Le match face à l’USMH que la JSK disputera sans public est programmé pour le 10 mai et la direction ne comprend pas les raisons ayant poussé la LFP à attendre l’approche de la finale pour infliger un match à huis clos à son équipe. D’ailleurs, le président Hannachi s’est rendu hier au siège de la FAF pour défendre les intérêts de son équipe qui, à ses yeux, a été victime de la hogra. Il l’a fait savoir aux responsables de la fédération et il espère maintenant que cette sanction soit annulée, vu qu’aucun incident n’a été enregistré lors du dernier match face au CRBAF pour le compte de la demi-finale de la coupe d’Algérie.
Déstabilisation
La direction a interprété cette sanction comme une volonté à déstabiliser l’équipe à quelques jours de la finale de la coupe d’Algérie. Pour elle, rien ne justifie une telle sanction, d’autant plus que la rencontre face au CRBAF s’est déroulée dans de bonnes conditions. Mais pour ne pas perturber leurs joueurs en cette période cruciale, les dirigeants s’abstiennent de faire des déclarations, mais ils le feront vraisemblablement après la finale de la coupe d’Algérie. Ils ne comptent pas se taire tant que leur équipe qui joue gros en cette fin de saison est victime d’une sanction arbitraire.
Recours
Estimant que rien ne justifie une telle sanction, les responsables kabyles adresseront un recours à la FAF dans l’espoir de voir la décision de la LFP être levée. Ils sont convaincus que leur équipe ne mérite pas une telle sanction et ils pensent que c’est inconcevable de lui infliger un match à huis clos, alors que rien de grave ne s’est passé lors du match face au CRBAF. La JSK s’apprête non seulement à jouer la finale, mais elle ambitionne de terminer la saison à la deuxième place pour disputer la Champions League la saison prochaine. Avec une telle sanction, il lui sera difficile d’atteindre son objectif, surtout qu’elle a deux sorties consécutives.
Mohamed A.