JSK : Qui veut la tête d’Aït Djoudi ?

Alors que le président du CSA Samy Idrès et l’avocat du club ont tenu à rassurer l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi quant à son avenir, certaines personnes font de leur mieux pour que le président Hannachi ne renouvelle pas sa confiance à son entraîneur.

Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, on ne sait pas si le président Hannachi écoutera les responsables appelant à la stabilité ou ceux qui préconisent un changement à la barre technique. Il faut dire que le président du CSA et l’avocat du club ont confié au premier responsable de la barre technique que son nouveau contrat est déjà préparé et il n’a qu’à apposer sa signature pour que son maintien devienne effectif. Mais tant que la réunion entre le président Hannachi et son entraîneur n’a pas eu lieu, tout peut arriver surtout qu’Aït Djoudi ne fait toujours pas l’unanimité à la JSK. Il a réalisé de bons résultats, mais ses détracteurs ne le lâchent toujours pas. Ils recommandent à Hannachi de ramener un entraîneur étranger capable d’offrir à la JSK un titre la saison prochaine. Le boss de la JSK est entre deux feux et c’est pour cela qu’il hésite à prendre une décision définitive. Même si l’entraîneur Aït Djoudi affirme qu’il a donné son accord de principe à Hannachi pour rester, on a appris d’une source autorisée que lors de son déplacement à Constantine, les deux responsables avec lesquels il a évoqué son avenir, ce sont le président du CSA Samy Idrès et l’avocat du club. Il n’a pas encore négocié avec le président Hannachi et le report de la rencontre prévue initialement pour aujourd’hui entre les deux hommes ne fait que faire durer le suspense quant aux intentions de l’un et de l’autre. 

Un report et des interrogations, l’entraîneur Aït Djoudi devait entamer les négociations avec son président hier, mais l’entrevue entre les deux hommes n’a pas eu lieu. Pis encore, aucune date n’a été arrêtée jusqu’à hier après-midi même si le coach déclare qu’il devrait rencontrer son président aujourd’hui ou demain. Cela ne fera que perdurer le suspense, surtout lorsqu’on sait que certains dirigeants sont pour son maintien et que d’autres non. Cette situation n’est pas faite pour arranger les choses. Les supporters espèrent que leur président privilégie la voie de la sagesse en renouvelant sa confiance à son entraîneur.

S.T.

El-Orfi refroidi par l’offre de la JSK

Même s’il n’ecarte pas son retour à la JSK, Hocine El-Orfi exige d’être estimé à sa juste valeur pour porter de nouveau le maillot des Canaris. Après avoir donné vendredi dernier son accord de principe aux responsables kabyles, l’enfant de Boussaâda semble refroidi par leur offre. Si lors de sa première entrevue avec eux vendredi dernier, le milieu des Rouge et Noir leur a fait savoir qu’il est prêt à signer à la JSK, il a changé d’avis hier en prenant connaissance de leur offre. Selon une source proche du dossier, les responsables kabyles ont proposé un salaire inferieur à celui qu’il perçoit à l’USMA. Malgré notre insistance à avoir le montant de l’offre, notre source s’est contentée juste de rétorquer que la proposition de la JSK est en dessous de ses attentes. Il est utile de souligner qu’à l’USMA il perçoit un salaire de 170 millions de centimes par mois.

Rumeur de sa signature,  dans l’après-midi d’hier, une folle rumeur a circulé sur les réseaux sociaux faisant état de sa signature à la JSK. Le joueur est resté injoignable, mais un responsable influent au sein du conseil d’administration nous a indiqué qu’El- Orfi n’a pas encore signé son contrat et qu’en principe il le fera dans les prochains jours. Indécis quant à son avenir, El-Orfi veut négocier avec le président Hannachi avant de rendre sa réponse définitive aux responsables kabyles. Dans le cas où il ne trouverait pas d’accord avec Haddad, le président Hannachi devrait revoir à la hausse son offre pour espérer le faire revenir.

M. A.  

Des touches pour Aouedj en Tunisie

Selon une source digne de foi, le milieu des Canaris Sid-Ahmed Aoued serait sur les tablettes de l’Espérance de Tunis et d’un club portugais. Sous contrat pour une autre saison avec la JSK, l’enfant d’Oran ne peut pas changer d’air sans l’autorisation de son président. Pour sa première saison sous le maillot des Jaune et Vert, Aouedj n’a pas vraiment brillé. Il a d’énormes qualités, mais il lui faudrait encore du temps pour se mettre en valeur.

M. A.

Hannachi négociera aujourd’hui ou demain avec Gourmi et Ziti

Comme annoncé par nos soins, le président Hannachi devrait entamer les négociations avec l’attaquant Khaled Gourmi et le défenseur Mohamed- Khoutir Ziti aujourd’hui ou demain. Les responsables kabyles sont sur les traces de ces deux joueurs depuis plusieurs jours, mais ces deux derniers ont refusé de négocier avant le match de leur équipe face à Sfax. Convoités par plusieurs clubs, Gourmi et Ziti sont prêts à rejoindre la JSK à condition qu’ils soient estimés à leur juste valeur.  Si le président Hannachi répond à toutes leurs exigences financières, ils seront sans nul doute Canaris la saison prochaine. S’il réussit à conclure avec Ziti, il se passera certainement des services de Remache qui attend toujours un signe de sa direction.    

M. A.

Aït Djoudi : «J’ai donné mon accord à Hannachi pour rester»

Par Abdellah Haddad

Comme révélé par nos soins dans notre dernière édition, l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi sera maintenu à son poste. Lui-même nous l’a confirmé au cours d’une conversation téléphonique que nous avons eue hier après-midi avec lui. «Effectivement, j’ai eu une discussion à Constantine avec le président Hannachi quant à mon avenir et je lui ai donné mon accord de principe pour rester», a indiqué Aït Djoudi. Après avoir entretenu le suspense pendant plusieurs jours concernant l’avenir de son entraîneur, le président Hannachi lui a fait part dans la matinée de samedi dernier de son souhait de le garder pour la saison prochaine. Malgré la finale de la coupe d’Algérie perdue face au Mouloudia d’Alger, le bilan d’Aït Djoudi est positif. En plus d’avoir réussi à faire revenir les supporters, il a assuré à l’équipe une participation à la Champions League africaine, une compétition à laquelle la JSK n’a pas participé depuis 2010. Ainsi, après avoir pesé le pour et le contre, le président Hannachi a décidé de reconduire Aït Djoudi dans ses fonctions après avoir laissé entendre sur les ondes de la radio nationale dans la journée de vendredi dernier qu’un changement à la barre technique n’est pas à exclure. Mais devant la pression exercée par les fans, il a privilégié la voie de la sagesse en maintenant Aït Djoudi à son poste.

Détails à régler, tout en confirmant son maintien à la barre technique, le coach kabyle précise, néanmoins, qu’il reste encore quelques détails à régler avant de signer son contrat. Il est évident que la signature de son contrat ne sera qu’une simple formalité étant donné que le président Hannachi et Aït Djoudi se sont entendus pratiquement sur les grandes lignes lors de leur entrevue à l’hôtel Ibis à Constantine. «Il nous reste que quelques détails à régler, mais on trouvera un accord», a confié notre interlocuteur. Comme rapporté dans notre édition d’hier, les responsables ont décidé d’inclure dans le nouveau contrat qu’ils proposeront à leur entraîneur plusieurs clauses entre autres aucun retard ou absence de sa part ne sera toléré par la direction.  

Renouvellement de son contrat, il était prévu que le président Hannachi se réunisse hier avec son entraîneur pour tenter de trouver un accord final avec lui, mais l’entrevue a été reportée pour aujourd’hui ou pour demain. La cause de ce report est due au fait que l’équipe n’a regagné Tizi Ouzou qu’à 3h du matin. Les deux hommes ont fait la grasse matinée avant que chacun d’entre eux ne vaque à ses occupations. Ils se sont mis d’accord sur le principe de travailler encore au moins pour une autre saison et c’est pour cela qu’ils ne sont pas pressés de finaliser surtout que les dirigeants ont eu déjà l’accord de leur entraîneur pour qu’il reste la saison prochaine. En principe, le président Hannachi rencontrera Aït Djoudi ce lundi ou mardi afin de lui remettre son nouveau contrat pour le signer.

A. H.  

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