- Parlez-nous de la victoire acquise à Oran…
- C’est une victoire importante aussi bien pour l’équipe, qui conserve sa place au classement, que pour les joueurs qui voient ainsi leur moral gonflé à bloc. Battre le MCO est déjà une prouesse.
- Comment se fait-il que l’ESS soit passée à côté lors de la seconde manche ?
- Lors de la seconde manche, l’équipe n’a pas bien tourné et les raisons sont multiples. Le vent nous a énormément gênés et ce n’est qu’en première période qu’on a pu jouer à notre aise. Ensuite, les joueurs ne communiquaient pas entre eux, notamment au niveau de l’axe défensif et au milieu du terrain, l’adversaire en a profité pour nous acculer.
- Que s’est-il passé à la pause ?
- On s’est d’abord remis en question en essayant de trouver des solutions, mais ce sont les consignes du coach qui nous ont permis de revenir plus forts dans la rencontre. Certaines orientations étaient même décisives, et ce, grâce à une bonne lecture du jeu.
- Le rêve est-il enfin permis ?
- Il ne faut pas trop s’enflammer et laisser les choses se faire d’elles-mêmes. Je pense que l’essentiel est d’engranger le maximum de points. Jusque-là, tout va bien, on doit attendre quelques journées pour voir encore plus clair. Il faudra désormais bien négocier les prochains matchs, surtout celui du CRB.
- La rencontre face au CRB vous y pensez déjà, non ?
- Après le coup de sifflet final face au MCO, on s’est déjà projetés sur la rencontre suivante, à savoir celle contre le CRB. On doit également bien gérer la suite, car un calendrier démentiel nous attend désormais. On aura à disputer trois matchs tous les dix jours.
- Avez-vous les moyens de sortir indemnes de cette situation ?
- Nous avons l’avantage de posséder un groupe étoffé où chaque joueur peut aspirer à une titularisation. Nous avons certainement les moyens de réaliser un bon parcours.
- Comment voyez-vous la rencontre face au CRB ?
- Je souhaite que nous soyons dans notre jour, parce que, quand ça marche bien, aucune formation ne pourra nous arrêter. Le match tiendra toutefois toutes ses promesses, car le CRB, qui revient bien dans la compétition, sera un redoutable adversaire.
- L’ESS jouera pour la victoire…
- Notre philosophie est toujours la même, on jouera pour gagner aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. On a réussi à ramener cinq victoires et quatre matchs nuls en autant de déplacements, et nous avons gagné quatre rencontres à domicile. On fera de même face au CRB. Le football moderne est basé sur le jeu offensif, fini le temps où les équipes ferment le jeu ou jouent carrément derrière afin de préserver un acquis.
K. A.
La direction prend à la légère l’affaire Asamoah
Par Kacem A.
La direction sétifienne, préoccupée ces derniers temps par le payement des coéquipiers de Farid Mellouli, semble négliger le payement de l’indemnité réclamée par l’ex-Sétifien, le Ghanéen Asamoah, qui a saisi la FIFA et obtenu gain de cause. Les dirigeants sont dans une situation embarrassante, vu qu’ils sont contraints de payer pas moins de 40 000 euros au joueur, s’ils veulent éviter de sérieux ennuis avec l’instance du football mondiale.
Aucune réaction au verdict de la FIFA
Même si la FIFA a informé la direction sétifienne le 2 janvier dernier de la nécessité de payer la somme de 40 000 euros à Asamoah, aucun dirigeant ne semble s’en soucier, vu que, trois semaines après avoir pris connaissance du verdict, aucune démarche n’a été entreprise pour régler de manière définitive ce dossier.
Il faudra s’attendre à des sanctions
Malgré la nonchalance des dirigeants sétifiens dans le traitement de cette affaire, il faut bien rappeler que l’USMB, durant la saison 2001-2002, a failli se retrouver en D2 à cause de la sanction de la FIFA. On se rappelle que le club phare de la ville des Roses avait perdu deux précieux points pour ne pas avoir payé le Brésilien Sergio.
Après le 7 février, l’Entente pourrait perdre 2 points
Comme il s’agit d’une décision de la FIFA et non de la Ligue nationale, la direction devra bien comprendre qu’au-delà de la date butoir du 7 février, l’Entente pourrait être sanctionnée d’une défalcation de deux points, tout en étant dans l’obligation de payer la somme de 40 000 euros.
Une relégation en L2 n’est pas à écarter
On est conscients que la défalcation de deux points pénalisera sérieusement le club phare des Hauts Plateaux qui est en train de jouer les premiers rôles en championnat. La FIFA pourrait aller encore plus loin en sanctionnant les Sétifiens. En effet, les responsables sont en train de jouer avec le feu quand on sait que la formation sétifienne pourrait se retrouver en D2.
Régler cette affaire est devenu une priorité
Même si tout le monde à Sétif est conscient de la crise financière qui secoue le club, la direction devra réunir la somme de 40 000 euros pour payer le joueur et éviter ainsi une humiliation, que ce soit au niveau national ou international, sachant que l’Entente a une réputation à défendre.
K. A.