Le schéma mis en place par l’entraîneur harrachi est des plus modernes. L’USMH présente un football séduisant, basé sur la possession de balle, pour cela, il faut des joueurs de qualité à chaque poste, ce qu’a compris Charef, qui sait aligner les mieux lotis pour assurer leur rôle.

Les Jaune et Noir retrouvent des couleurs après une série de quatre défaites en début de saison, et retrouvent par la même occasion leur jeu, qui reste leur point fort, tout comme les bons résultats qu’ils enchaînent depuis quatre matches maintenant où l’équipe a glané 10 points. Cela est dû au rendement collectif de l’équipe. Ajoutez à cela, un schéma tactique bien appliqué par des joueurs qui savent se retrouver les yeux fermés. Samedi, l’USMH a affronté l’équipe de la JSMB au stade 1^er-Novembre d’El’Harrach, qui n’avait pas vraiment réussi à l’équipe lors de ses dernières rencontres officielles dans ce stade. Elle est néanmoins parvenue à imposer son jeu et a été récompensée par 3 buts.

 

Le 4-2-3-1, l'atout des Harrachis

Dans ce match, les Jaune et Noir ont évolués avec le schéma habituel, c’est-à-dire le 4-2-3-1. Les deux défenseurs axiaux, à savoir Belkaroui et Mazari, avaient pour instruction de rester toujours derrière afin d’assurer la relance ou la première passe, qui reste importante, pendant que les latéraux, Blekheir et Azzi, devaient déborder dans les couloirs pour effectuer des centres, travailler avec le meneur de jeu et créer le surnombre en attaque, ce qui a fonctionné à merveille face à la JSMB où Azzi, qui faisait des appels de balle dans les couloirs, a su profiter des longues balles que lui envoyaient Aït Ouamar ou encore Hendou pour centrer à l’attaquant de pointe et ajuster des frappes ou tenter des pénétration avec des combinaisons rapides.

 

Boumechra et son rôle de n°10

Le meneur de jeu, Salim Boumechra, a débuté timidement la partie avant de prendre confiance en seconde période et se rendre disponible pour proposer des solutions à ses camarades. Sa vivacité et sa mobilité ont permis souvent d’apporter le surnombre au milieu du terrain où parfois l’équipe jouait quasiment avec trois récupérateurs. Il avait aussi pour mission de se balader aux quatre sens, à droite et à gauche, mais aussi accompagner l’attaquant de pointe et combiner avec lui dans les petits espaces. Boumechra s’intercalait par moments entre les milieux axiaux adverses pour travailler avec les joueurs de couloir et créer les décalages qui devaient envoyer les ailes, à savoir Younès et Abid, qui débordaient ou repiquaient dans l’axe, ou les latéraux qui montaient. Il a assuré dans son rôle même s’il aurait pu mieux faire, c’est ce dont il nous avait habitués dans un passé récent.

 

La possession de balle, l’autre atout

En plus de la culture tactique des joueurs harrachis, il faut ajouter leur capacité à garder la mainmise sur le ballon sans se le faire subtiliser. Les joueurs, qui, même dans des moments de flottement, s’oubliaient, ont montré un visage séduisant, comme sur cette série de plus de 50 passes qui a laissé l’adversaire courir derrière le ballon. Il est clair que le rendement s’améliore de match en match et que, comme l’a si bien dit Haniched, «le meilleur reste à venir» pour cette équipe dont la force réside dans le collectif et l’esprit de groupe.

R. H.

Charef : «Notre meilleur match fut contre le CSC»

L’entraîneur harrachi est intervenu sur la Chaîne du web de DzairTv, où il a donné des explications sur son équipe.

«Notre meilleur match fut contre le CSC. Le manque d’efficacité devant nous fait souvent défaut, et les supporters se sont impatientés. Avec les entraînements, le groupe a retrouvé sa technique, et avec cette victoire face à la JSMB, nous confirmons le retour de notre équipe au-devant de la scène qui, malgré les difficultés financières, n’a pas empêché les joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes», avant d’ajouter : «Les joueurs ont eu une réaction positive, malgré l’incident qui s’est produit la veille du match. Ce qui s’est passé avec certains pseudos supporters se produit souvent en  Algérie malheureusement.» En outre, Charef a reconnu que son équipe manque encore de constance dans le jeu. «Malgré ce réveil, il reste des réglages à apporter, nous travaillerons encore pour améliorer ces points», avant de conclure : «Nous savons que la direction trouve des difficultés sur le plan financier et qu’elle est à la recherche de sources de financement pour le bien de l’équipe.»

 

Aït Ouamar : «Touché par le soutien du public»

 

Relégué une fois de plus sur le banc de touche avant d’être incorporé à la 55’, le milieu harrachi, Hamza Aït Ouamar, a donné une autre dimension au milieu de terrain, ce qui a permis à Boumechra et compagnie de se libérer davantage et prendre des risques qui seront récompensés. Il aurait certes aimé être titulaire, mais le soutien du public lui réchauffe le cœur, nous dira-t-il.

 

- Un mot sur cette victoire et le rendement de l’équipe sur le terrain…

- C’était un match difficile malgré le score final. Heureusement qu’on a su le rendre facile par notre détermination et notre volonté. Nous avons ouvert la marque au bon moment, ce qui nous a permis de mieux gérer les débats. C’est une victoire qui vient confirmer notre retour en force, il faut continuer sur  cette voie et enchaîner avec d’autres succès tant que l’état d’esprit est au top.

- Votre entrée a fait beaucoup de bien à votre équipe, le fait d’être sur le banc ne vous agace-t-il pas ?

- Cela m’est arrivé si souvent que je me suis maintenant habitué, je suis dans l’obligation de respecter les choix du coach. Des fois, je m’attends à jouer d’entrée et ça n’arrive pas, c’est l’entraîneur qui décide, et il sait ce qu’il fait. Quant à moi, lorsque je fais mon entrée, je donne le maximum pour aider mon équipe et, Dieu merci, je pense apporter le plus à chaque fois, et le soutien du public me va droit au cœur.

- Justement, le public scande sans cesse votre nom, qu’est-ce que cela vous fait ?

- La  relation que j’ai avec les supporters harrachis est spéciale, voir à quel point ils me soutiennent me donne des ailes, j’ai envie de leur faire plaisir, et je me donne à fond sur le terrain, c’est la seule manière avec laquelle je peux leur montrer ma reconnaissance.

- L’USMH vient d’enchaîner avec une troisième victoire, pensez-vous que le podium est à votre portée ?

- Pour l’instant, nous nous contentons d’enchaîner les bons résultats, après un début de saison calamiteux. Nous commençons à retrouver notre vrai jeu, et on sent que ça s’améliore au fil des rencontres et les résultats suivent. Maintenant, nous devons continuer sur cette voie pour espérer gagner un maximum de places au classement général.

R. H.

 

Hier décrassage

Hier, les Jaune et Noir ont effectué une légère séance de décrassage au stade 1^er-Novembre d’El-Harrach. Une séance qui a été marquée par l’absence de Doukha qui est toujours aux soins, et Mazari, qui, semble-t-il, a été retenu par des obligations familiales.

 

Younès et boulekhoua en tenue de ville

Hier, deux joueurs se sont présentés au stade en tenue de ville. Il s’agit de Younès et Boulekhoua. Rappelons que ce dernier souffre des adducteurs pendant que Younès a ressenti de petites douleurs à la jambe et est allé faire des radios. Cela ne devrait pas empêcher les deux joueurs d’être présents mardi pour la reprise des entraînements.

 

Aujourd’hui repos

Le coach harrachi a accordé à ses joueurs la journée d’aujourd’hui pour se reposer avant de reprendre les entraînements demain.

Demain, entraînement dans la matinée et match amical l’après-midi

Demain, les camarades de Younès effectueront une première séance dans la matinée et une autre avec un match d’entraînement l’après-midi.

 

Le RCK adversaire des Harrachis

Comme c’est souvent le cas en milieu de semaine, les Jaune et Noir disputent des joutes amicales pour améliorer leur rendement collectif. Cette fois, l’adversaire sera le RCK, une équipe qui a pour habitude de jouer les sparring-partners de l’USMH.