Sur ses traces depuis quelques jours, le président Hannachi a entamé dans la matinée d’hier les négociations avec lui. Il comptait le faire signer dès sa première entrevue avec lui, mais d’après notre source, l’ex-pensionnaire d’Al-Nasr (club saoudien) a demandé un temps de réflexion avant de lui rendre sa réponse définitive. Voulant éviter la surenchère des autres, surtout que Delhoum fait l’objet de plusieurs convoitises en cette intersaison, les dirigeants kabyles ont tenu à ce que leur rencontre avec le milieu sétifien soit gardée au secret, mais la présence de ce dernier à Tizi Ouzou s’est répandue comme une traînée de poudre, d’autant que la veille, c’est-à-dire dans la soirée de vendredi, sa venue a été évoquée dans l’entourage du club.
Il exige plus de 220M
Les dirigeants kabyles ont refusé de dévoiler le contenu de leur discussion avec Delhoum, se contenant juste d’affirmer que les négociations sont en bonne voie et que celui-ci portera en principe le maillot des Canaris la saison prochaine. Cependant, d’après certaines indiscrétions, l’ancien sociétaire de l’ESS et d’Al-Nasr aurait exigé plus de 220 millions de centimes pour signer à la JSK. Les responsables kabyles lui ont fait une proposition de plus de 160 millions de centimes, mais ils comptent faire encore un effort sur le plan financier afin de trouver un accord avec lui.
Déjeuner
A son arrivée à Tizi Ouzou, Delhoum a été invité par les dirigeants de la JSK à un déjeuner dans un restaurant luxueux de la ville. Ils l’ont ensuite emmené à la résidence de Hannachi pour négocier avec lui loin des regards des curieux. Les pourparlers ont duré un bout de temps avant que le joueur ne promette à ses interlocuteurs de leur rendre sa réponse avant ce mercredi.
Réponse avant mercredi
D’après un responsable que nous avons eu hier au téléphone, Delhoum se prononcera sur l’offre de la JSK d’ici ce mercredi. L’offre qui lui a été faite n’est pas à la hauteur de ses espérances, mais comme les dirigeants kabyles lui ont promis de la revoir à la hausse, Delhoum s’est montré emballé de porter le maillot des Jaune et Vert. D’après ce qui se dit dans l’entourage du club, Delhoum aurait des amis à Boghni, ce qui pourrait peser dans son choix.
Le paquet
Sachant qu’il n’est pas le seul à vouloir engager Delhoum, le président Hannachi a confié à ses proches collaborateurs qu’il est prêt à casser sa tirelire pour convaincre Delhoum à signer à la JSK. S’il insiste à le recruter, c’est beaucoup plus pour la Ligue des champions africaine, car il sait qu’il a besoin des services d’un joueur d’expérience pour aller loin dans cette compétition. Tout en optant pour le rajeunissement de l’effectif, le président Hannachi est décidé plus que jamais à s’offrir les services de deux ou trois joueurs de valeur. Même s’il a toujours refusé de se soumettre à la loi de la surenchère, il fera exception concernant Delhoum, car il sait que les supporters réclament de grands noms. C’est pour cela qu’il veut mettre le paquet afin d’engager Delhoum, l’un des meilleurs à son poste dans le championnat algérien.
N. Boumali
Madi contre le prêt
Le milieu de terrain kabyle Eymen Madi s’oppose catégoriquement à être prêté pour une autre équipe. Sous contrat pour une autre saison, le milieu des Jaune et Vert souhaite soit être retenu, soit récupérer sa lettre de libération. Le secrétaire du club l’a appelé hier pour lui dire que le président Hannachi compte le prêter à l’ASMO, une équipe qui ambitionne de jouer l’accession en Ligue 1 la saison prochaine. Toutefois, l’ex-pensionnaire des Sang et Or a refusé catégoriquement cette proposition en rétorquant à son interlocuteur que dans le cas où la direction ne veut pas de lui, il préfère choisir lui-même le club pour lequel il évoluera la saison prochaine. Sollicité par plusieurs clubs de l’élite entre autres l’ESS et le CRB, Madi pense qu’il a les capacités lui permettant de jouer dans un grand club de Ligue 1 la saison prochaine.
RDV aujourd’hui
Afin de tirer au clair sa situation, Madi se rendra en principe aujourd’hui au siège de la JSK pour trouver une solution à son cas avec le président Hannachi. Ne s’attendant nullement à ce qu’il ne soit pas retenu dans l’effectif kabyle, Madi espère récupérer sa lettre de libération dans le cas où il ne sera pas repêché. Les offres pleuvent sur lui et il ne veut nullement atterrir dans un club de Ligue 2.
N. Boumali