Sa relégation au banc de touche n’est pas perçue par le milieu offensif comme une sanction. Bien au contraire, l’ancien stratège du CRB ne la commente même pas en estimant qu’il ne faut pas contester les choix de l’entraîneur. Dans cet entretien, il propose des solutions qui peuvent sortir le MCO de la crise dans le futur.

- L’évènement, cette semaine, a été la première victoire acquise par votre équipe en championnat, après 8 journées sans le moindre succès, un commentaire ?

- Effectivement, c’est plus qu’un évènement, on a établi le triste record de 8 journées sans victoire, ce qui explique la joie de tout le monde à la fin du match. Espérons que cette victoire sur la JSS va booster notre équipe, voire la mettre dans le droit chemin pour le reste du parcours avec, pourquoi pas, une autre belle performance contre le CABBA ce week-end.

- Psychologiquement, on sent que les joueurs se sont libérés, non ?

- C’est vrai que l’accumulation des mauvais résultats a fait que nous souffrions d’un blocage psychologique et, par conséquent, cela se répercutait négativement sur nos performances sur le terrain. Enfin, c’est du passé, pensons au présent et au futur où beaucoup de choses nous attendent.

- On assiste au même scénario que celui de la saison dernière.

- (Il nous coupe) Mais le MCO, cela fait une décennie qu’il ne joue que pour le maintien, on a beau changer l’effectif, les effets souhaités, on ne les voit jamais.

- La solution, alors ?

- Ma petite expérience dans le football me permet de donner un avis allant dans le bon sens bien entendu. Pour que le MCO retrouve sa santé sportive, il est désormais plus que nécessaire d’opérer un changement radical, pas seulement au niveau de l’effectif, mais également une restructuration de l’administration est plus que nécessaire. Pour avoir une équipe compétitive, il faut un bon travail d’ensemble. Certains, au lieu d’accuser les joueurs de mauvais rendement, feraient mieux de balayer d’abord devant leurs portes. Au MCO, on a l’impression qu’il y a plusieurs décideurs, mais ces derniers ne font pas convenablement leur boulot. Quand un joueur n’est pas payé pendant de longs mois, aura-t-il la tête pour travailler ? Non, démotivé par ses mésaventures, même s’il fait des efforts pour accomplir sa mission sur le terrain, quand le mental n’y est pas, son rendement n’est pas à la hauteur.

- On comprend par là que seuls les joueurs font des sacrifices ?

- Absolument, même pas les supporters, car quelqu’un qui aime le club soutient son équipe même en cas de mauvais résultats et non pas lorsqu’elle gagne uniquement ses matches. Les mentalités, si nous voulons aller de l’avant, doivent absolument changer.

- Titulaire à part entière, vous êtes relégué sur le banc depuis deux matches.

- Franchement, je ne prends pas la chose du mauvais côté, il y a un entraîneur qui fait des choix. Et puis, je n’ai pas signé un contrat qui me garantit une place de titulaire, il n’y a pas de souci, je suis bien dans ma tête.

- Mais cela ne vous a pas empêché de saisir la CRL avant la fin de saison.

- J’ai saisi la CRL (chambre de résolutions des litiges) parce que j’estime que le club n’a pas respecté les termes du contrat. Figurez-vous que le club me doit 7 salaires, c’est énorme. La LFP va envoyer une correspondance au club afin que mon cas soit réglé dans les plus brefs délais.

- Sinon, vous aurez votre… libération ?

- Pour votre information, je suis en fin de contrat au MCO, si j’ai saisi la LFP, c’est pour qu’on me donne mes droits. Quant à mon avenir, on en parlera au moment opportun.

M. S.

 

Il était absent

Aoued fait partie des joueurs qui ont raté la reprise, hier matin, il était toujours absent. On ne sait pas, par contre, s’il a réintégré le groupe dans la deuxième séance prévue à 16h30.

 

Seule une révolution…

 

Par M. Stitou

Les saisons se suivent et se ressemblent pour le grand club oranais qui est toujours à la recherche de son lustre d’antan.

 

A chaque intersaison, les dirigeants promettent de monter une équipe compétitive, mais lorsque la saison est entamée, on se rend compte que c’est un leurre. Toutes les solutions ont été tentées par les responsables du club, mais à la fin, c’est toujours le même résultat, une équipe qui lutte pour sa survie en L1. Cependant pour le prochain exercice, des changements auront lieu et cette fois pour de vrai. En effet, M. Abdelghani Zaâlane, le nouveau wali d’Oran, en fait son cheval de bataille. Lors d’une brève discussion vendredi dernier, M. Abdelghani Zaâlane nous a révélé : «J’ai beaucoup d’ambitions pour ce club. Une fois le maintien assuré, je veillerai en personne à ce que l’opération recrutement soit réussie.» Le premier magistrat, qui est très bien informé sur tout ce qui se passe au MCO, compte toucher du doigt le mal qui ronge le club depuis plus d’une décennie. D’ailleurs, d’après des indiscrétions, le club phare de l’Ouest subira cet été une véritable révolution, avec des changements à tous les niveaux. D’habitude à chaque intersaison, on procède à une purge dans l’effectif, toutefois, cet été, il sera question d’un changement radical.

 

Naftal, faut-il compter dessus ?

Beaucoup de gens qui aiment le MCO préconisent une seule solution : le rachat du club par Naftal. D’ailleurs, vendredi, lors de la brève rencontre du wali avec les responsables du club, le premier responsable du sport à Oran, M. Badredinne Gherbi, a soulevé le problème qui retarde la venue de Naftal. «Ramenez-nous les bilans financiers, on vous promet que Naftal reprendra tout de suite après le club», s’engage le DJS. En dépit d’une bonne foi affichée, le DJS a-t-il le pouvoir de convaincre la puissante filiale du groupe Sonatrach à racheter le club. Pour ceux qui sont proches du dossier, Naftal n’est plus intéressé par la reprise du MCO, cela explique d’ailleurs la position affichée par le wali qui a son idée pour doter le club de moyens financiers colossaux, comme il l’a maintes fois promis, toutefois sous certaines conditions. La première consisterait à revoir la composante du conseil d’administration de la SSPA qui devrait compter à l’avenir de riches industriels de la région, on parle même de nouvelles têtes dans l’organigramme du club. En annonçant récemment son retrait des affaires du MCO, Youssef Djebbari sent-il qu’un vent de changement va enfin souffler au MCO cet été ?

            M. S.

 

Beradja et Bouterbiat avaient un contrôle

Absents hier matin, les deux joueurs se sont rendus chez le médecin pour y subir un contrôle. Beradja se plaint du genou depuis le match de samedi. Bouterbiat, quant à lui, a joué ce match avec une blessure au niveau du talon. Les deux éléments devaient intégrer l’entraînement hier après-midi.

 

Chérif a arraché une dent

Bien que présent lundi après-midi pour la reprise, Hichem Chérif, auteur d’une  prestation honorable contre la JSS, était forcé au repos. En effet, dans la journée, il est allé chez le dentiste pour arracher une dent qui lui faisait mal. Hier matin, Hichem Chérif a repris l’entraînement avec ses camarades.

 

La séance a été délocalisée

La séance d’entraînement d’hier matin a eu lieu finalement au stade Benyoucef Fréha (ex-Saint-Eugène). Prévu initialement à Ahmed Zabana, mais comme le terrain de ce stade a abrité un match de coupe de la police, l’équipe s’est entraînée à Benyoucef Fréha. Toutefois, elle devait retrouver Zabana lors de la deuxième séance.

 

Les joueurs interpellent leur entraîneur

Hier matin, avant l’entame de la séance, les joueurs ont interpellé leur entraîneur au sujet de la prime du match. Ayant obtenu la promesse de toucher 8 millions (prime octroyée par le wali), les joueurs ont eu des assurances que cette prime leur sera versée ce mercredi. Hier, on préparait les états, d’ailleurs.

 

Les salaires aux plus méritants

La direction envisage de verser un salaire aux joueurs cette semaine, cependant, d’après nos informations, elle privilégiera les éléments les plus méritants, ceux qui se donnent à fond pour sortir le club de la zone rouge. Les autres devront attendre.

 

Des absents comme d’hab !

C’est une habitude, il y a toujours des joueurs qui ratent la reprise. Ces derniers sont des habitués, à l’instar d’Aoued, Nessakh, Amrane ou Saïdi, tandis que Dagoulou, qui était présent à la reprise, s’est absenté hier matin. Il faut dire que devant la situation sportive du club, le staff technique évite d’infliger des sanctions, vu que l’équipe a besoin de tous les joueurs pour assurer le maintien.

 

Aouamri a été ménagé

Victime d’une béquille, Amine Aouamri a été ménagé par le staff technique pour la reprise, néanmoins, il a rejoint hier ses camarades.