Hier soir, les Rouge et Blanc ont été contraints de s’entraîner dans la moitié de leur stade fétiche, l’autre moitié étant occupée par les travaux qui ont débuté mardi matin. Au vu de l’état du stade des Anassers, personne n’aurait cru qu’une équipe de l’élite pourrait l’utiliser pour effectuer son entraînement sur place. C’est sur une pelouse dans un état catastrophique que les protégés du coach Zvunka ont démarré leur entraînement. D’ailleurs, en arrivant sur place, tout le monde était surpris et surtout agacé de voir l’état du terrain. Il a fallu même raisonner les joueurs pour qu’ils pénètrent sur le terrain et entament leur entraînement. Mais devant l’indisponibilité d’un autre terrain d’entraînement, les camarades du gardien Asselah n’avaient pas d’autre possibilité que de s’entraîner dans une moitié du stade qui était réellement en chantier.
En plus, tout le monde était tellement contrarié que l’entraînement s’est déroulé dans une ambiance très morose.
Direction, staff technique et les joueurs en colère
Devant ces conditions de travail vraiment difficiles, le staff technique avait du mal à tracer un programme adéquat. Les entraîneurs et les joueurs n’ont pas caché leur mécontentement quant à ces conditions de travail. Tout le monde était unanime à dire que les travaux auraient dû être entamés lorsque les joueurs étaient en vacances ; ou encore mieux, il fallait attendre le départ au Maroc pour lancer le chantier. D’ailleurs, certains joueurs ont même refusé de revenir s’entraîner sur ce terrain avant que le chantier ne soit achevé, et ce, par crainte de contracter de graves blessures.
Les dirigeants demandent l’accélération des travaux
Les responsables du Chabab et à leur tête le président Réda Malek demandent à ce que les travaux soient accélérés. Ils ont décidé de délocaliser les entraînements durant les quatre jours qui nous séparent du départ pour le Maroc, mais, ils souhaitent toutefois que dès le retour de l’équipe du royaume chérifien, le chantier soit achevé afin que les Rouge et Blanc poursuivent leur préparation dans de meilleures conditions.
H. A. B.
Bougaroua, Khelili, N’gomo et Sidhoum en solo
Quatre joueurs se sont entraînés, avant-hier dans la soirée, au stade du 20-Août 1955 en marge du groupe. Il s’agit de Bougaroua, Khelili, N’gomo et Sidhoum. Ces derniers qui souffrent de légères blessures continuent à s’entraîner en solo avant d’intégrer le groupe lors des prochaines séances d’entraînements.
Séance d’hier à Dar El-Beïda
Pour l’entraînement d’hier, la direction du Chabab a décidé de le délocaliser. Il s’est déroulé au stade de la Protection civile de Dar El-Beïda. Devant l’état catastrophique de la pelouse du 20-Août, les responsables belouizdadis n’avaient pas d’autre choix que de demander l’autorisation de s’entraîner à Dar El-Beïda. Il se pourrait aussi que les quatre prochaines séances aient lieu au même endroit.
Les joueurs contents
Les joueurs sont très contents que l’entraînement d’hier a été délocalisé au stade de la Protection civile. Ils avaient vraiment la peur au ventre avant-hier lorsqu’ils sont rentrés dans leur stade du 20-Août et en voyant un terrain en chantier. En tout cas, ils ne comptent pas y revenir avant que les travaux ne soient finis.
Physique et technico tactique au menu
Le staff technique belouizdadi, sous la houlette du technicien français, Zvunka a axé toujours son travail sur des exercices physiques et technico-tactiques. Zvunka consacre plus de temps au volet physique quelques jours après la reprise, avant de s’attaquer au volet technique dans les prochains jours.
Plusieurs CV de joueurs africains sur le bureau de Malek
Comme tout le monde le sait, le CRB est toujours à la recherche d’un attaquant pour clôturer son recrutement. Les dirigeants du club privilégient notamment la piste d’un joueur africain. Dans ce sens, on a appris que plusieurs managers ont proposé leurs joueurs au premier responsable du club Réda Malek. Leurs CV sont sur le bureau de ce dernier qui temporise toujours de pour prendre une décision quant au choix du joueur. Quoique le président belouizdadi veut cette fois-ci consulter son entraîneur, lequel tranchera sur l’identité de la dernière recrue, et ce, même pendant le stage de préparation qui aura lieu dans la ville marocaine, Ifrane.
H. A. B.