EN : Les gardiens restent solidaires

A moins de 24 heures du premier match de la sélection algérienne en Coupe du monde, les joueurs restent hyper concentrés sur ce premier rendez-vous brésilien contre les Diables rouges belges.

Arrivés dimanche passé à Sorocaba, les coéquipiers de Bougherra ont eu quelques perturbations à cause du décalage horaire mais ils se sont vite adaptés  par la suite aux conditions climatiques prévalant dans cette ville de l’Etat du Sao Paulo. Après une intense préparation basée exclusivement sur le volet technico- tactique, les joueurs semblent fin prêts pour cette première confrontation attendue par tout le peuple algérien. Les trois gardiens de but retenus pour cette grande manifestation footballistique planétaire ont beaucoup bossé depuis le 8 juin dernier où ils ont été soumis à un travail de grande charge sous la houlette de leurs entraîneurs des gardiens Boli et Belhadji. Il est vrai que la concurrence entre les trois portiers a été acharnée  et chacun d‘eux faisait le maximum pour convaincre le sélectionneur national.  Ce dernier recevait chaque jour un rapport détaillé sur la forme de chaque gardien et à partir de là il faisait son évaluation journalière. A l’approche du premier match, Vahid n’a pas voulu perturber la quiétude des gardiens préférant les laisser très concentrés sur  la Belgique.

Expérience

Si on prend en compte les 4 dernières rencontres disputées par les Verts, on voit bien que Zemmamouche a joué plus de matches que Mbolhi  mais le gardien du CSKA Sofia a rebondi lors de la rencontre du 4 juin passé contre la  Roumanie réalisant une prestation correcte qui l’a remis en confiance. Cette performance positive l’a remis en selle pour postuler à reprendre sa place de numéro un qui lui a été prise par Zemmamouche. Lors du dernier match d’application de la sélection algérienne joué entre les joueurs, Mbolhi a été placé dans l’équipe A alors que son concurrent direct a été aligné  dans l’équipe B. Un choix qui confirme bien les intentions du coach bosniaque des Verts.de privilégier le facteur expérience qu’autre chose s’appuyant sur le vécu de Mbolhi qui a déjà goûté  aux joies d’une Coupe du monde pour avoir participé à celle de 2010 en Afrique du Sud.

Etat d’esprit

Ce qui fait plaisir dans le groupe algérien, c’est cette solidarité qui caractérise l’équipe. Malgré la forte concurrence et les ambitions légitimes de chacun d’eux pour être le numéro un, cette concurrence est restée loyale et surtout positive. Que ce soit  Mbolhi ou Zemmamouche dans les bois, le plus important pour chacun d’eux c’est l’’intérêt de l’équipe avant tout : « Il n’y a pas de numéro un ou de numéro deux. Nous, on se prépare tous.  Qu’importe qui  sera choisi pour être titulaire, les autres seront derrière lui pour le soutenir », avait indiqué Mbolhi.  Même son de cloche chez Zemmamouche qui a abondé dans le  même sens : « J’ambitionne d’être le gardien numéro un, mais je dois attendre la décision du coach car le dernier mot lui reviendra. Maintenant si je serai sur le banc, je vais soutenir le gardien qui gardera les bois car nous sommes tous solidaires et on travaille pour l’intérêt de l’équipe », a affirmé l’un des gardien des Verts.

K. H.

 

 

 

 

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