Boucherit à la JSK, Boulhabib pose ses conditions : «On doit d’abord recruter un récupérateur»

Le milieu Antar Boucherit n’a pu récupérer sa lettre de libération hier.

Pensant qu’en renonçant aux 4 mensualités que lui doit sa direction, selon les dires d’un responsable de la JSK, il récupérerait sans aucun problème le fameux document qui lui permettra d’opter pour le club de son choix, il a déchanté après sa rencontre avec ses dirigeants. Il s’est présenté, en effet, hier, au siège du club pour tenter de trouver un accord avec ses dirigeants, mais il est reparti bredouille. Ses dirigeants lui ont fait clairement savoir que s’ils ne recrutent pas un joueur capable de combler son départ, ils ne le libéreront pas. Son insistance à leur faire changer d’avis a été vaine. Bien qu’il leur ait dit qu’il n’a plus le moral pour poursuivre son aventure avec les Sanafir, ses responsables se sont montrés intransigeants. Joint hier en fin d’après-midi, le directeur général de la SSPA/CSC, Mohamed Boulahbib, répond sans aucune gêne : «La direction du CSC a pris la ferme décision de ne libérer Boucherit que si elle trouve un milieu récupérateur. On ne peut pas libérer un joueur tant qu’on n’a pas trouvé un joueur qui le remplacera.»

«Tout sera clair d’ici vendredi»

Le milieu des Sanafir sera fixé sur son avenir avec le CSC d’ici vendredi. C’est ce que nous a confié Boulahbib au cours de la discussion que nous avons eue avec lui hier en fin d’après-midi. «En principe, on tranchera sur le cas de Boucherit d’ici vendredi. On est à la recherche d’un milieu récupérateur, si on parvient à trouver quelqu’un susceptible de suppléer son départ, on lui remettra sa lettre de libération, sinon on sera obligés de le garder. C’est un titulaire indiscutable et on ne peut pas le lâcher sans qu’on engage un élément capable de le remplacer», a expliqué Boulahbib.

«Sa libération coûtera plus de 600 millions»    

Dans le cas où la direction des Sanafir décide de libérer Boucherit, elle lui exigera de lui ou du club souhaitant le recruter de racheter sa lettre de libération. Même si Boulahbib n’a avancé aucun montant, il a précisé que sa lettre de libération dépassera les 600 millions de centimes. «La lettre de libération de Sameur nous a coûtés 600 millions de centimes. Et comme Boucherit est mieux coté que lui, il est tout à fait normal que sa lettre de libération soit plus chère que celle de Boucherit. Je ne suis pas le père Noël pour que je le laisse partir gratuitement», a expliqué Boulahbib, qui a tenu à ajouter que la direction du CSC ne doit rien à Boucherit, comme le laissent entendre certaines personnes. Pour lui, il n’a pas encore touché la mensualité du mois de décembre, et le CSC, comme toutes les entreprises, ne paye ses joueurs qu’à la fin du mois. Il est clair que si jamais les dirigeants des Sanafir prennent la décision de ne pas bloquer leur milieu récupérateur, les responsables kabyles seront obligés de dépenser plus de 700 millions de centimes uniquement pour racheter la lettre de libération de Boucherit.

Mohamed A.             

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