«Si je reste, ce ne sera pas au détriment de ma dignité. Et si je pars, ce ne sera pas avec des problèmes et des insultes», a-t-il déclaré avant de poursuivre : «Bien sûr que je souhaite poursuivre ma mission. Déjà lorsque j’étais au Maroc, je n’avais pas hésité à rentrer au pays pour répondre à l’appel de la JSK et, maintenant que je suis au club, il est tout à fait normal que j’émette le souhait de rester.»
Revenant sur son bilan, Aït Djoudi a réaffirmé au cours de son intervention que les chiffres parlent d’eux-mêmes. «Mon bilan est plus que positif. La JSK se contentait du maintien lors des trois dernières saisons et, avec moi, elle a atteint la finale de la coupe d’Algérie et s’est classée à la deuxième place qualificative pour la Champions League africaine. J’ai redonné à la JSK son lustre d’antan et j’ai réussi aussi à faire revenir les supporters. Evidemment, quelques erreurs ont été commises, mais il ne faut pas oublier que, par rapport à certains clubs, on avait un effectif juste moyen. Je n’avais pas cessé de dire aux joueurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et de ne pas oublier qu’ils défendent le maillot d’un grand club», a-t-il rappelé.
Pour la saison prochaine, Aït Djoudi, qui n’est pas encore fixé sur son avenir, pense que la JSK doit faire mieux que cette saison. «Il est clair que l’équipe doit viser le titre l’an prochain, mais, pour y parvenir, il faut un recrutement de qualité», recommande le coach kabyle.
M. A.