Même s’il a avoué que le cas de son gardien numéro un qui ne joue toujours pas l’inquiète, rien ne dit qu’il s’aventurera à changer son gardien dans un match aussi important que celui face au Burkina Faso, qualificatif pour le Mondial 2014. Le cas de Mbolhi remonte à plusieurs mois puisqu’à l’exception du temps de jeu dont il a bénéficié lorsqu’il était au GFCO Ajaccio, il n’a pas joué depuis son départ de Bulgarie, mais comme le poste de gardien de but est très sensible, le risque n’est pas permis, le sélectionneur national lui accordait à chaque fois sa confiance et cela malgré sa méforme. A moins de 48 heures du match retour barrage face au Burkina Faso, certains pensent que le coach bosniaque pourrait pour une fois «surprendre», en laissant ce mardi sur le banc Mbolhi, auteur d’une piètre prestation au match aller, mais cette éventualité est moins plausible. Le sélectionneur national réfléchira mille fois avant de s’aventurer à changer son gardien dans un match qualificatif pour la Coupe du monde qui retient en haleine les 40 millions d’Algériens. Il sait que s’il décide à apporter un changement dans les bois, celui qui remplacera Mbolhi sera soumis à une pression terrible, ce qui ne lui facilitera pas sa tâche. Et comme dans une rencontre pareille, le gardien doit la débuter sans pression, il apparaît clairement que Mbolhi a un avantage par rapport aux autres gardiens puisqu’il est habitué à jouer avec l’équipe nationale. C’est ce qui plaide pour son maintien dans le onze titulaire, en dépit de son manque de compétition. Le staff technique de l’équipe nationale l’a soumis à un programme spécifique depuis qu’il a rallié le centre de Sidi Moussa. Ce ne sera pas donc une surprise, si Vahid le titularise encore ce mardi face au Burkina Faso, la surprise, c’est qu’il le laisse sur le banc.
N. Boumali