JSMB : La JSMB refuse de mourir

Les poulains de l’entraîneur en chef, Hacene Hamouche, ont dû attendre la 21e journée de la L1 qui coïncide avec la 28e édition du derby kabyle face à la JSK pour mettre un terme à une série de 5 défaites de suite, entretenant désormais l’espoir du maintien dans un championnat qui n’a pas encore révélé tous ses secret avec le réveil du vieux soldat qui refuse de mourir.

Ainsi, en gagnant le match de l’espoir face à un gros calibre du championnat, la JSK, qui a payé cash la révolte du plus vieux club de la Kabylie avant-hier dans un match qui s’est terminé en queue de poissions à cause du comportement irresponsable et antisportif du tristement célèbre Malik Asselah, qui s’est illustré par un geste provocateur en usant d’un bras d’honneur envers la galerie béjaouie, suivi dans son acte ignoble par le latéral droit Remache, les camarades de l’héroïque Mohamed Chalali ont donné raison au courageux entraîneur Hacène Hamouche et au fidèle public de la JSMB, qui a refusé de baisser les bras en assumant sa mission dans les gradins jusqu’au bout par amour aux couleurs du Doyen de la Kabylie. Les jeunots de Hamouche, décidés à se réhabiliter, ont réalisé une très bonne performance puisqu’ils sont désormais à cinq points du premier non relégable, à savoir le MCO. Tout reste possible pour cette combative équipe de la JSMB.

 

Le coaching gagnant de Hamouche

Le mérite dans la victoire du cœur enregistrée avant-hier par la JSMB, lors du derby de la kabyle contre la JSK au stade de l’Unité maghrébine arabe, revient en grande partie au driver de l’équipe Hacène Hamouche qui a réussi sa mission en présentant une équipe combative et solidaire. L’enfant du club, Hamouche, a surtout réussi son coaching en incorporant le virevoltant Kamel Zeghli, qui a ramené le plus à l’attaque qui s’est réveillée avec l’entrée du sauveur Chalali qui a marqué le but de la victoire pour son équipe en  donnant raison à son entraîneur Hamouche qui a vu juste en l’utilisant comme joker.

L. C. 

 

 

Il qualifie son ex-club de mauvais perdant

Chalali : «La JSK a gagné le derby dans les journaux, la JSMB sur le terrain»

Accusé par l’entraîneur de la JSK, Azzedine Ait Djoudi, d’être derrière la défaite de son équipe en semant la pagaille dans le  derby de la Kabylie,  le buteur sauveur de la JSMB, l’émigré  Mohamed Chalali, donne sa version des faits dans cet entretien qu’il a accordé à Compétition.

 

- Votre victoire sur la JSK est qualifiée de surprise par les observateurs, dans la mesure où vous êtes lanterne rouge et la JSK joue le podium, qu’en dites-vous ?

- Je  ne vois pas où est l’effet de surprise, puisqu’on devait réagir pour arrêter l’hémorragie, on l’a fait, c’est aussi simple que ça. Notre victoire est amplement méritée face à une équipe de la JSK, qui ne nous a pas été supérieure à aucun moment. Bien au contraire, les occasions les plus nettes pour scorer étaient à notre actif. Le match s’est joué dans notre jardin, on l’a gagné à la régulière, on s’est bien préparés pour la joute, nous avons décidé de gagner le match pour reprendre confiance et reprendre le défi que nous espérons relever au bout, à savoir le maintien. On ne s’est pas préoccupés de l’adversaire qui a trop parlé dans les journaux au point de compter les trois points du derby comme acquis à l’avance. Je pense que la JSK est tombée dans le piège de l’excès de confiance, alors que nous nous sommes concentrés sur la préparation du match pour parler sur le terrain.

- Vous avez inscrit le but victorieux pour votre équipe, alors que vous aviez débuté le match sur le banc, un commentaire…

- Aucun joueur ne veut rater le derby de la Kabylie, c’est clair. Je voulais participer à la partie d’entrée, d’autant plus qu’il revêt un caractère particulier pour moi face à mon ex-club. Je me tenais prêt à faire mon apparition sur le terrain à tout moment.  Je suis très heureux d’avoir marqué le but de la victoire. Je ne vous cache pas que j’ai passé des moments pénibles, où beaucoup de gens ont essayé de me descendre en flammes, mais voilà ma réponse. J’ai  toujours cru en mes capacités, j’ai prouvé que je ne suis pas fini. Ce but me remettra en confiance en prévision des prochaines rencontres.

- Vous êtes accusé par l’entraîneur Aït Djoudi d’être à l’origine des incidents qui ont faussé la fête du derby de la Kabylie. Quelle est votre version des faits ?

- A défaut d’avoir le courage d’accepter la défaite, les gens qui m’ont accusé d’être à l’origine des fâcheux incidents qui ont eu lieu à quelques minutes de la fin du match ont cherché vainement un bouc-émissaire pour lui faire porter le chapeau. Chalali, qu’ils connaissent bien, était le mieux indiqué, alors qu’il y avait des accrochages au niveau du banc des remplaçants entre les joueurs des deux camps et sur le terrain avant mon altercation avec Rial. Pour être clair, je n’ai aucun règlement de comptes avec Rial, ni avec Asselah, ce sont deux ex-coéquipiers. Asselah s’est emporter contre un ramasseur de balle, j’étais proche de l’action en pleins échauffements avec le reste du groupe, je lui ai demandé de se calmer, et qu’il suffisait de lui demander de changer de place, c’était un petit garçon, il n’y avait pas lieu d’en faire une histoire. Rial, qui n’avait rien à voir dans cette histoire, voulait s’en prendre à moi, il m’a insulté gratuitement, ce que je n’ai pas accepté et j’ai riposté pour me défendre. Je n’en veux pas trop à Rial, qui était sur les nerfs, après qu’il ait raté le penalty pour son équipe, j’en veux plus à Karouf qui m’a lâchement agressé avec un dirigeant dont je tairai le nom puisque je vais m’expliquer avec lui en aparté au bon moment.

- Vous aurez à effectuer un périlleux déplacement à El-Eulma, pensez-vous pouvoir confirmer votre victoire du derby de la Kabylie  contre le MCEE, samedi ?

- C’est clair que nous n’allons pas baisser les bras après avoir réussi à relever le défi contre la JSK, que nous avons battue à la régulière, au risque de me répéter. On ira à El-Eulma en conquérants, on jouera nos chances à fond, surtout qu’avec une seule victoire en six matchs, nous sommes à quatre points seulement du premier non relégable, c’est dire que tout est possible. Pour le match contre le MCEE, je dirais que la JSMB, dans la peau d’un outsider, marche bien. J’espère que le groupe gardera cet esprit de solidarité qui lui a permis de battre la JSK.

- On vous laisse le soin de conclure…

- Je ne garde de ce derby que la précieuse victoire de mon équipe, qui continuera son chemin vers le maintien avec assurance. Je remercie le staff technique, mes camarades et, surtout, le fidèle public de la JSMB, qui nous a soutenus dans les moments difficiles et permis de résister au bout en gagnant le match de l’espoir.

Chekal Lyès

 

Ali Tiab: «Aït Djoudi et Karouf étaient pourtant contents de l’accueil»

 

Par Chekal Lyès

 

Réagissant aux accusations de la direction des Canaris et surtout du staff technique de la JSK, l’entraîneur en chef Azzedine Aït Djoudi, qui a drivé la JSMB en 2005 lorsque le plus vieux club de la Kabylie évoluait en DII, et son assistant Karouf, qui a porté le maillot de la JSMB par le passé, jugées diffamatoires, en l’absence du président du CA et du CSA, à savoir B. Tiab et son frère Hafid, c’est le chargé de l’organisation, Tiab Ali, qui nous a appelés hier au téléphone pour donner sa version des faits.

 

«Aït Djoudi était satisfait de l’accueil, avant de changer d’attitude après la défaite»

Outré et déçu par les accusations mensongères des dirigeants et du staff technique de la JSK,  rapportées par la presse, Ali Tiab nous a fait savoir qu’il n’arrive pas à comprendre la volte-face d’Aït Djoudi qu’il connaît bien. «Sincèrement, je ne comprends pas ce qui a poussé Aït Djoudi à verser dans le mensonge gratuitement.  Il a travaillé chez nous à la JSMB, il connaît bien la maison, la JSMB a de tout temps bien accueilli ses invités. Je suis intervenu personnellement pour faire accéder deux personnes au stade à sa demande, il m’a remercié en se félicitant de l’accueil qu’il a qualifié de chaleureux. Tout allait bien jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre avec le résultat final qui n’a pas été du goût des visiteurs, dont les deux ex-Jsmbistes, qui cherchaient un bouc-émissaire pour justifier leur échec.

«Karouf s’est accroché avec Zafour et il m’a manqué de respect»

Karouf, qui a joué chez nous, était inexplicablement enragé à la fin du match, au point de s’en prendre à tout le monde, dont Zafour. Il a refusé de me serrer la main en parlant de mauvais comportement, alors que deux heures avant, il disait du bien de la JSMB. Mais dès qu’il s’est calmé, il m’a présenté ses excuses que j’ai exceptées par civisme, malgré ses dépassements.»

 

«Les dirigeants de la JSK ont suivi le match de la tribune présidentielle»

Pour les accusations des dirigeants de la JSK, qui se sont plaints du mauvais traitement de leurs homologues béjaouis, Ali Tiab estime que si la délégation de la JSK avait été maltraitée, comment expliquer le fait que les dirigeants en nombre aient suivi le match du haut de la tribune présidentielle, avec les invités d’honneur du club? Ali Tiab, avec les deux membres du comité d’organisation, Bouledjeloud Abdelkrim et Farès, a demandé aux responsables de la JSK de chercher les causes de la défaite dans le volet technique  et non loin du terrain, du fait que la gestion des gradins incombe aux autorités sécuritaires et non à la direction de la JSMB.

L. C.

 

Megatli : «C’est moi qui aie blessé Iboud dans le match, il n’a pas été agressé par les supporters»

Dans le même sillage, le latéral droit d’expérience de la JSMB, Amine Megatli, a réagi aux allégations de la direction des Canaris, qui a voulu se mettre dans la peau de la victime pour justifier sa défaite sur le terrain, en se montant un scénario basé sur le mensonge concernant la blessure du jeune joueur touché à la tête dans une action de jeu et non par un projectile comme rapporté dans la presse. «Il y a eu tellement de mensonges de la part de la direction de la JSK qui n’a pas admis une défaite logique sur le terrain dans un match télévisé. On a voulu faire porter le chapeau aux supporters de la JSMB alors que ceux de la JSK étaient derrière les bois de Djabaret. C’est pour dire que le joueur a été  touché par le projectif jeté par ses propres supporters. Je vous ai appelé pour rétablir la vérité, le jeune joueur de la JSK qui portait le numéro 36 (Iboud) a disputé le ballon avec moi, je l’ai touché à la tête sans faire exprès, c’était dans le jeu. J’ai tenu à lui présenter  personnellement mes excuses. Ali Tiab a fait le nécessaire. Le montage médiatique sur la blessure d’Iboud fait partie du scénario monté de toutes pièces par la direction de la JSK pour justifier la défaite qui leur restera en travers de la gorge pour un bon bout de temps.»

 L. C.

 

 

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