En effet, les voix se sont élevées récemment pour réclamer plus de sagesse de la part des deux premiers responsables de l’EN à l’approche du Mondial. Les Fennecs ont plus que jamais besoin de sérénité et l’histoire de prolongation de contrat amorcée par El-Hadj, puis désavouée par le coach a mis le feu dans la maison des Verts, avant que le conflit ne s’estompe un petit peu quand l’affaire a failli dégénérer.
Luis Fernandez déclarait il y a quelques semaines que les deux hommes devaient calmer le jeu. C’est la preuve que le conflit a pris des proportions inquiétantes et qu’il a traversé les frontières. Entre-temps, le boss et son employé ont observé un calme inévitable, avant qu’ils ne se voient pour la première fois depuis prés de deux mois jeudi au CTN de Sidi Moussa.
Il était 9h du matin quand Raouraoua, Vahid, Walid Sadi, Bouznad et Cyril Moine se sont rencontrés autour dune table pour parler de la préparation de l’EN. Cette rencontre a permis à tout le monde d’oublier ce qui s’est passé, avec une envie pressante de passer à autre chose, aux choses sérieuses. Fini les chamailleries et les conflits, tout le monde affichait un sourire, avec une bonne mine qui en dit long sur les espoirs. Certes, le président de la FAF devait clore la réunion tôt vu qu’il devait passer à la réunion du BF juste après, mais cela n’a pas influé sur le climat qui est resté détendu malgré la sérénité que nécessitait une telle réunion de travail.
Raouraoua s’engage à ne pas dévoiler le nom du successeur du Bosnien avant le Mondial
Après avoir calmé le jeu avant le voyage d’El-Hadj en Afrique du Sud, les deux hommes ont réitéré hier la promesse de ne pas faire de déclarations tapageuses. Dorénavant, chacun de son côté fera l’effort de contrôler ses dires et surtout ses nerfs, car le moindre faux pas pourrait être lourd de conséquences. Aussi, Raouraoua, qui voulait avoir la fameuse réponse concernant la prolongation du contrat pour aller à la CAN 2015, et qui chercherait actuellement un successeur au Bosnien, se serait fait la promesse de ne rien divulguer avant la fin du Mondial, autrement dit, le public algérien ne saura rien de l’évolution du dossier du nouvel entraîneur quoi qu’il arrive, et ce, dans le but de préserver la sérénité de l’EN et de laisser Halilhodzic travailler sereinement jusqu’au terme de son contrat en juillet. Désormais, en sélection, ça ne parlera que de foot.
S. M. A.