Sa plus grande qualité est son sérieux. Essaïd Belkalem l’a déjà prouvé lorsqu’il s’était gravement blessé avec l’EN A’ et revenu 9 mois plu tard à son véritable niveau.

L’ancien Kabyle se trouve actuellement dans une situation délicate et met son coach, qui croit beaucoup en lui, dans une position embarrassante. Néanmoins, selon les échos qui nous parviennent de Sidi Moussa,  l’enfant de Mekla travaille comme un fou. La charge de travail très élevée à laquelle il est soumis ne semble nullement le déranger, bien au contraire. Il fait en plus de ce que ses préparateurs exigent de lui des séries de pompe et d’exercices abdominaux dans le but de perdre quelques kilos de trop. Vahid Halilhodzic, qui a été honnête envers son joueur en lui déclarant «qu’il n’ira pas au Mondial s’il ne lui montre pas qu’il sera d’un bon apport pour l’équipe», le suit de très près. Il semblerait même satisfait de l’envie et de la détermination affichées par le joueur de Watford. L’optimisme du coach est donc justifié.

 

Profil

Si Vahid a appelé Belkalem au détriment d’autres joueurs plus compétitif et plus aptes, c’est pour son profil. En plus d’être très bon sur l’homme, Belkalem a le meilleur jeu de tête de toute l’équipe. «L’Algérie mène devant la Belgique 1 but à zéro. Il reste 10 minutes à jouer. Wilmots fait entrer le géant Fellaïni. Belkalem, même s’il n’est pas au top, peut entrer lui aussi pour assurer le marquage de ce joueur, non ? C’est dire l’importance et le plus que pourrait donner un joueur tel qu’Essaïd…», nous dira un proche de Vahid Halilhodzic. Ainsi, même si le manque de rythme et de compétition ne pourrait jamais être remplacé par les entraînements, une bonne aptitude physique lui permettrait de valider son ticket pour le Brésil.

A. B.