Après près de 4 jours passés dans cette ville, nous aussi on a vérifié qu’elle a la particularité d’être une ville très calme, alors que les autres Etats et grandes villes du pays s’embrasent chaque jour un peu plus, à l’approche du Mondial.
Les manifestations anti-Mondial sont de plus en plus fréquentes. La grève des travailleurs du métro à Sao Paulo a mis l’Etat brésilien dans l’embarras au moment où les délégations des pays qualifiés pour ce Mondial continuent d’affluer sur le pays.
Au même moment, à Sorocaba, c’est le calme total, tout marche normalement et la ville donne l’impression de ne pas appartenir à ce grand pays perturbé qu’est le Brésil.
La séance d’entraînement de l’EN effectuée avant-hier a eu dans le calme le plus absolu, même la dizaine de fans qui avaient pris place en face de l’entrée du stade pour manifester pacifiquement et calmement leur droit à la santé, à l’éducation et au transport n’ont pas lié ces doléances à l’organisation du Mondial ni à la présence de l’Algérie dans leur ville, une présence au contraire qui a permis aux habitants de vivre à fond l’ambiance du Mondial, en attendant le coup d’envoi de la compétition ce jeudi.
La FAF a donc bien fait de choisir ce havre de paix pour le bien de l’EN, mais aussi de celui de tous les accompagnateurs de la sélection, y compris la quarantaine de journalistes présents sur place qui n’ont absolument rien vu des menaces et des bobards qui se disaient ça et là avant d’atterrir dans le pays de la samba.
S. M. A.