablants lors desquels la FIFA s’est contenté de simples avertissements. Néanmoins, le risque est là. L’EN risque de faire sans son guide.

 

«Je veux juste le regarder dans les yeux», disait Coach Vahid

Il faut dire que les vidéos et photos prises par la télévision et les photographes présents sur place montrent un homme très en colère, prêt à en découdre avec ceux qu’il accuse d’être derrière la défaite de ses hommes à Ouagadougou. Remonté comme jamais il ne l’a été auparavant, Vahid Halilhodzic aurait prononcé, selon certains témoins de la scène,  des «mots» largement  suffisants pour que l’instance internationale (FIFA)  l’empêche de s’assoir sur le banc des remplaçants au match retour. On ne sait pas ce qu’ont vu ni entendu les arbitres et le commissaire au match

ce jour-là, mais ce dont on est sûrs, c’est que Vahid disait à plusieurs reprises aux gens qui tentaient de le dissuader d’aller vers les arbitre la phrase suivante : «Je ne vais pas dire de bêtises, laissez-moi juste le regarder dans les yeux, je veux voir son visage…» avant qu’il ne se dirige vers ses joueurs qu’il a félicités pour leurs efforts.

 

Cyrile Moine, Tasfaout et Raouraoua

lui ont évité le pire

A l’image de tous les Algériens qui ont suivi le match et constaté de leurs propres yeux la médiocrité  et surtout la décision suspecte de l’arbitre assistant d’accorder un penalty imaginaire au Burkina Faso à la 86e minute du match,  Vahid Halilhodzic était hors de lui. Se sentant volé, arnaqué, lésé, meurtri… le coach national, d’habitude calme, n’a pu maîtriser ses nerfs et garder comme il l’a toujours fait son sang-froid et sa maîtrise de soi. En plus de s’en prendre virulemment au 4e  arbitre, le Bosniaque n’a pas pu s’empêcher de se diriger, en fin de rencontre, vers le trio arbitral pour, dit-il, le regarder dans les yeux, selon d’autres témoins lui dire en face ce que lui et tous les Algérien pensaient de lui à ce moment- là. Une fois à quelques mètres de ses bourreaux,  Cyrile Moine, son adjoint et ami, a pris le «grand risque» de se mettre en travers de son chemin. Tentant de le raisonner dans le but de le pousser à abandonner sa mauvaise idée de régler leurs comptes à ses cibles, le Français a, selon des témoins présents, dit à son chef : «Laisses tomber Vahid, il ne vaut pas la peine…ça ne servira à rien, on a perdu le match, pas la peine de te perdre toi aussi au match retour…» Sourd, fou de rage, Vahid Halilhodzic était à ce moment-là immaîtrisable. Il a fallu l’intervention du manager de l’EN Abdehafid Tasfaout et du président de la FAF Mohamed Raouraoua pour, non pas le calmer, mais lui faire accepter de quitter les lieux. Au moment où nous mettons sous presse, aucune décision de la part de la FIFA n’a été prise le concernant. Croisons les doigts pour que la commission chargée de statuer dans cette affaire se contente, vu les circonstances,  d’un avertissement parce qu’il faut le dire, l’absence de Vahid Halilhodzic du banc de touche au match retour sera catastrophique vu son poids, son importance et surtout son influence sur ses joueurs. 

A. B.

 

 

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