Le nouveau venu de l’équipe nationale pour cette Coupe du monde, Ryad Mahrez, semble très serein à deux jours du match de la Belgique. Avant son arrivée en équipe nationale et dans un long entretien qu’il nous avait accordé chez lui à Sarcelles, il nous affirma que ce qu’il pouvait apporter à cette équipe nationale, c’était son insouciance. Vendredi, dans la zone mixe, le joueur de Leicester avoue exactement pareil, affirmant qu’il ne ressent aucune pression à l’approche de ce grand rendez-vous.

 

Cela fait près d’une semaine maintenant que vous êtes là au Brésil, comment se passe la préparation ?

Le plus gros du travail depuis notre arrivée est axé sur le volet tactique. Je peux vous dire aussi que tout le monde se sent concerné et est concentré quant à la préparation de ce premier match face à la Belgique. C’est pour vous dire que tout se passe super bien pour l’instant.

C’est votre premier stage en équipe nationale, un mot sur votre adaptation ?

Franchement, super bien. Tout le monde m’a bien accueilli. Les différents staffs et les joueurs m’ont mis dans de très bonnes conditions. En fait, j’ai l’impression d’avoir toujours été là, tellement je me sens bien au sein de cette équipe.

Votre principale préoccupation à quelques jours du match face à la Belgique ?

Déjà bien se préparer pour cette première rencontre, et cela à tous les niveaux, à savoir mentalement et physiquement afin d’être prêt à 100% mardi incha Allah. En fait, notre principale mission, nous les joueurs, c’est de faire bien notre boulot sur le terrain contre la Belgique le jour de la rencontre.

Quand vous voyez les Belges faire match nul face aux Ivoiriens et gagner difficilement contre les Tunisiens, vous vous dites quoi ?

Ces rencontres, ça reste des matchs amicaux, et peut-être bien que les Belges n’étaient encore prêts au moment où ils ont disputé ces rencontres amicales. Cette équipe de la Belgique, ça reste quand même une grosse équipe avec de très bons joueurs, mais de notre côté, on sait qu’on peut réaliser quelque chose tout en ayant l’ultime conviction que face à ce genre de sélection, il est impératif d’être à 100%, car la moindre erreur commise de notre part sera payée cash. Des erreurs face aux grandes équipes, ça ne se pardonne pas et on tentera d’en faire le moins possible.

Vous êtes une carte sur le flanc gauche de l’attaque, êtes-vous prêt pour cette compétition ?

Oh que oui, je suis tout à fait prêt à prendre ma place à n’importe quel moment où le coach me fera appel.

A votre avis, ça se jouera à quel niveau face aux Belges ?

Franchement, je ne peux pas vous le dire, car c’est une grosse équipe. Maintenant, comme je vous l’ai déjà dit, à nous d’être prêts physiquement et mentalement, prêts pour le combat en faisant preuve de solidarité, et incha Allah, on essaiera de faire quelque chose.

La clé du match ?

Etre solide et bien défensivement, après on sait pertinemment qu’on aura des occasions et des contres qu’il faudra bien négocier.

Il faudra donc faire preuve d’une grande efficacité offensive ?

Il est clair qu’on n’aura pas le même nombre d’occasions qu’on a eu contre la Roumanie, car c’est quand même la Belgique. Maintenant, on va essayer de s’appuyer sur une bonne assise défensive et pourquoi pas avoir quelques occasions devant.

Lorsque vous voyez la Croatie bousculer le grand Brésil, est-ce que ça vous donne des idées ?

Oui, bien sûr que ça nous donne des idées. Maintenant, il faut savoir que la Croatie aussi est une bonne équipe avec de grands joueurs, donc ça ne nous a pas étonnés, car avant même le début de la rencontre, entre nous joueurs, on s’est dit que les Croates étaient tout à fait capables de faire un bon résultat lors de ce match d’ouverture. Bon, ils n’ont pas eu beaucoup de chances lors de cette rencontre, c’est ça le football.

Quel est le discours de Vahid Halilhodzic lors de cette préparation ?

D’être prêt physiquement et mentalement pour le combat.

Avant votre arrivée en équipe nationale, ce que vous pourriez apporter, c’est une certaine insouciance, est-ce le cas encore aujourd’hui ?

Franchement, je ne ressens aucune pression. Certes, j’appréhende un peu, car je suis pressé d’arriver au match, mais personnellement, je ne ressens aucune pression.

A. H. A.