Le milieu du terrain offensif des Verts a battu Mostefa et l’AC Ajaccio 2-1, en étant aussi décisif sur l’égalisation inscrite par Raspentino, suite à un centre millimétré de l’ex-Sochalien sur son côté droit vers le second poteau, un but suivi d’un autre qui ont mis KO les Ajacciens qui sont désormais sûrs d’évoluer la saison prochaine en Ligue 2.
A droite
Intervenant hier après le match sur une vidéo diffusée par le site officiel du club, Ryad était aux anges. Il est revenu sur sa fin de saison et sur le fait qu’il s’exprime mieux sur le côté droit plus que dans un autre registre sur la pelouse, en témoigne l’action qui a amené le but égalisateur : «Non, enfin, je ne sais pas, mais je pense que c’est par rapport au match, et le jeu d’Ajaccio, l’équipe a joué regroupée dans l’axe et on devait passer à côté, car c’est plus libre.»
Ryad avoue avoir été assez convaincant avec son équipe. Le jeu lui a plu, et surtout la rage de vaincre : «On a essayé de produire de nouvelles choses, j’ai joué à droite et sur le côté gauche, j’ai aimé le fait que je me donne à fond, on n’a pas lâché malgré l’ouverture du score», et d’ajouter : «On pouvait marquer bien avant, on a marqué un but annulé par l’arbitre pour une position d’hors jeu qui n’en est pas une, et le but libérateur, on a fini par le marquer en fin du match. C’était mieux et plus beau, c’est une explosion de tout un stade, de toute une équipe, comme ça l’ACA ne pouvait plus revenir.»
Libération
La victoire du Sporting envoie le voisin en Ligue 2, mais ce qu’il y a aussi à retenir après cette victoire, c’est ce jeu produit par l’équipe de Bastia, un jeu fluide et des joueurs plus entreprenants. Ryad explique : «On essaye de jouer un peu plus relâché, mais c’est plus facile quand on a 41 points. Le groupe se connaît bien sur le terrain et même en dehors, que ce soit avec le coach ou entre nous les joueurs, et ça ne peut être que positif.»
Adaptation
Pourtant, le début de l’aventure de Ryad n’était pas de tout repos. Il a dû faire face à toutes formes de pression, comme cela était le cas dans son club de cœur, le FCSM, qu’il a dû quitter. Il a trouvé la même chose chez les Basques qui ne l’ont pas lâché, mais cette fois, il a résisté et a eu le dernier mot. Aujourd’hui, Boudebouz reconnaît qu’il a su positiver la pression du chaud public de Furiani : «Oui, il y a toujours un temps d’adaptation nécessaire quand on vient dans un nouveau club, et avec les sifflets du public, ça m’a poussé à me remettre en question et de réfléchir. Désormais, quand je suis sur le terrain, je sais que je vais me donner à fond», a-t-il expliqué.
S. M. A.