Pour revenir au match remporté contre l’Arménie, le sélectionneur national, fidèle à son 4-3-3, a aligné une équipe new-look avec une charnière centrale inédite composée d’Halliche et Belkalem, alors que le jeune Mahrez a été aligné pour la première fois avec le maillot de la sélection. Les autres joueurs incorporés avaient pour habitude de jouer. L’objectif recherché à travers cette joute amicale est la mise en place tactique et surtout situer la forme physique des joueurs et le niveau de l’équipe sur le plan collectif. Les Verts ont su imposer leur jeu grâce à un système porté vers l’avant. Le schéma tactique prôné par le sélectionneur national a perturbé les Arméniens qui ne s’attendaient pas à une telle entame de la sélection algérienne. Le jeu en mouvement des Fennecs et la dynamique des attaquants ont déstabilisé l’arrière-garde adverse, et c’est fort logiquement que les Algériens vont ouvrir le score avant de prendre par la suite l’avantage le plus logiquement du monde.
Défense
Si les Algériens ont été entreprenants dans l’animation de jeu, en revanche, la défense n’a pas été rassurante avec une charnière centrale inédite formée par le duo Halliche-Belkalem. Les deux axiaux n’ont pas été complémentaires, ils ont commis beaucoup d’erreurs qui ont failli coûter cher à l’équipe en première mi-temps. Heureusement que Zemmamouche a été vigilant sur plusieurs actions menées par l’adversaire. Le seul but de l’Arménie au début de la seconde période a été inscrit sur une grosse erreur de la défense algérienne, puisque tout a commencé par Mandi qui a voulu remettre dans l’axe Halliche qui n’a pas bien suivi l’attaquant arménien, qui se saisit de la balle, prend de vitesse Belkalem avant d’aller battre tranquillement Zemmamouche.
Déconcentration
Les Algériens, qui ont terminé la première mi-temps sur un score large de 3-0, ont mal débuté la seconde période, puisque les joueurs ont eu un relâchement inexplicable et certains joueurs étaient complètement déconcentrés. On a eu l’impression qu’une autre équipe était sur le terrain. Le coach des Verts a, d’ailleurs, souligné cet aspect lors de la conférence de presse tenue après le match. Halilhodzic a affirmé qu’il était mécontent du relâchement des joueurs au début de la seconde mi-temps, précisant qu’en Coupe du monde, ce relâchement peut être préjudiciable pour l’équipe devant des adversaires plus huppés et plus expérimentés.
«Je n’ai pas apprécié le relâchement de l’équipe au début de la seconde période. Les joueurs ont cru que la rencontre était terminée, alors qu’il y avait toute une seconde période encore à disputer. Il faut que les joueurs soient conscients qu’il faut garder la concentration du début jusqu’à la fin, car en Coupe du monde, ça ne pardonne pas», a souligné le sélectionneur national.
K. H.