Pour rappel, avant le derby perdu face à l’USMH, le technicien helvétique avait demandé à son ancienne direction l’autorisation de rentrer chez lui en Suisse pour une période de 4 jours afin de régler quelques affaires. Chose à laquelle la direction a répondu par l’affirmative. La défaite lors du derby algérois a fait que le coach a maintenant été limogé et n’est plus le premier responsable de la barre technique du doyen des clubs algériens. D’ailleurs, selon les échos qui nous sont parvenus, le Suisse sera de retour à Alger aujourd’hui après quelques jours passés chez lui et devrait rencontrer très prochainement ses anciens dirigeants pour parler de la résiliation de son contrat à l’amiable. On assure que Geiger n’a pas encore reçu de notification écrite de la part du conseil d’administration pour confirmer son limogeage de la barre technique du Mouloudia. Les deux parties doivent donc se voir pour mettre fin à cette histoire une fois pour toutes pour que chacun puisse passer à d’autres occupations, notamment le président qui doit trouver un nouvel entraîneur à l’équipe lors des jours qui viennent. On s’attend à ce qu’aucune partie ne lâche facilement l’affaire et défende ses intérêts.

Selon une source généralement bien informée, nous apprenons que l’ex- coach mouloudéen n’attend que de rencontrer ses anciens dirigeants pour essayer de trouver un arrangement entre les deux parties afin qu’il regagne son pays. D’ailleurs, la même source affirme que l’ancien entraîneur de l’ESS veut une indemnisation de l’ordre de 6 mois de salaire, soit un peu plus de 70 000 €. Un montant assez important. D’un autre côté, la direction ne compte pas se plier aussi facilement aux exigences de son ancien entraîneur et n’a l’intention de lui octroyer que trois mois d’indemnité pour la rupture du contrat qui le lie au Mouloudia. Pour appuyer leur intention, les dirigeants révèlent que c’est mentionné noir sur blanc dans le contrat qu’en cas de limogeage, le Suisse toucherait trois mois de salaire en guise de compensation. De toute façon, tout sera plus clair lors de la réunion qui réunira les différentes parties, ce qui ne saurait tarder.

Le portier numéro1 du Mouloudia d’Alger s’est vu refuser le droit de s’entraîner avec le reste de ses équipiers. En effet, l’entraîneur intérimaire l’a renvoyé de la séance qui s’est déroulée hier à l’annexe du 5-Juillet. Pour se justifier, le manager a avancé comme argument le fait que son gardien soit arrivé avec 10 minutes de retard. Cependant, on ne comprend pas pourquoi lui interdire de s’entraîner alors que le concerné s’est expliqué sur les raisons de son retard. Malgré cela, Kaci Saïd l’a renvoyé et lui a interdit de s’entraîner. Une décision incompréhensible d’autant plus que Houari Djemili est un élément des plus sérieux et qu’il ne s’est jamais absenté sans justification ou bien soit arrivé en retard. Les deux poids, deux mesures continuent de faire leur loi au sein du club de la capitale.

Sayeh et Bouzidi absents

Le troisième gardien du vieux club de la capitale, Farès Boouzidi, ainsi que l’attaquant Réda Sayeh se sont illustrés par leur absence au cours de la séance d’entraînement d’hier.

Le groupe algérois s’est entraîné hier en début d’après-midi. La séance a commencé avec quelques tours de piste et des étirements. Puis, les joueurs ont fait des exercices avec ballon et un petit jeu entre les joueurs.

Match d’application 

Pour terminer la séance, le coach intérimaire a programmé une partie d’application en divisant le groupe en équipes de 6 et a organisé des parties d’application.

L’entraîneur des keepers algérois a enfilé les gants lors du match d’application. Avec le renvoi de Djemili et l’absence de Bouzidi, le club s’est retrouvé en manque de gardiens de but, ce qui a obligé Tarek Nouioua à prendre part à la partie pour compléter l’une des équipes.

Le président du comité de supporters ainsi qu’un responsable de la SSPA nous ont rendu visite hier dans nos locaux pour nous donner des explications sur l’histoire de Mustapha Doumi et apporter la lumière sur cette affaire. Mr Doumèche a pris la parole et affirme : «Primo, nous n’avons pas de droit sur les quotas de chaque équipe. C’est le directeur du stade qui se charge de ça. Doumi est venu nous voir et nous l’avons reçu. Il nous a parlé de fair-play et de réconciliation. Maintenant, quand on voit la banderole accrochée au stade, on se rend compte qu’il ne faisait que raviver les tensions car il veut gagner la sympathie des supporters sur notre dos. A présent, nous nous sommes rendu compte que cette personne est venue déstabiliser le club en lançant des rumeurs. Il nous a trompés, car on croyait que c’était un membre du comité d’El-Harrach. Les dirigeants harrachis sont venus nous voir après pour qu’on parle du match. Il y avait Maddour et le secrétaire général qui sont des gens bien. On leur a dit, vous ne venez pas chez nous et on ne vient pas chez vous. Chose qu’ils ont acceptée le plus normalement du monde. Je vous assure que comme les supporters d’El-Harrach sont rentrés à Bologhine, on rentrera à El-Harrach. Mouloudéens, restez unis !»

I. Z.