Il faut se rattraper le plus vite possible et ce n’est pas en pleurnichant qu’on y parviendra.

 

- Le groupe a-t-il retrouvé sa sérénité après la dernière défaite face à l’USMA ?
- Oui, on a déjà oublié cette défaite, car il ne sert à rien de se lamenter là-dessus. Le plus important maintenant, c’est de réagir et de bien préparer notre prochain match contre le CRBAF. Je crois que tout va bien.
- Vous dites que tout va bien, alors que vous venez de perdre un match important…
- Si je dis que tout va bien, ça ne veut pas dire que la défaite ne nous a pas fait mal. Mais des joueurs responsables doivent savoir comment créer de bonnes conditions de travail pour bien préparer le prochain match, car le parcours ne s’arrête pas sur cette défaite à Blida. Nous avons tourné cette page, mais nous n’avons pas oublié d’en tirer les leçons. Comme je viens de vous le dire, il faut se rattraper le plus vite possible et ce n’est pas en pleurnichant qu’on y parviendra.
- Mais ça ne sera pas facile pour vous, en ce sens que vous allez encore une fois jouer à Sétif, non ?
- Je pense que tous les matchs sont difficiles. Jouer à Sétif ou à Aïn Fakroun, ça ne change pas grand-chose. Il faut faire en sorte de retrouver la confiance après cette dernière défaite qui nous a fait très mal, et pour ce faire, il va falloir réagir et garder les trois points a Sétif, pour rester toujours collés au peloton de tête.

- Ce qui a caractérise la phase aller, c’est que beaucoup d’équipes gagnent à domicile, ce qui n’est vraiment pas le cas de l’ESS. Comment voyez-vous vos chances par rapport à cela ?
- C’est vrai, il y a beaucoup de victoires à domicile et c’est qui fait que ce championnat reste équilibré. Mais cela nous oblige à aller chercher des points à l’extérieur pour ne pas perdre du terrain par rapport aux autres équipes. Je crois que nous chances restent intactes, rien n’est encore joué.
- On a parlé de la défaite face à l’USMA, mais on n’a pas signalé que vous n’y étiez pas. Comment avez-vous pris les choses ?
- Ce sont les choix de l’entraîneur qu’on se doit de respecter. N’importe quel joueur aimerait jouer, mais il n’y a que l’entraîneur qui peut choisir les éléments sur lesquels il peut compter. Il est vrai que je peux être en colère quand je ne joue pas, je trouve cela normal, mais cette colère ne doit pas dépasser les limites, car cela peut me nuire et nuire en même temps au groupe. Il faut donc savoir se montrer patient et attendre sa chance.
- Il paraît que vous allez être aligné d’entrée contre le CRBAF. Le confirmez-vous ?
- Je pense qu’il est encore tôt de parler de cela, c’est l’entraîneur qui va décider de cela dans les heures qui viennent. On va voir si je serai titulaire ou non, mais en attendant, je dois travailler et faire comme si j’allais jouer, car je dois me tenir prêt face à une telle éventualité. Le plus important, c’est de donner le plus qu’on attend de moi dans le cas où je ferais partie du onze rentrant.
- Votre prochain adversaire vient de frapper très fort à domicile où il a gagné. Ça vous impressionne…
- Non, pas du tout. Les matchs ne se ressemblent pas, mais une chose est sûre, le CRBAF se porte bien ces derniers temps et va tenter de confirmer sa dernière victoire. De notre côté, on croit en nos moyens et on va tout faire pour gagner ce match.

 

Madoui : «J’assume ma responsabilité»

Le technicien de l’ESS a bien accepté avant-hier de nous accorder un peu de son temps précieux afin de répondre à quelques-unes de nos questions. Celles-ci tournaient principalement autour du prochain match face au CRBAF jugé crucial par le coach. Aussi, ce fut l’occasion pour nous de revenir sur le dernier revers concédé à Blida qui a fait couler beaucoup d’encre.
«La défaite face à l’USMA est méritée»
Avant de s’étaler sur cette prochaine rencontre très attendue face à l’USMA, il était important d’avoir les impressions du coach Madoui sur le dernier revers essuyé à Blida, lui qui a préféré garder le silence depuis le début de la semaine. «En tant que technicien, j’avais besoin d’un temps de réflexion afin de faire le débriefing de ce match dans ma tête. Il faut l’avouer, nous méritions de le perdre, nous n’avons pas fait grand-chose pour les arrêter. Certains m’ont reproché d’opter pour un schéma défensif, mais ce n’était pas le cas. Ce sont les joueurs mis sous pression qui ont reculé. Je ne veux rejeter la faute sur personne, car je suis le premier responsable de l’équipe et donc le premier à blâmer en cas de mauvais résultats. Cette défaite, je l’assume.»
«Le retour de Ziti nous fera du bien»
Pour ce match, l’équipe de l’ESS devrait bénéficier du retour de Ziti qui était absent face à l’USMA, en raison de blessure. «Ces deux éléments sont des joueurs très importants pour l’équipe. Quand Ziti est sur le terrain, l’équipe joue bien. Maintenant, c’est à lui de se donner à fond pour ce match, car il ne suffit pas d’avoir du talent pour gagner un match. Cela s’applique aussi à l’ensemble de l’effectif. Tous ceux qui fouleront le terrain, samedi, doivent se donner à fond.»
«Je ne peux pas changer un joueur à chaque fois qu’il est critiqué»
Aussi, la question que se posent les observateurs concerne le poste de défenseur central. Depuis le match face au CSC, Benabderahmane n’est pas épargné par les critiques, c’est pour cette raison que nous avons décidé de poser la question au coach. «Je ne peux pas changer un joueur à chaque fois qu’il est critiqué, sinon je n’aurai plus personne. Il ne faut pas oublier que c’est le même joueur qui était aligné depuis le début de saison et l’équipe a gagné beaucoup de rencontres, et aujourd’hui on le descend en flammes. Moi, je suis pour soutenir mes joueurs dans les moments difficiles.»
«Nous avons un œil sur les jeunes espoirs»
La politique de l’ESS pour cette saison charnière est de faire participer les jeunes espoirs au maximum de matches. «Je l’ai toujours dit, nous gardons un œil sur cette jeune catégorie. Nous essayons, à chaque fois que l’occasion se présente, de leur procurer du temps de jeu en équipe première. Mais il faut le mériter, ici on ne fait pas de cadeau, les joueurs doivent savoir qu’il faut travailler dur pour mériter sa place.»

K. A.

 

Travail sur balles arrêtées en fin de séance
 En fin de séance d’entraînement, le staff de l’ESS a prolongé l’entraînement pour quelques-uns de ses cadres. Djahnit,Ziti et Gourmi ainsi que d’autres éléments ont pris part à des exercices de coups de pied arrêtés. 

 

Le coach responsabilise ses cadres
 En marge de la séance alors que la plupart avaient déjà quitté le stade, Madoui, devant les vestiaires, a eu une longue conversation avec trois de ses éléments. Il s’agit du revenant Ziti, Djahnit ainsi que Gourmi. La discussion a concerné principalement le prochain match face au CRBAF. Le coach a tenu à responsabiliser ses cadres pour qu’ils l’assistent sur le terrain, samedi.

 

Bouster contesté par Le CRBAF

24h seulement après avoir su le nom de l’arbitre de ce ESS-CRBAF, les Chaouis sont vite montés au créneau en contestant la désignation de Bouster pour le match de samedi. Un comportement qui a quelque peu irrité les Ententistes. Beaucoup restent convaincus qu’en contestant la désignation de Bouster, les Chaouis ne cherchent qu’à déclencher une guerre psychologique quelques heures avant le coup d’envoi de la partie. Cette stratégie a pour but d’intimider le directeur de jeu et d’exercer une pression supplémentaire afin de l’influencer dans ses décisions. Les Chaouis ont trouvé comme prétexte quelques matches perdus la saison passée, dirigés par Bouster. Ils estiment qu’ils ont été marginalisés. Il est clair que les Chaouis ont d’autres intentions derrière la tête en dénonçant la désignation de Bouster, histoire de le déstabiliser avant que le match n’ait commencé.