Même si les esprits des supporters sont déjà branchés du côté du Brésil où aura lieu la prochaine Coupe du monde de football, ils laissent une oreille tout de même branchée aujourd’hui au siège de la CAF au Caire, où l’EN sera concernée par une des étapes les plus cruciales de son avenir.

Le tirage au sort de la CAN cette année aura en effet un goût spécial, car il aura lieu dans des circonstances différentes par rapport au dernier tirage qu’a attaqué l’EN avec un entraîneur connu, en place et qui a commencé le travail d’investigation au lendemain de l’opération, ce qui n’est pas le cas cette fois-ci, puisque Vahid a décidé de plier bagage et de s’en aller en juillet.

La FAF aurait conclu avec Gourcuff, c’est ce qui se murmure çà et là dans les coulisses de l’EN, il y aurait donc un plan visant à assurer la continuité, que ce soit avec l’actuel coach des Merlus ou avec un autre technicien, cela importe peu, mais ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui une nouvelle ère va commencer : l’ère post-Vahid.

Un chantier va être lancé dès ce soir, Raouraoua aurait aimé éviter ça en proposant un nouveau bail à son coach, mais Vahid l’a refusé, la pression et les différends étaient de plus en plus fréquents, rendant la suite de l’aventure entre le coach et son patron quasi impossible.

Vahid n’aura pas un nouveau mandat, le changement aura bel et bien lieu, mais la question qui se pose : est-ce que son successeur saura conduire ce groupe vers son objectif ? Le groupe risque d’être différent avec le départ en retraite attendu de quelques cadres, le but à atteindre sera important : triompher sur le sol du royaume chérifien, un rêve qui excite plus d’un, du simple citoyen aux plus hauts responsables du pays, un challenge lourd que devra assumer le prochain sélectionneur, la demi-finale serait bonne à prendre aussi, c’est ce qui se dit actuellement du côté de la FAF, mais ce qui est sûr, c’est qu’au bout des 6 premiers mois qui suivront le Mondial, on en saura davantage, et lorsqu’on sait que un nouveau remaniement à la tête de l’EN après le Maroc n’est pas à écarter…

S. M. A.