On se souvient que lors du stage de Sidi Moussa, il avait décrété dans un premier temps le black out avant de lâcher un peu du lest, en permettant aux joueurs de se détendre et de faire des sorties dans le but de décrisper l’atmosphère à l’intérieur du groupe. A l’approche d’un premier match de coupe du monde aussi important, le sélectionneur national n’est pas rassuré, car il sait bien qu’il doit encore apporter les derniers correctifs et corriger certaines lacunes constatées dans le jeu de l’équipe, et surtout améliorer la cohésion. En refusant aux joueurs de se présenter à la zone mixte programmée pourtant avec l’aval de la FAF est un signe qui montre bien que le coach est un peu sous pression et veut que ses joueurs gardent leur concentration pour bien aborder le rendez-vous du 17 juin prochain. Ceux qui ont déjà travaillé avec Halilhodzic affirment que ce dernier supporte mal la pression des matches. Il veut tellement bien faire que parfois, il passe à coté. On se souvient tous comment il s’est incliné contre l’Algérie lors de la CAN 2010 et comment les répercussions de cette défaite lui ont été fatales alors que dans sa tête, il pensait qu’il allait diriger les Eléphants au Mondial sud-africain. Un mauvais souvenir pour Vahid qui n’a pas encore gobé cette éviction. Depuis son arrivée en 2011 à la tête des Fennecs, Halilhodzic a permis à l’EN de progresser et d’aller de l’avant, mais lors de la dernière CAN disputée en Afrique du Sud, les Verts ont raté leur participation en se faisant éliminer dès le premier tour. Le sélectionneur national avait avoué après cet échec qu’il s’est trompé sur certains choix et que si c’était à refaire, il aurait changé beaucoup de choses. En reconnaissant ses erreurs après l’échec de la CAN 2013, celui lui a permis par la suite de mieux gérer le parcours des éliminatoires de la CM 2014 en assurant le billet pour le Brésil. La dernière rencontre amicale disputée par les Verts contre la Roumanie à Genève a donné beaucoup de certitudes au sélectionneur national. Ce dernier veut s’appuyer sur la seconde mi-temps référence face aux Roumains pour bien préparer la grosse bataille de Belo Horizonte contre les Diables rouges. Depuis son arrivée à Sorocaba, le sélectionneur national est un peu sous tension. Il hurle beaucoup, demande aux joueurs d’appliquer les consignes et ne tolère aucun dépassement. Même les autres membres du staff technique ou médical ou administratif n’ont pas été épargnés par coach Vahid. Toutefois, à 4 jours de la première confrontation officielle de la sélection algérienne en Coupe du monde, le coach des Fennecs est en train de peaufiner sa stratégie tactique pour la garde explication contre les Belges de Marc Wilmots
K. H.