Lacen : «Le placement, la clé pour contrer les Belges»

Medhi Lacen a rejoint le stage dans la peau d’un éventuel titulaire. Pourtant, au mois de mars, il était menacé, mais depuis, il a joué plusieurs rencontres et il a récupéré son statut de cadre. Il affirme qu’il est prêt. Il nous parle des solutions pour contrer la Belgique et les autres adversaires des Verts au Brésil.

Comment s’est déroulé jusqu’ici ce stage, ça va, vous n’avez pas trop souffert ?

Ça va, il y a eu une bonne ambiance, je pense que le groupe est conscient de ce qui l’attend au Brésil, donc il se donne à fond, et il est prêt encore à plus de sacrifices, il y a un bon mélange entre jeunes joueurs et d’autres plus expérimentés. Il faudra mettre tout ça en osmose pour aspirer atteindre nos objectifs.

 

Dans 48h, vous allez rallier la Suisse pour jouer deux matches et peaufiner votre préparation, que pensez-vous du choix de ce pays ? 

On a deux matches à préparer, cette fois le programme a fait qu’on jouera en Suisse, voilà, on jouera en Suisse, le plus important, ce n’est pas l’endroit où on va jouer, mais comment on va jouer.

 

Comment allez-vous vivre le moment où Vahid annoncera les noms des deux joueurs qui seront mis à l’écart de la liste finale de la Coupe du monde ?

Ça va être dur, il y a certains joueurs qui sont déjà ici depuis 2 semaines déjà, pour nous ça fait une semaine, il y a des liens qui sont là entre nous tous qui se sont créés, quand il y aura deux joueurs qui partiront, ça sera dur de le vivre.

 

Votre situation s’est largement améliorée spécialement depuis votre dernière visite au pays pour le match de la Slovénie, presque 10 matches en tant que titulaire, on présume que c’est une bonne chose pour vous, un avantage de taille pour la forme en prévision du Mondial ?

Oui, il y a eu un changement d’entraîneur en club, ça m’a permis de revenir et d’enchaîner les matches, moi personnellement ça m’a fait du bien, en tout cas, avant, j’étais déjà prêt, et maintenant, je le suis encore plus, il ne reste qu’au coach de choisir.

 

L’Arménie et la Roumanie, de bons tests pour l’équipe ?

Affirmatif, c’est des équipes pas faciles, comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas si on gagne 4-0 qu’on passera le premier tour, et ce n’est pas une défaite 3-0 qui nous fera sortir dès ce tour, c’est des matches importants, il faut essayer de prendre confiance et de mettre en place notre jeu, mais il ne faudra pas tirer beaucoup d’enseignements de ces matches là non plus.

 

Vous avez déjà pris part au Mondial 2010, quelle leçon avez-vous tiré de cette participation et qui vous servira dès le mois prochain au Brésil ?

En 4 ans, il y a énormément de choses qui ont changé en EN, il y a eu des coachs qui sont venus, d’autres qui sont partis, il y a aussi des joueurs qui ne sont plus là, je pense que cette époque n’a plus rien à avoir, des erreurs, on en a fait, peut-être on en refera, ce qu’il faut maintenant, c’est d’en faire le minimum possible, la Coupe du monde va se jouer comme toujours sur des détails, il faut bien se préparer pour être à 100% le jour de la Belgique.

 

Vous jouez en Espagne dans l’un des plus grands championnats au monde, selon vous, quelle est la clé pour contrer des joueurs comme Hazard et les autres joueurs belges évoluant en Angleterre ?

C’est des joueurs de classe mondiale, et ça sera difficile de trouver cette clé, ils peuvent faire la différence sur n’importe quelle action, je pense plus qu’une solution individuelle, c’est une solution d’équipe,  de placement et d’être tous ensemble, et je ne pense pas que c’est un joueur en particulier qui pourra tel ou tel joueur, mais je pense que c’est plus l’équipe.

 

En dehors du Mondial et de votre préparation, est-ce que vous vous rendez-compte que c’est Getafe qui a privé cette année le Barça du titre de champion d’Espagne ?

(Rire) Eh oui, c’est vrai, ça nous a permis de nous maintenir aussi, donc voilà, on ne comptait pas revenir avec un point du Camp Nou par le passé, on l’a fait cette année, ça nous a permis de nous maintenir.

S. M. A.

 

 

«J’ai joué avec Getafe, ça m’a fait du bien»

«Depuis 2010, beaucoup de choses ont changé»

«Des erreurs, peut-être qu’on en refera, ce qu’il faut maintenant, c’est d’en faire le minimum possible»

«Ce n’est pas une victoire 4-0 sur la Roumanie qui nous qualifiera au 2e tour»

 

 

 

 

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