Cette fois, et à l’occasion du Mondial, on croyait néanmoins qu’il allait programmer un travail à la carte pour ses joueurs, d’autant que les donnes ont changé, car on n’est plus en milieu de saison, et les joueurs sont usés après plus de 8 mois de travail au sein de leurs clubs.
La FIFA a averti à travers une circulaire dont on vous a déjà parlé, et qui impose aux 32 coaches qui prendront part au Mondial d’accorder à leurs joueurs un temps de repos, mais Vahid n’a pas appliqué et cela n’a pas été du goût de tout le monde, car si certains préfèrent passer l’éponge de peur d’être privés de la Coupe du monde, d’autres ont gros sur le cœur et ça se voyait très bien hier, à l’image de Sofiane Feghouli qui affichait une grise mine.
Éreinté
Il était 17h30 quand les joueurs se sont présentés devant la presse, parmi eux, un Feghouli différent de celui qu’on a eu l’habitude d’avoir.
Tendu, énervé et surtout peu communicatif, il était évident que quelque chose clochait, et vite ses réponses nous ont révélé une partie des raisons de son malaise.
A vrai dire, l’international algérien du FC Valence n’a pas apprécié le travail foncier un peu trop chargé auquel il a été soumis, dans l’une de nos précédentes livraisons, on vous évoquait ce qu’il espérait en off de ce stage de Sidi Moussa, lui qui a terminé le championnat en retard avec son équipe, il croyait qu’il allait bénéficier de quelques jours de repos, mais finalement, il a dû subir le même sort que ses coéquipiers, avec des séances chargées et un biquotidien qu’il n’apprécie guère.
Souvenir
Ce constat nous fait étrangement rappeler la veille de la CAN, et la préparation effectuée par ce même Vahid, il avait soumis ses poulains à une charge de travail très élevée, ce qui a causé ‘’une chute’’ vertigineuse d’un niveau de certains d’entre eux et ce dès le début de la compétition, s’en est suive une sortie prématurée de la CAN, puis une vague de contestation, spécialement de ce joueur envers son entraîneur, un an et demi plus tard, on a l’impression de revivre le même scénario, mais cette fois, le joueur est en train de se plaindre avant même le début de la compétition, on a même eu l’impression qu’il voulait exposer un problème à sa façon et devant tout le monde, lui qui espérait un tout autre traitement de la part de son entraîneur, mais cela n’a pas eu lieu, laissant place à une déception énorme.
SOS
La question qui se pose maintenant, est-ce que le SOS de Feghouli sera entendu par son entraîneur, d’autant que le mot ‘’on verra bien par la suite’’ n’a pas quitté sa bouche, il le répétait à chaque question relative à sa fatigue, histoire de mettre la balle dans le camp de son entraîneur, car en Suisse, le programme va changer, le travail foncier laissera place au technico-tactique, mais il n’est pas à écarter que Vahid continue son biquotidien pour profiter de la fraîcheur qu’offre le pays helvétique pour continuer son programme d’oxygénation, ce qui serait aussi le cas au Brésil, qui est en plein hiver actuellement.
Si le coach considère Soso comme étant l’une de ses pièces maîtresses, la réaction ne devrait pas tarder à intervenir, sinon, c’est tout le Mondial qui risque d’être compromis, car, à Valence, on a souvent vu le niveau de l’équipe qui dépendait de la forme de l’international algérien auquel Pizzi a offert toutes les conditions requises pour briller, avec le résultat que tout le monde connaît. Vahid sait ce qu’il lui reste à faire.
S. M. A.