Lundi dernier, le responsable de la cellule communication de la Fédération algérienne de football, Adel Hadji, est devenu papa pour la première fois d’un petit garçon qu’il a prénommé Mohamed Souhil.

Ayant appris la nouvelle, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic n’a pas hésité à prendre son téléphone et appeler Hadji pour le féliciter. Mais quand il lui a demandé quel était le prénom du petit garçon, Halilhodzic n’a pas manqué de lui montrer sa déception : «Franchement, je suis déçu. Je pensais que tu allais l’appeler Vahid (Ouahid), et toi tu lui as donné un autre prénom. Adel Hadji répliqua : «Vous savez coach, je suis prêt tout de suite à me rendre à la mairie et à changer son prénom si vous me donnez juste un mois de votre salaire.» Un autre membre du staff a fait savoir au coach des Verts qu’«avec un mois de votre salaire, même si j’ai une fille, je la prénommerai Ouahid.» C’est dire que Vahid Halilhodzic veut son hériter en Algérie.     

«C’est peut-être ma dernière avec les journalistes algériens»

N’ayant pas animé de conférence de presse depuis le match face au Mali au stade Mustapha Tchaker de Blida, Vahid Halilhodzic s’est dit, dans un premier temps, content de revoir les journalistes algériens : «Vous m’avez manqué, vous savez», a-t-il lancé. Il faut dire que, tout au long de sa conférence de presse, l’entraîneur national n’a pas manqué de faire de l’humour, comme à son habitude. D’ailleurs, à la fin de son intervention, il ne manquera pas de signaler : «Peut-être bien que c’est la dernière fois que j’aurais à vous rencontrer. Vous comprenez bien maintenant pourquoi je suis aussi gentil avec vous, aujourd’hui.»  

«Je suis serein et j’ai fait le guignol avec mes joueurs»

Comme à son habitude, à la fois spontané et franc, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic n’a pas manqué de préciser qu’il n’a pas hésité à faire le guignol avec ses joueurs dans la soirée de jeudi : «Et bien je suis serein, d’ailleurs j’ai même chanté et dansé sur les chansons de Khaled. En fait, j’ai fait le guignol et tout le monde a participé à la fête, qu’ils soient joueurs, membres du staff, cuisiniers et même les policiers présents avec nous à Sidi Moussa.»

«J’étais con quand j’étais joueur»

Pour les journalistes, assister à une conférence de presse de Vahid Halilhodzic est tout simplement un vrai régal. En effet, le Bosnien ne mâche pas ses mots et cela même quand ça concerne sa personne : «Vous savez, quand j’étais joueur, lors d’une Coupe du monde avec mon pays, le sélectionneur décidait de me reléguer sur le banc de touche, et bien, voyez vous, lorsqu’il me faisait rentrer, je ne faisais rien, je marchais sur le terrain, je boycottais, quoi. En fait, j’étais con et je le reconnais.»

«Mon attaché de presse, je le vois une fois tous les 6 mois»

Il ne se passe pas une conférence de presse sans que Vahid Halilhodzic  titille son attaché de presse. Hier, évoquant certains articles parus dans la presse, l’entraîneur national dira : «Vous savez, je ne lis pas les journaux. D’ailleurs, mon attaché de presse, que j’ai devant moi, je le vois une fois tous les six mois du fait qu’il travaille à la fédération et pas seulement avec moi. Mais bon, il y a des personnes quand même qui me disent ce qui a été écrit surtout lorsqu’il s’agit de bêtises ou de méchancetés gratuites.»

«Faire un marquage sur Messi, c’est l’attacher avec des chaînes»

Souvent Vahid Halilhodzic aime bien parler de stars étrangères ou d’exemples à l’étranger pour faire passer son message. Hier, il a expliqué qu’il est difficile de faire des marquages stricts sur un joueur. Souvent, la meilleure façon de le faire, c’est que le groupe soit solidaire défensivement. Il n’a pas manqué d’ailleurs de donner l’exemple de Messi : «Avez-vous déjà vu un défenseur réussir un marquage individuel sur Messi, ce n’est pas possible. Pour faire un marquage sur Messi, il faut tout simplement l’attacher avec des chaînes, c’est la seule façon d’être sûr qu’il ne portera aucun danger.»

 «Pitroipa a failli même dribbler le photographe derrière les bois»

Vahid Halilhodzic sait pertinemment que l’équipe du Burkina Faso renferme de très bons attaquants, vifs, rapides mais aussi très technique : «Vous avez vu Pitroipa lors du match aller, il avait beaucoup de facilités à dribbler et à pénétrer notre défense. D’ailleurs, dans une de ses actions, il a dribblé tout le monde, aucun de nos défenseurs n’a pu le stopper, il partait tellement vite qu’il a même dribblé le photographe derrière les bois.»

«Votre Premier ministre est très sympa»

Comme tout le monde le sait, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a rendu visite à la sélection nationale à Sidi Moussa jeudi en fin de matinée et a déjeuné avec les joueurs : «Personnellement, je trouve votre Premier ministre très sympathique. Il nous a transmis le message du président de la République et sa visite nous a fait énormément plaisir.»

«Les Ivoiriens m’ont appelé pour me souhaiter bonne chance»

En 2009, Vahid Halilhodzic avait réussi à qualifier la Côte d’Ivoire pour la Coupe du monde 2010 qui a lieu en Afrique du Sud en réussissant un parcours sans faute. Mais suite à la défaite face à l’Algérie lors de la CAN en Angola en quart de finale, Vahid Halilhodzic a été limogé de son poste d’entraîneur. Hier, lors de la conférence de presse, il a fait savoir qu’il entretenait toujours de très bonnes relations avec certains dirigeants, membres du staff et même joueurs ivoiriens : «Au cours de ces derniers jours, des dirigeants et même des joueurs m’ont appelé pour me souhaiter bonne chance pour le match du 19 novembre. Ils m’ont fait savoir qu’ils souhaiteraient me voir au Brésil faire une Coupe du monde après avoir raté celle de 2010. Leurs messages m’ont beaucoup touché.»