EN : Privé d’entraînement, Belaïli saisit un huissier

Le cauchemar d’Youcef Belaïli se poursuit en Tunisie. Privé d’entraînement depuis 13 jours pour avoir refusé de prolonger son contrat, l’international espoir algérien s’est enfin décidé à passer à l’action.

Ce que subit Belaïli de la part de ses dirigeants est vraiment  incroyable. Le chantage dont il est victime et la « hogra » pour reprendre ses propres mots l’ont poussé à faire appel à un huissier de justice aux entraînements de l’Espérance afin de constater sa situation.

 

«Personne ne m’obligera à prolonger mon contrat »

«Contacté par nos soins, Youcef Belaïli qui a refusé en premier lieu de parler de cette affaire, pour éviter de compliquer son cas nous dira : «Je n’ai pas l’intention de prolonger mon contrat et personne ne peut m’y obliger à le faire. Je pourrai bien sûr changer d’avis dans un avenir proche, ça dépondra de la situation… Je pourrai même prolonger et rester. Mais ce n’est pas d’actualité. En tous les cas, personne ne peut m’obliger à le faire ou décider pour moi dans quel club je dois évoluer.» A propos de l’huissier de justice, il se contentera de dire : «Je ferrai le nécessaire pour défendre mes droits.»

 

«Toulouse, Nantes et d’autres équipes m’ont contacté »

Les dirigeants de l’Espérance savent très bien que Belaïli a plusieurs offres d’Europe. Ce qu’ils savent aussi, c’est que Le Club Africain a tenté récemment d’approcher l’inter gauche algérien en vue de l’engager pour la saison prochaine. Ils veulent donc le prolonger pour bénéficier d’une indemnité de transfert la saison prochaine, exactement comme le CA a fait avec Djabou. «J’ai deux offres officielles de la part de Toulouse et de Nantes, j’en ai d’autres d’Angleterre, d’Espagne, des USA et même d’Algérie, mais je n’ai encore rien décidé. »

 

Yahia et Lemmouchia ont eu droit  au même traitement

Antar Yahia, ancien coéquipier de Belaïli à l’Espérance a eu le même traitement de la part des responsables du club. Accusé de simuler des blessures pour éviter certains matchs, le président de l’EST a poussé Antar à demander la résiliation d e son contrat pour pouvoir recruter un attaquant étranger. Antar qui n’a pas accepté ce traitement a réglé ce problème à l’amiable et dans la discrétion la plus totale. Khaled Lemmouchia, un autre ex-internationale, a été accusé d’avoir fait du retard après un regroupement avec la sélection, ce qui était faux bien sûr puisque le joueur a fourni tous les justificatifs (billets d’avions avec l’heure d’arrivée….), malgré cela, Lemmouchia a été traduit devant le conseil de discipline, avant d’être interdit d’entraînement , puis renvoyé avant de le repêcher en fin de saison. C’est pour dire que nos amis tunisiens, bien qu’ils proposent des salaires faramineux, scient les jambes de leurs recrues étrangères à chaque fois que ça leur chante. 

 

A.B.

 

 

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