Le colonel semble assez confiant pour le match du 19 novembre prochain, il pense que son équipe a toutes ses chances, le responsables du foot burkinabé est aux anges en cette période après les derniers exploits de ses sélections, son équipe A a raté de peu le titre africain en début de l’année, avant que son team A’ ne décroche la coupe régionale de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, des succès qui ne le font pas oublier que l’Algérie va jouer chez elle, devant ses supporters le 19 novembre prochain, il pense même que nous sommes favoris sur papier vu le classement FIFA des Verts. « C’est connu, l’équipe d’Algérie est la 3e nation africaine dans le classement FIFA, c’est une très bonne équipe avec des éléments très techniques, j’ai toujours dit qu’il est évident que sur papier l’équipe d’Algérie c’est l’équipe favorite, quant à nous, nous sommes là, nous jouons notre jeu, nous défendrons nos chances sachant que nous allons livrer un match contre une bonne équipe. »
«Ce sera aux Algériens de faire le jeu…»
Concernant le score du match aller, qui est revenu aux locaux, Sanagré pense que c’est un avantage de taille pour les Etalons, d’autant que ça va pousser les Verts à sortir pour marquer et donc de se découvrir, d’après lui donc, le 3 à 2 n’est donc pas un bon résultat pour l’Algérie, comme le croient certains. « Pas du tout, au contraire, c’est le Burkina qui est à l’avance, 3 à 2 on est devant, moi je suis ancien et je connais le football, ce sera aux Algériens de faire le jeu, c’est l’Algérie qui doit attaquer, et laissera des failles derrière pour nos attaquants, je pense tout de même que ça sera du 50/50. »
«On fait confiance aux joueurs, on est convaincus que la qualification est possible»
La FIFA, et après la mascarade du match aller, où le Zambien Sikazwe avait achevé les Verts, a préféré prendre un arbitre sénégalais pour officier le match retour, il s’agit de Badara Diatta, alors ce choix satisfait-il la FBF ? Sangaré répond : «Nous faisons entière confiance en les choix de la FIFA, ce n’est pas la CAF qui a désigné l’arbitre, c’est la FIFA, et nous lui faisons confiance, nous n’avons pas droit de remettre en cause des désignations d’arbitres, on fait confiance d’abord aux joueurs» et d’enchaîner :«Comme je vous l’ai dit, aller au Brésil, c’est le rêve de toute une nation, et de notre fédération, nous avons entière confiance en l’entraîneur, nous sommes convaincus que la qualification est possible. »
«L’Etat a mis tous les moyens à la disposition de Put et son staff»
Sangaré affirme que l’Etat burkinabé a mis à la disposition de son équipe tout ce qu’il faut pour réussir le stage, et donc attaquer le match retour contre les Verts de la meilleure des manières. « Nous préparons le match dans les meilleures conditions, nos autorités ont mis à notre disposition les moyens nécessaires, les moyens réclamés par l’encadrement technique, il n y a pas de problème de ce côté-là. »
«Voilà pourquoi on a choisi le Maroc comme lieu de stage»
Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur le lieu du stage de la formation du Burkina Faso.
Après avoir annoncé que l’équipe ira en Belgique pour préparer le match contre les Verts, la FBF a changé de cap pour opter finalement pour le Maroc, est-ce politique ? Ou juste un choix sportif ? Le président de la FBF rétorque : «Certainement, parce que ça représente les mêmes caractéristiques que l’Algérie, surtout à cause du climat, et puis même pour le voyage, quand on quittera le Maroc, on arrivera rapidement en Algérie.»
«C’est Paul Put qui décide de tout»
Il paraît même que le changement de lieu du stage, c’est Paul Put qui l’a décidé, même la date de la fin du stage qui a été retardée de 24h, ce serait lui, en tout cas c’est ce qu’affirme Sangaré qui avoue être à l’écoute des doléances de son coach, et que c’est lui le principal décideur. « Le changement de date comme le lieu du stage c’est lui, nous sommes à l’écoute de l’encadrement technique, L’encadrement a décidé que c’est suffisant, nous l’écoutons.»
«Il y aura des fans burkinabés à Tchaker»
On le sait, l’équipe nationale a été mal accueillie à Ouagadougou au match aller, la délégation algérienne a trouvé sur place un accueil froid qui avait déçu les responsables des Verts.
Un mois plus tard, le Burkina Faso doit se produira à Alger, ses joueurs arriveront au pays dans 5 jours environ, et forcément, il y a de l’appréhension dans l’air côté burkinabé, pas pour Sangaré qui se dit optimiste pour la qualité de l’accueil qui lui sera réservé. Pour lui, le président de la FAF fera ce qu’il faut. «J’ai entière confiance en mon grand frère Raouraoua, nous avons 300 étudiants burkinabés qui seront mobilisés pour venir soutenir l’équipe du Burkina Faso», a-t-il affirmé.
«Le stage a commencé le 11, on ne sait pas quand on arrivera à Alger»
Les Burkinabés ne veulent toujours pas communiquer la date de leur arrivée à Alger, ils mènent une guéguerre dans les coulisses, afin de se protéger, Sangaré, quant à lui, affirme qu’il fait la même chose que les Algériens lui avaient fait subir avant le match aller, pour lui, c’est la FAF qui a choisi cette méthode, il rappelle aussi que Put est le maître à bord, et que les lois de la FIFA l’autorisent à attendre les dernières 24h pour rallier le pays hôte. «On n’a pas encore la date exacte de la fin du stage. En tout cas, même quand l’Algérie est arrivée ici, nous n’avons été informés que 2 jours à l’avance, l’entraîneur peut changer à n’importe quel moment, il a déjà changé comme vous le savez pour le stage en le transférant de Belgique vers le Maroc, on vous préviendra, on les informera une fois tout sera décidé, ce qui est sûr, c’est que le stage a commencé le 11 novembre, et les règlements nous permettent de rallier l’Algérie au plus tard 24 heures avant la rencontre», a-t-il conclu.
S. M. A.