Le sélectionneur de l’équipe nationale algérienne, Vahid Halilhodzic, a estimé lundi, que son expérience avec l’équipe d’Algérie est "la plus intense dans sa carrière"
"L’expérience que je vis avec l’Algérie est peut-être plus intense. Etre entraîneur de l’Algérie, ce n’est pas toujours un cadeau. Il faut avoir un sacré caractère, et une certaine conviction dans ce que l’on fait. La pression est énorme, et je suis un étranger à la tête de leur équipe nationale. Ce n’est pas toujours facile." a déclaré Halilhodzic au micro de Fifa.com
A la tête de la sélection algérienne depuis juillet 2012, le technicien bosnien a réussi à qualifier les Verts au mondial brésilien prévu du 12 juin au 13 juillet prochain.
Pour l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, diriger l’Algérie est un "honneur", mais aussi une " grosse responsabilité".
" (...) J’ai beaucoup de respect pour l’Algérie parce qu’être sélectionneur d’un pays comme ça, c’est un honneur. Mais aussi une grosse responsabilité. Là-bas, je suis critiqué. Même si je devenais champion du monde, je serais critiqué. J’ai du mal à comprendre cela mais c’est comme ça", a t-il souligné.
En dépit de la pression énorme qui pèse sur lui, le coach des Verts est bien déterminé et n’a peur de rien .
" Quand vous faites ce métier, il faut avoir des convictions. Il faut savoir être à l’écoute des autres, mais c’est toi qui décide sur le plan sportif. Et là-dessus, je suis assez déterminé. Je n’ai peur de rien. J’aime la pression, cela veut dire qu’il y a un bon match à jouer, et non une rencontre pour la 15ème place de tel ou tel championnat", a t-il dit.
"La tension n’existe que dans des matches de Ligue des champions ou de Coupe du Monde, et c’est pour celle-là que je vis et que je travaille. Je suis très respectueux du football. C’est ma foi. Il m’a de temps en temps fait souffrir, mais il m’a aussi beaucoup donné. Je lui suis redevable." a-t-il ajouté.
Au mondial-2014, l’Algérie a hérité du groupe H avec la Belgique, la Russie et la République de Corée.