- Vous aviez souffert pour passer aux 1/4 de finale. Quel est votre sentiment ?
- Ces difficultés on les a prévues, car, quand on arrive à ce stade de la compétition, toutes les équipes en lice deviennent ambitieuses, et ce, quel que soit le palier où elles évoluent. Pour ce match contre Magra, le fait d’avoir encaissé un but rapidement, nous a mis dans une situation inconfortable. Il y a surtout l’attitude des joueurs de Magra qui tombaient par terre au moindre contact, en profitaient pour perdre du temps.
- Il y a eu aussi des ratages…
- C’est ce qui fait le charme du football. Pendant presque toute la partie, on avait des possibilités de marquer ce but égalisateur. Que ce soit Kouriba, Benyettou, Chérif ou moi, on avait tous eu la balle du but dans les pieds, malheureusement on a été malchanceux.
- Comme sur ce tir qui est renvoyé par le poteau…
- Ah oui ! Moi, je voyais le ballon dans les filets, j’étais frustré de rater cette occasion, car j’avais du mal à voir nos supporters faire ce lointain déplacement pour rentrer à la maison assez tristes. Dieu soit loué, à la fin du temps réglementaire, Dagoulou a réussi à égaliser. Après, la série de tirs au but nous a souri.
- En ratant le penalty, aviez-vous eu peur d’être à l’origine de l’élimination de l’équipe ?
- Franchement, non, car je ne l’ai pas fait exprès. Avant de tirer mon penalty, j’ai vu, sur celui qui a été marqué par Hichem Chérif, que le gardien de Magra anticipait, alors j’ai décidé de marquer un petit temps d’arrêt avant de placer la balle. Ce coup n’a pas marché, car il n’a pas bougé. Pour la petite histoire, lorsque le joueur de Magra s’apprêtait à exécuter le cinquième penalty, Bouterbiat, qui était à côté de moi, a demandé à l’entraîneur qui sera le sixième tireur ?» Je lui ai répondu : «Il n’y aura pas de sixième tireur, car le joueur de Magra va le rater.» Finalement, ce scénario s’est produit. On est contents d’avoir arraché cette qualification.
- Quand une équipe se qualifie dans la douleur, souvent par superstition, on dit que c’est de bon augure pour une éventuelle consécration ?
- En coupe, il est inutile de sortir de grands matches, car les gens ne se souviennent que des noms des deux finalistes et, bien entendu, de l’équipe qui la remportée. On a le sentiment que cette saison, la coupe nous veut réellement, on fera le maximum pour concrétiser ce rêve qui n’est pas seulement celui des joueurs, mais de tous les Oranais.
- Pour un joueur qui n’a vécu ni finale ni consécration, qu’est-ce que cela représente ?
- Quand je vois l’ambiance de la finale à la télévision, assis sur mon canapé, , je n’ai qu’une seule envie, la vivre sur le terrain. Peut-être que j’aurai l’opportunité de la jouer dès cette saison avec le MCO. Maintenant, on croise les doigts pour hériter d’un tirage au sort abordable pour les deux prochains tours.
M. S.
Bourzama : «Il y a eu juste un petit malentendu avec le coach»
Sorti avant la fin de la première mi-temps, Chafik Bourzama dément s’être accroché violemment avec son entraîneur. «Franchement, je me demande d’où a-t-on sorti cette histoire ? C’est vrai, il y a eu des petites palabres avec l’entraîneur, mais je n’y étais pour rien. Même lui a reconnu devant les joueurs qu’il s’est un peu emporté. On a voulu gonfler un simple malentendu. Je ne suis pas un type à problèmes. L’ancien entraîneur, Solinas, faisait jouer Hichem Chérif, un attaquant, à ma place, mais je n’ai jamais contesté son choix», expliquera Bourzama, que nous avions joint hier en début d’après-midi à propos de ce qui s’est passé dans le vestiaire du stade de M’sila à la mi-temps du match face à Magra, vendredi.
Voulait- il jouer à gauche ?
Aligné au poste d’arrière gauche, Bourzama montrait des signes de démobilisation avant le coup d’envoi. Selon l’un des accompagnateurs de l’équipe, à M’sila, ce défenseur n’avait pas le moral pour jouer. «Certainement qu’il ne voulait pas jouer au poste d’arrière gauche», soufflera notre interlocuteur. Benchadli, après l’avoir remplacé par Beradja, lui a fait la remarque suivante : «Tu aurais dû me dire que tu ne veux pas jouer à gauche, plutôt que de faire la tête.» Une remarque qui a un peu vexé le joueur, d’où la prise de bec avec son coach, avant que les choses ne rentrent dans l’ordre.
M. S.
A propos des bilans
Il y a une semaine, dans une réunion du conseil d’administration, afin d’accélérer l’ouverture du capital bloquée par la non-présentation des bilans financiers des présidents qui se sont succédé à la tête du club, depuis la création en 2010 de la SSPA/MCO, les membres du C/A ont proposé que les bilans ne soient pas forcément validés par le commissaire aux comptes désigné par le club, pourvu que le bilan financier soit visé par un expert-comptable. Cette mesure est prise dans le but de faire avancer le processus d’ouverture du capital et permettre, par conséquent, à des investisseurs d’intégrer le capital de la société et, pourquoi pas, encourager la direction générale de Naftal qui avait signé un protocole d’accord de s’engager officiellement pour un contrat de partenariat avec le club phare de l’Ouest.
M. S.
MCO-ESS à 15h
La rencontre de championnat entre le MCO et l’ESS, prévue ce samedi, se déroulera à 15h.
Maghnia s’est excusée
Ce mardi, le MCO devait affronter l’Itihad Maghnia qu’entraîne actuellement Nechniche (ancien joueur du club), mais, finalement, ce club s’est excusé de ne pouvoir se déplacer à Oran, étant donné qu’un match amical contre avec un autre adversaire était programmé bien avant. Hier, on était à la recherche d’un sparring-partner pour remplacer l’IRM. Finalement, le MCO va affronter le GC Mascara, ce mardi, à Zabana.
Djebbari était hier à Alger
Invité par la chaîne Canal Algérie pour son émission hebdomadaire, Youssef Djebbari était hier à Alger. Il devait parler de l’actualité de son club dans cette émission, qui est diffusée chaque dimanche soir.
Reprise ce matin
C’est ce matin que l’équipe reprendra le chemin des entraînements, avec en perspective la préparation de la réception de l’ESS ce samedi. Auréolé par leur qualification aux quarts de finale de la coupe, les Oranais espèrent mettre fin à la série de victoires de l’Entente à Oran.
Condoléances
Très peiné par la disparition du père de Nasreddine Drid, son ami Smaïl Younsi lui présente ses sincères condoléances et prie Dieu le miséricordieux d’accueillir le défunt dans Son vaste paradis.
Non convoqués, ils pensent être victimes d’une injustice
Les plaignants ont-ils raison ?
Par M. Stitou
Souvent, quand un élément n’est pas retenu dans les 18, il pense qu’il est victime d’une injustice de la part du staff technique et, faute d’informations précises, on donne tort aux entraîneurs d’avoir écarté de la liste tel ou tel joueur.
La semaine passée, une affaire a défrayé la chronique au MCO, la non-convocation de Chemsedinne Nessakh, alors qu’il prétend être tombé malade (intoxication alimentaire), mercredi, jour qui coïncidait avec l’ultime séance d’entraînement avant la communication de la liste des convoqués. Le manager du club, Haddou Moulay, avait tenté de le joindre au téléphone, mais il ne répondait pas. Ce n’est qu’au milieu de l’après-midi, après établissement de la liste, que Nessakh s’est manifesté pour informer la direction qu’il serait tombé malade. C’était trop tard. Toutefois, ce que les supporters ignorent, c’est que cet élément avait raté la première séance, celle de lundi matin, où le groupe avait travaillé l’endurance physique. Il s’est présenté à celle de l’après-midi et le lendemain pour le match d’application. A signaler qu’il était absent dimanche à la reprise, mais, en raison des intempéries, la séance a été annulée, ce qui fait que son absence est passé inaperçue. «Après, on est surpris de lire dans la presse que le staff technique aurait dû le convoquer. S’il l’a fait, comment vont réagir les autres joueurs ?» affirme un des dirigeants du club.
Le cas Fedal
Autre cas de joueur qui se plaint d’être marginalisé, Mohamed Fedal, lequel rate souvent, pour des motifs futiles, des séances pendant la semaine, mais après, il se plaint via son entourage de marginalisation. Certes, Fedal ne bénéficie pas de la confiance de ses entraîneurs, ni de celle de la direction. Toujours est-il qu’en s’absentant régulièrement et sans raison, il s’est écarté de lui-même de la liste des convoqués. «Moi, je ne convoquerai que les joueurs qui sont assidus à l’entraînement», avait averti, lors d’un récent entretien, Djamel Benchadli, qui espère que la direction prendrait en considération les rapports sur le comportement des joueurs fautifs. Après tout, la discipline est le meilleur gage de réussite pour une équipe, malheureusement, au MCO, on continue à fermer les yeux sur les nombreux écarts de discipline pendant toute la saison.
M. S.