En effet, l’on vient d’apprendre qu’un industriel, hors wilaya, vient de décider d’aider le club phare de la Mekerra en réglant les primes des trois derniers matches gagnés par les protégés de Bira. Ainsi, et en l’absence d’un règlement intérieur, signé par le staff technique et les joueurs, ce derniers percevront chacun 32 millions de centimes, apprend-on, soit 12 millions pour chaque match gagné à l’extérieur, 8 pour celui remporté à domicile. Comme l’USM Bel-Abbès a remporté deux victoires hors de ses bases, respectivement face à l’ESM (6e journée) et au MSPB (8e journée), en plus d’un autre match remporté à domicile, face au WAT (7e journée), les hommes de Bira percevront 32 millions de centimes au plus tard jeudi matin.
La prime de la qualification en coupe non comprise
En plus de ces trois matches remportés d’affilée en championnat, l’USMBA a réussi à se qualifier pour le dernier tour régional de la Coupe d’Algérie face au RCR, leader incontestable de la DNA Ouest, il y a environ deux semaines au stade de Zabana, à Oran. Il semblerait que la direction d’El-Khadra aurait pris la décision d’octroyer à ses joueurs 4 millions de centimes pour cette qualification en Coupe d’Algérie. Toutefois, le versement de cette prime n’a pas fait l’objet d’une priorité, la direction du club ayant décidé de reporter son paiement à une date ultérieure.
M. B.
Le problème de l’hébergement à l’hôtel Béni-Tala toujours d’actualité
Le problème de l’hébergement des joueurs d’El-Khadra au niveau de l’établissement hôtelier Béni-Tala, jouxtant le stade du 24-Février 1956, est toujours d’actualité. Après avoir refusé l’accès aux joueurs de l’USMBA à deux reprises, le propriétaire de cet établissement a récidivé. Le gardien de but Ferradji et son coach Kadim, venus les premiers lors de la reprise des entraînements de cette semaine, en ont fait les frais. Le patron de l’hôtel exige de la direction du club le paiement d’avance, affirmant que l’USMBA lui doit encore plus de six millions de centimes. Il fallait que l’on intervienne au plus vite pour tenter de régler le problème, mais en vain, et il fallait que les deux sociétaires de l’USMBA passent la première nuit, de dimanche à lundi, à l’hôtel Eden, lequel se trouve sur la rocade sud de la ville. Le lendemain, la direction du club était contrainte de régler le montant quotidien de tous les joueurs devant passer la nuit à Béni-Tala.
Qu’est-ce qu’on attend pour changer de lieu ?
Les histoires du non-paiement de cet hôtel ne datent pas d’hier, elles remontent à l’année d’accession de l’équipe en Ligue une, sous la coupe de Benyellès. Les joueurs, à l’époque, avaient connu le même scénario. Les joueurs, l’on se rappelle, furent empêchés par les responsables de ce même hôtel d’y accéder, à la veille de leur mise au vert, en raison d’un différend de dettes. Un fait qui reste compréhensible. Toutefois, l’on se demande qui a pris la décision de loger les joueurs dans cet hôtel trois étoiles, sachant pertinemment au départ que c’est très coûteux et que cela reviendrait au club trop cher, alors que ses moyens financiers ne le permettaient pas. Que celui qui fut derrière cette idée règle ce problème à jamais, car refouler des joueurs d’une équipe leader de Ligue deux ne serait qu’un geste qui pourrait ternir l’image d’un club qui se respecte. Que l’on cesse de tels actes absurdes et qu’on le règle d’une façon finale afin de ne plus perturber les joueurs.
M. B.