L’ailier droit de l’EN a commencé par répondre à une question relative aux chances de l’EN d’aller loin en Coupe du monde. Pour l’ancien joueur d’Alemria, seuls les 1/8 de finale sont accessibles. «Pour être honnête, on n’a aucune chance d’aller en demi-finales ni en quarts. Après, en football, on ne sait jamais, car il y a des miracles. Mais en toute sincérité, on a 0,01% de chances de passer vers ces tours.»
«Moi, leader ? Il y a des joueurs plus expérimentés que moi»
Lorsqu’on demande à Feghouli ça lui fait quoi d’être leader chez les Verts et comment arrive-t-il à gérer cette pression, le joueur nous rappelle qu’il y a des joueurs beaucoup plus chevronnés que lui en sélection. «Leader ? Je ne suis pas capitaine, il y a des joueurs avec plus d’expérience, mais je n’ai pas de pression supplémentaire. Je me la mets tout seul la pression, chaque week-end avec mon club et à chaque match avec l’EN.»
«A l’avenir, l’Algérie sera une importante nation de foot»
Sofiane Feghouli est content d’être l’un des représentants de l’Algérie dans un grand club comme le sien. «Ça me fait plaisir de montrer que le joueur algérien peut s’en sortir et triompher, s’il est sérieux et travailleur. Il n’y a pas que moi, il y en a d’autres, comme en Espagne et en Italie. Il y a de plus en plus. Je suis fier pour mes coéquipiers qui démontrent qu’il y a du foot en Algérie. A l’avenir, ça sera une nation importante de football, je l’espère.»
«L’hymne national d’Algérie me touche énormément»
A la question de savoir quels sentiments il a lorsqu’il écoute l’hymne national, Soso réplique : «Il y a plusieurs choses qui me touchent au fond de moi, et l’hymne national en fait partie. C’est quelque chose que je ne peux pas expliquer. J’ai la chair de poule, c’est quelque chose qui me touche énormément.»
«J’ai choisi les Verts, parce que je me suis toujours senti algérien»
Soso a opté pour l’EN au lieu des Bleus. Il n’est pas le seul, mais lui au moins il sait pourquoi il a fait ce choix. «Parce que je me suis toujours senti algérien au fond de moi. Et quand j’ai eu l’opportunité de jouer pour l’Algérie et apporter un plus, j’ai décidé d’y aller. Quand M. Raouraoua m’a contacté, j’ai tout de suite accepté», explique-t-il son choix.
«Avec Emery, je me sentais à l’aise»
Abordant le sujet de son club, Feghouli qui revient en force ces derniers temps n’oublie pas son coach de l’an dernier, à savoir Emery. Ce dernier l’a visiblement marqué et c’est avec lui qu’il reconnaît se sentir à l’aise sur la pelouse. «Avec Emery, ça s’est très bien passé. C’est un très grand entraîneur, avec qui j’ai progressé. J’avais des consignes strictes, je devais les appliquer pour jouer. Chacun est différent de l’autre. Avec Pizzi actuellement, j’ai d’autres directives», explique-t-il sa préférence.
«En Espagne, je suis un tout autre footballeur»
Le numéro 8 de l’EN a comparé son niveau lorsqu’il était en France et celui de maintenant en Espagne. Pour lui, y a pas photo. «Quand j’étais en Ligue 1, j’étais bébé. Maintenant, je suis quelqu’un de plus mature en tant qu’homme. En tant que footballeur, j’ai beaucoup travaillé. Dans de meilleures conditions, dans une autre culture, je suis un tout autre footballeur», avant d’enchaîner sur la confiance que le club lui accorde : «A Valence, je sens qu’on me fait confiance. Ça me fait plaisir et ça m’aide à aller de l’avant.»
«Avec Valence, on vise l’Europe, avec l’EN, les 1/8 de finale du Mondial»
Feghouli évoque ses objectifs que ce soit avec Valence ou avec l’EN. «Avec Valence, on va essayer de terminer en haut du classement. On a accusé beaucoup de retard. On va essayer de s’accrocher aux places européennes. Avec l’Algérie en Coupe du monde, l’objectif est de passer le premier tour du Mondial.»
«J’adore la paella valenciana»
Après avoir affirmé qu’il n’avait aucun rituel qu’il accomplissait avant les matchs, Soso a évoqué son plat préféré depuis qu’il est à Valence. «Mon plat préféré est la paella valenciana.»