Evoquant la finale de la coupe d’Algérie qui mettra aux prises son équipe avec le MCA, le portier kabyle déclare : «La finale est ouverte à tous les pronostics. En ce qui nous concerne, on va tout faire pour remporter le trophée. Le MCA est une équipe respectable et on sait parfaitement qu’elle veut sa revanche, bien sûr sportive, dans le match de la finale. Mais on va faire le maximum pour arracher la coupe. Je souhaite que cette finale soit une fête. J’étais déjà un supporter et j’ai toujours aimé voir du spectacle sur le terrain. Alors, j’espère que, nous les joueurs, nous serons à la hauteur pour offrir ce spectacle aux supporters des deux équipes et que le meilleur gagne, bien que je souhaite que ce soit mon équipe qui ait le dernier mot.»
Souhait. Asselah ne cache pas avoir souhaité que le MCA remporte la rencontre des ½ finales de la coupe face à la JSMC : «En toute sincérité, j’ai souhaité que ce soit le MCA qui gagne contre la JSMC. J’aime beaucoup ce genre de matches où il y a tellement de pression et beaucoup de supporters. Il y a des joueurs qui souhaitent jouer ces rencontres au moins une fois dans leur vie.»
Médias «Je souhaite une chose, que les médias jouent leur rôle et n’empirent pas davantage les choses afin de ne pas influer sur les supporters des deux clubs. J’espère qu’elle sera une fête dans les tribunes, car entre nous les joueurs, il n’y a aucun problème. Juste après la fin du match, on va se rencontrer et discuter amicalement.»
Béjaïa Revenant sur ce qu’il a enduré lors du match de championnat entre la JSMB et la JSK au stade de l’Unité maghrébine arabe, Asselah relate : « Si j’ai agi de la sorte lors du match contre la JSMB, c’est qu’il y avait des choses qui m’ont poussé à le faire. Je reconnais que mon comportement est condamnable. J’ai accepté ma sanction à laquelle je m’attendais, en réalité. Je suis un acteur du football et je me dois de servir d’exemple, notamment pour les jeunes qui suivent les matches. Je reconnais avoir fauté, mais il faut savoir qu’il y avait des pseudo- supporters de la JSMB vêtus en stadiers qui étaient derrière moi et qui m’insultaient. Chose que j’accepte malgré que cela ne doive pas arriver. Mais par la suite, ils ont commencé à tirer sur moi avec des projectiles et je n’arrivais plus à me concentrer sur mon match. Je suis parti voir l’arbitre et il m’a demandé de poursuivre la rencontre, mais, on tirait toujours sur moi. C’est à partir de là que je me suis révolté. Croyez-moi que je ne pouvais plus me retenir. Je répète que j’ai fauté. La Ligue et la FAF ont compris ma situation. Ils savent parfaitement que je n’ai pas d’antécédents. Ça me servira de leçon, et j’ai décidé de ne plus commettre ce genre d’erreurs car je suis un joueur professionnel et je dois accepter tout ce que se passe autour du terrain.»
Mazari «Il m’a remplacé de la meilleure des manières. Je le remercie pour le travail qu’il a fait, car ce n’était pas facile pour lui qui ne jouait pas de matchs. Quant à ma place de titulaire, je n’ai pas peur de la perdre, car je suis une personne qui travaille. En plus, lorsqu’il y a une concurrence loyale dans un club, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Le plus important pour moi, c’est d’avoir appris après tout ce qui s’est passé lors du match contre la JSMB et de récupérer surtout mes capacités après ma blessure au tendon. Maintenant, je me sens mieux et je vais reprendre avec l’équipe en effectuant de la musculation», dira-t-il.
Priorité En fin de contrat, Malik Asselah ne se voit pas quitter Tizi l’été prochain. «Je ne suis pas à l’origine de la polémique entre la JSK et le MCA, disant plutôt que j’étais le sujet. Maradona a dit autrefois : tant qu’on parle de moi, cela fait que j’existe, alors tant mieux. Je ne vais pas parler de ce sujet et dire comment on est arrivés là, mais j’ai une chose à dire, ma priorité est pour la JSK, j’ai un engagement moral avant qu’il soit écrit. Alors je donne la priorité pour mon équipe et je ne peux jamais négocier ailleurs», martèle le portier des Canaris.
Kaci Saïd «Les déclarations de «Cheikh» Kamel Kaci Saïd, qui était mon entraîneur en équipe nationale militaire, sont dues à l’impact du résultat du match contre le MCA où on avait gagné sur le score de 3 buts à 0. Il faisait de la manipulation et il voulait m’endosser toute la responsabilité. Moi, j’ai une seule chose à lui dire, chacun d’entre nous connaît la vérité et il viendra un jour où je vais te répondre avec des preuves. Ce qu’il avait dit est illogique. J’ai un nom et je peux signer où je veux. J’ai plusieurs contacts, il n’y a pas que le MCA qui veut bénéficier de mes services», répondra Asselah à la question relative aux dernières déclarations du manager général du MCA.
Hannachi A la fin, Asselah a accepté de parler de sa relation avec son président après que Kaci Saïd ait révélé sa version des faits. «Il n’y a aucun problème entre le président Hannachi et moi. Il sait ce qui s’est passé. Maintenant, on doit continuer à se préparer dans la sérénité car il y a un match de la finale de la coupe qui nous attend ainsi que des matchs difficiles en championnat», conclut-il.
H. A. B.
Les 10 vérités d’Oualid Bencherifa
A l’occasion de la 10e finale de la JSK, nous avons choisi de vous donner 10 vérités d’un joueur que le public kabyle aime beaucoup. Oualid Bencherifa, latéral gauche du club de Djurdjura. Une partie de ses déclarations a été faite lors de l’émission 45 minutes sur Ennahar TV, le reste a eu lieu au cours d’une discussion avec le joueur quelques minutes avant le tournage.
1- La JSK l’a kabylisé
Bencherifa est un joueur que le public kabyle aime beaucoup. En plus d’être un bon joueur, l’enfant formé à l’OMR est exemplaire aux entraînements et même en dehors. Interrogé lors de l’émission 45 minutes sur Ennahar TV sur les effets de jouer pour un club exceptionnel comme la Jeunesse Sportive de Kabylie, Oualid Bencherifa répondra : «Quand tu joues à la JSK, tu deviens automatiquement kabyle. Je suis Kabyle ! J’aime la ville de Tizi, les villages et les supporters de la JSK.»
2- Il n’a pas aimé la sortie de Yahia Cherif
Au cours de la même émission, Oualid Bencherifa a été invité à commenter la déclaration de Yahia Cherif dans laquelle il dira : «On répondra à Hannachi en finale.» Le latéral gauche de la JSK, déçu par la sortie du Mouloudéen, lancera : «Yahia Cherif n’aurait jamais dû dire cela. D’abord, parce que c’est un joueur. Il devait se contenter de parler de ce qui se passe sur le rectangle vert. Ensuite, Hannachi est plus âgé que lui. Si réponse il devait y avoir, c’était à son président de la faire et non à lui, sans oublier que c’est un ancien joueur de la JSK qui a déjà été sous les ordres de Hannachi…»
3- Il doit sa réussite aux études à son père, Sofiane Mecheri, mais surtout… Hocine Hemani…
Bencherifa est l’un des rares joueurs à avoir réussi comme footballeur, tout en allant jusqu’au bout dans ses études universitaires. Le défenseur kabyle est un ingénieur en planification et statistiques. «J’ai toujours fait passer mes études avant toute autre chose. Je pouvais signer en L1 il y a bien longtemps, mais j’ai préféré rester au RCK, parce que mon président, Sofiane Mecheri, m’avait beaucoup arrangé. Je dois dire aussi que mon père m’avait interdit de quitter Kouba pour un club de l’élite pour ne pas que j’abandonne mes études. Aussi, et c’est important de le signaler, mon entraîneur formateur à l’OMR nous avait demandé de ramener nos bulletins scolaires à la fin de chaque trimestre. J’étais donc obligé de bien travailler à l’école pour pouvoir continuer à jouer.»
4- Il découvre la grandeur de la JSK au Maroc
Bencherifa savait qu’il signait dans le plus grand club d’Algérie. Ce qu’il a découvert par la suite, c’est que la JSK est aussi un grand de l’Afrique. «Tout le monde sait que la JSK est un club respecté partout dans le monde, personnellement, je n’en doutais pas. Seulement, la façon avec laquelle le Widad de Casablanca nous avait reçus, il y avait un rush de journalistes à l’aéroport. Ils nous avaient suivis jusqu’à l’hôtel. On dirait que c’était le Real qui venait de débarquer à Casa. Après le match, on était sortis avec Belkalem et Mokdad… Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de fans qui sont venus prendre des photos avec nous… C’est pour dire que la JSK est plus qu’un club…»
5- C’est un fervent supporter du Real Madrid
Contrairement à beaucoup de ses coéquipiers, Oualid Bencherifa est un fervent supporter du Real Madrid. La défaite face au Barça, les derniers résultats négatifs des Blancos le dégoûtent. «Ah oui, ils m’ont dégoûté.»
6- Son avenir est à la JSK
En fin de contrat en juin prochain, Oualid Bencherifa devrait renouveler son bail avec les Canaris incessamment. C’est en tout cas ce que nous avons compris lors de notre discussion avec lui. «Je vote pour la stabilité», nous dira-t-il. Une qualification à la Champions League ne pourra que renforcer sa position. «La Champions League est un stimulant. Qui ne rêve pas de jouer une compétition aussi prestigieuse.
7- Le public kabyle lui fait couper le souffle
«Quand je suis rentré sur le terrain et que nous avions vu les gradins pleins à craquer, j’avais le souffle coupé. Il y avait du monde sur les balcons,… je ne me souviens pas de la dernière fois où il a été aussi rempli…», et il continue : «Après le but égalisateur d’Aïn Fakroun… et lorsqu’on a commencé à sentir la colère du public, on s’est remis en question et on a poussé, poussé jusqu’à ce qu’Ebossé nous délivre.»
8- Etonné du dévouement de Hannachi
«Je n’ai jamais vu un président aussi proche de son équipe et de ses joueurs», nous dira d’emblée Bencherifa. Le latéral gauche ajoutera : «Il vient quotidiennement aux entraînements ! Quel est le président en Algérie et même ailleurs qui fait cela ? Personne. Il est au courant de tout, et cela est, à mon avis, une bonne chose. Il est le patron et il connaît chacun de nous comme sa poche.»
9- Sa blessure
«J’étais indiscutable la saison passée. J’ai joué 28 sur les 30 matchs de championnat. La blessure m’a éloigné des terrains pendant longtemps. J’ai vraiment galéré. Le retour était difficile. Il fallait que j’attende ma chance, car l’équipe était 1re au classement. Après, Dieu merci, j’ai retrouvé le onze. Cela dit, j’ai souffert. Il fallait beaucoup de mental, beaucoup de courage et surtout de la patience.»
10- Points faibles et points forts
Comme tout joueur, Bencherifa a ses points faibles et ses qualités. «Mon point faible, c’est mon pied droit. Je crois que je devrais le faire travailler un peu plus. Pour ce qui est de mon point fort, je dirais sans hésiter, mon physique, mon endurance. Je ne me fatigue jamais.»