Algérie-Burkina : Tchaker, l’autre atout des Verts

Le 5-Juillet a abrité des matches historiques. Il est et le restera pour toujours la maison des Verts, la vitrine du football algérien. Depuis l’avènement de Raouraoua, Tchaker a pris le relais.

Les Verts et leurs supporters ont donc,  dans un premier temps, été contraints de déménager à Blida à cause de l’éternel problème du gazon du stade olympique, une contrainte vite devenue un choix, un plaisir et pour certains joueurs superstitieux un porte-bonheur pour tout le monde. En outre, le stade Mustapha Tchaker et la Ville des Roses ont accueilli les Verts les bras ouverts,  Les Fennecs n’ont pas été ingrats, ils leur ont rendu la pareille en ne concédant aucune défaite dans ce stade.

 

Imbattable

Ce stade est devenu mythique lors de la campagne de qualification à la Coupe du monde 2010 sous l’ère d eCheikh Saâdane. Sauf que l’histoire nous montre que le premier match de l’équipe nationale à Blida remonte au 2 août de l’année  2002. L’Algérie avait accueilli la RDC, le score final était d’un but partout. Une année après, Tchaker abrita un autre match international contre la Namibie cette fois-ci, et ce fut la première victoire des Verts sur ce terrain. Les Blidéens ont dû attendre juin 2008 pour revoir jouer chez eux la sélection nationale. Ce fut un match comptant pour  les qualifications à la Coupe du monde 3010. Les camarades de Ziani avaient étrillé le Liberia 3 à 0. Depuis ce jour, l’Algérie n’a plus quitté Blida, sauf lors de quelques match amicaux, comme ceux face à la Serbie, l’Uruguay, la Bosnie dernièrement ou le Gabon juste après la Coupe du monde 2010. Les statistiques démontrent qu’en 19 matchs joués à Tchaker, les Verts ont gagné 16 matchs, fait 3 matchs nuls (face respectivement à la RDC, la Tanzanie et, enfin, la Guinée) pour zéro défaite toutes compétitions confondues. C’est pour dire que l’équipe nationale d’Algérie reste imbattable, intraitable et redoutable à Blida.

 

41 buts marqués contre 11 seulement encaissés

Les chiffres nous apprennent aussi que l’équipe nationale d’Algérie est très efficace sur ce terrain. On a marqué 41 buts en 19 matchs, soit une moyenne de 2,15 buts par match, ce qui est une très bonne moyenne. (Les résultats réalisés lors des deux dernières années ont considérablement fait augmenter ladite moyenne). Il y a eu depuis 2002 le 3 à 0 face au Liberia en 2008, les 3 à 1 contre l’Egypte et le Rwanda en 2009, un autre 3 à 1 dernièrement face au Bénin. Mais les  scores les plus lourds furent contre le Rwanda 4 à 0 et la Gambie 4 à 1. Aussi, et c’est très important, la génération actuelle n’a trébuché qu’une seule fois à Blida et c’était en match amical face à la Guinée en août dernier (2-2). En effet, en 9 matchs disputés sous l’ère Vahid Halilhodzic sur ce terrain, la génération des Sofiane Feghouli en a remporté huit pour un seul match nul.  L’Algérie grâce à son nouveau système de jeu a réussi à marquer à 22 reprises contre 4 buts encaissés seulement.

 

Perpétuer la tradition

Il est vrai que ces chiffres sont significatifs, seulement, des 41 matchs disputés à Blida aucun n’avait l’importance qu’aura celui du 19 novembre prochain (le seul qu’on peut comparer au match retour face aux Etalons est celui d’Oumdourman). Pour cette raison et tant d’autres, les camarades d’Islam Slimani doivent impérativement gagner et se qualifier dans un mois, parce que sinon tout le travail effectué depuis l’été 2011 n’aura servi à rien. Une élimination de l’Algérie remettra tout en cause. Il y a de fortes chances à ce que Coach Vahid s’en aille et Dieu sait qui le remplacera et quelles seront les changements qu’il effectuera en sélection. En résumé, sauvegarder la virginité de ce stade en évitant de perdre ne suffira pas. Il faudra gagner ! L’ancienne génération l’a fait, l’actuelle est sur le point de le faire. 90 minutes seulement  nous séparent de Rio.  

A. B.   

 

 

 

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