Autrement dit, il ne viendra ni à la JSK ni à l’ESS. Les responsables de ces deux clubs ont pris attache avec lui, mais l’ancien pensionnaire de Bochum préfère poursuivre son aventure avec le club tunisien, et cela, malgré les problèmes auxquels il est confronté ces dernières semaines. Il a tenu à souligner sur son compte Twitter qu’il est honoré par l’intérêt du club kabyle.
Sa rencontre avec le président Hannachi et le président de la section football, Yazid Yarichène, qui a eu lieu à Tunis, a ouvert la voie à toutes les supputations, surtout après ses messages sur Twitter la semaine dernière dans lesquels il se dit qu’il est honoré par l’intérêt de la JSK et que le président Hannachi a été franc avec lui. Mais, contre toute attente, il a annoncé hier qu’il restera à l’Espérance de Tunis, tout en précisant que l’intérêt de la JSK l’honore. Même s’il n’est pas en odeur de sainteté avec ses dirigeants, ce qui lui a valu de ne pas être utilisé par son entraîneur, Antar Yahia ne veut pas rompre son contrat avant la fin de la saison actuelle. Il perçoit un salaire de plus de 500 millions de centimes par mois et il sait qu’aucun club algérien n’est en mesure de lui offrir un tel salaire. Si les dirigeants kabyles, à savoir le président Hannachi, et le président de la section football, Yazid Yarichène, lui ont fait part de l’intérêt qu’ils lui portent lors de la discussion qu’ils ont eue avec lui dans la capitale tunisienne, ils n’ont pas abordé le volet financier. Ils voulaient sans nul doute lui arracher son accord de principe avant de passer aux choses sérieuses. Mais avec la dernière sortie d’Antar Yahia, les dirigeants kabyles seront dans l’obligation d’explorer d’autres pistes pour renforcer leur compartiment défensif.
N. Boumali