L’attaquant algérien de l’ES Tunis, Youcef Belaïli, pourrait bien atterrir à Montpellier dès cet hiver, après sa rencontre mercredi à Tunis avec les émissaires du club français, venus spécialement le superviser contre le CSS en championnat.

En effet, les émissaires de Montpellier ont fait le déplacement dans la capitale tunisienne à l’occasion du match  retard disputé à Rades mercredi entre l’EST et le CSS pour voir à l’œuvre l’attaquant algérien dans la perspective de l’engager dès l’ouverture du mercato hivernal. Le club du Sud-Ouest français, menacé de relégation, veut renforcer son secteur offensif dans le but de réussir un bon parcours lors de la seconde phase de championnat. Les qualités physiques et techniques de l’ex-joueur du MCO n’ont pas laissé indifférents les responsables de Montpellier, qui se sont bien renseignés sur le joueur avant d’envoyer leurs émissaires à Tunis.

Il a été recommandé par Courbis

Au fait, c’est l’ex-entraîneur de l’USMA et actuel coach de Montpellier, Rolland Courbis, qui a recommandé aux responsables montpelliérains le joueur algérien. L’expérience de Courbis en Algérie lui a permis de mieux connaître  Belaïli, même si ce dernier joue depuis presque deux saisons à l’EST.

A travers ses relations, le consultant de RMC a pu dégager une idée précise sur l’ex-joueur de la sélection olympique. Un joueur pétri de qualités techniques, qui a énormément progressé depuis son arrivée à l’EST. D’ailleurs, il a été pour beaucoup dans le parcours réalisé par l’EST dans la Champions League africaine, même si les Sang et Or ont été éliminés en demi-finales par Orlando Pirates.

Le joueur n’a plus la tête en Tunisie

Les performances de Belaïli ont amené les dirigeants de l’EST à lui proposer la prolongation de son contrat jusqu’en 2016, mais l’ex-joueur du MCO a refusé la proposition. Chose qui n’a pas plu aux responsables de l’EST, qui ont commencé à lui mettre les bâtons dans les roues dans le but de lui faire changer d’avis, mais le joueur n’a rien voulu savoir. Belaïli, dont le contrat expire en juin 2014, envisage d’aller embrasser une carrière professionnelle en Europe, surtout lorsqu’on sait qu’il ne manque pas de propositions. Le joueur qui a perdu ces dernières semaines sa place de titulaire à l’EST, à cause de son refus de prolonger son contrat, n’a plus la tête dans le championnat tunisien.

Les émissaires montpelliérains lui ont fait deux propositions

Notre source nous a fait savoir que les émissaires de Montpellier ont rencontré le joueur et son père et ils ont  ouvert les négociations. Ils ont fait deux propositions au joueur. La première qui consiste à ce qu’ils négocient eux-mêmes sa lettre de transfert avec leurs homologues de l’EST et dans ce cas de figure le joueur touchera un salaire bien précis. Alors que la seconde proposition consiste à ce que le joueur négocie lui-même sa libération et dans ce cas de figure son salaire sera plus élevé que celui de la première proposition.

Son entrevue avec son agent sera décisive

L’agent de Belaïli, qui s’occupe des affaires du joueur, n’a pu rencontrer les émissaires du club français mercredi à Tunis pour avoir raté le vol, il s’est déplacé hier dans la capitale tunisienne pour rencontrer Belaili et  étudier avec précision l’offre de Montpellier. La rencontre entre les deux hommes sera décisive et conditionnera le départ ou non de Belaïli à Montpellier.

Le Mondial 2014 est un de ses objectifs

Le nom de l’excellent joueur de l’EST  avait circulé ces derniers mois pour éventuellement être sélectionné avec les Verts, mais le sélectionneur national en a décidé autrement. Les choses peuvent évoluer d’ici là, surtout que six mois nous séparent encore de ce grand événement footballistique planétaire. Les portes de l’EN restent grades ouvertes et Belalïli sait pertinemment qu’il va amorcer un virage important dans sa carrière. Toute décision prise sera importante. Aller à Montpellier reste une belle opportunité, surtout dans le cas où il apporterait le plus escompté. Ses prestations pourraient bien amener le sélectionneur national à le convoquer pour le match amical du 5 mars prochain. Tout reste possible, surtout lorsqu’on sait que l’EN a besoin de joueurs percutants devant qui savent provoquer les défenses adverses.

K. H.