Les Algériens sont toujours sur un nuage après la brillante participation des Verts en Coupe du monde. Le parcours des hommes d’Halilhodzic a été superbe, et l’objectif principal assigné par la FAF a été atteint.

Jamais une sélection algérienne n’a réussi à passer le premier tour dans un Mondial ; il fallait attendre la 4^e  participation des Fennecs en Coupe du s Fennecs en Coupe du monde et 52 ans après l’indépendance du pays pour que la sélection algérienne réussisse un tel exploit. La joie et la liesse de tout un peuple après cette qualification historique ont rendu les joueurs fiers et surtout satisfaits du devoir accompli.

A présent, place à l’analyse et au bilan, car après une participation dans un aussi grand tournoi que celui de la Coupe du monde, il faut tirer les enseignements et voir les choses qui ont bien marché et les choses qui n’ont pas bien marché.

La sélection algérienne a montré un grand potentiel, surtout offensif, et une grande détermination. L’état d’esprit conquérant du groupe a été l’un des paramètres qui ont fait la force de l’équipe. C’est vrai qu’il a manqué un peu d’expérience, surtout dans la gestion du résultat, et quelques détails qui pouvaient permettre à l’équipe de mieux gérer les matches, mais tout cela ça s’apprend et demande un peu de patience et de persévérance.

 

Décompression

En football et après une grande victoire ou un grand exploit, certaines équipes n’arrivent pas à redescendre sur terre tout de suite et préfèrent vivre sur leurs acquis. La décompression est un facteur qui touche les joueurs et, souvent, on assiste à des scénarios incroyables. Pour la sélection algérienne, le plus dur est à venir car avec le niveau qu’elle atteint, tout le monde va s’attende à mieux de sa part. C’est le grand défi de cette équipe et de l’entraîneur qui dirigera les Verts après le Mondial. Les spécialistes s’accordent à dire que cette équipe a une grande marge de progression devant elle et qu’elle a tous les atouts pour rester au diapason pendant des années.

Dans deux mois, les Verts seront appelés à entamer les éliminatoires de la CAN 2015 avec un premier périlleux déplacement en Ethiopie. L’équipe sera attendue par tous ses adversaires;  c’est pour cela qu’elle se doit de mieux gérer cette nouvelle étape importante.

Trophée

Il a fallu attendre 32 ans après la première participation des Verts au Mondial pour assister à une qualification au second tour. Le visage séduisant des Verts pousse le public algérien à miser sur son équipe pour la voir réussir un autre défi, celui de remporter la Coupe d’Afrique des nations qui se tiendra au début de l’année prochaine au Maroc. Il est vrai que cette compétition est un peu différente de la Coupe du monde avec des caractéristiques particulières, mais toujours est-il que la sélection algérienne a les moyens pour aller le plus loin possible dans cette CAN. Les Algériens, qui ont goûté une seule fois à la  joie de cette Coupe d’Afrique en 1990 pour notre pays, rêvent déjà d’un second trophée sur le sol marocain. Les coéquipiers de Feghouli, qui ont fait honneur au pays dans le pays de la samba, ont les atouts nécessaires pour arriver sur la plus haute marche du podium et devenir rois d’Afrique.

K. H.