Halilhodzic est un homme convaincu de ses choix. Pour le match contre la Belgique, il semble qu’il ne compte pas apporter de changements notables dans l’équipe qui s’était imposée face à la Roumanie le 4 juin dernier.

Il est de plus en plus certain que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, reconduira le 17 juin face à la Belgique pour le compte du premier match des Verts dans le Mondial brésilien la même équipe  qui  a affronté la Roumanie en match de préparation le 4 juin à Genève et qui s’était soldé par une victoire convaincante des coéquipiers du capitaine Madjid Bougherra.

Un match où l’équipe nationale a gagné  (2-1), mais surtout séduit face à un adversaire qui n’était pourtant pas un faire-valoir. L’équipe alignée ce jour-là avait fait preuve d’une grande sérénité et d’un esprit de solidarité exemplaire qui a étouffé, notamment en seconde période, toute velléité roumaine.

Fort de cet acquis et convaincu de la prestation de ses poulains, coach Vahid ne laisse planer aujourd’hui aucun doute sur ses intentions. Les différentes oppositions organisées depuis l’arrivée des Verts à Sorocaba confirment la volonté du sélectionneur national de faire confiance pratiquement aux mêmes joueurs ayant débuté le match contre les Roumains,  même si l’hypothèse de remodeler le onze rentrant, notamment dans le compartiment offensif, reste  très plausible avec l’incorporation de Brahimi comme meneur de jeu au lieu et place de Djabou qu’il conservera comme potentiel joker.

Inquiétude

La défense qui a constitué une source d’inquiétude face aux Roumains, particulièrement en première période, avant de montrer un meilleur visage durant le second half, ne subira aucun changement, même si beaucoup s’interrogent sur la titularisation de Mehdi Mostafa comme arrière latéral droit, un poste inhabituel pour le sociétaire du club français d’Ajaccio, plus enclin à évoluer dans l’entrejeu avec un rôle dé récupérateur.

Critiques

La prestation de Mostefa face à la Roumanie a été des plus critiques et a même constitué une sorte de «fausse note» lors de cette confrontation, mais le coach national  a une autre vision des choses et préfère faire confiance à cet élément qui a fait montre à chacune de ses prestations d’une volonté et d’un esprit de corps exceptionnels. Sauf changement de dernière minute, c’est donc Mostefa qui occupera le flanc défensif droit du onze national face à la Belgique, où il aura fort à faire, tout comme la défense d’ailleurs, aux virevoltants attaquants Diables rouges, à l’image de Hazard  et autre Mertens. Un choix a priori contestable aux yeux de l’opinion sportive, mais qui reste l’apanage du coach national, convaincu plus que jamais de la justesse  de ses décisions.

D. R.