Vahid Halilhodzic et Mohamed Raouraoua sont restés quatre heures à essayer de trouver un terrain d’entente, sans résultat. Cela s’est passé la veille du départ du coach en France, juste après avoir quitté le bureau du président de la République.

 Il faut dire que les deux hommes étaient dans la gêne. Raouraoua souhaitait le départ de Vahid et avait conclu avec Gourcuff. Vahid, quant à lui, avait décidé de quitter la sélection par la grande porte laissant derrière lui, une équipe solide, et un souvenir joyeux. Beaucoup essayent d’expliquer l’hésitation d’Halilhodzic par «un problème d’argent», mais ce n’est pas le cas. Cette question n’a jamais été évoquée entre les deux hommes pendant ou après le Mondial. Si Vahid déciderai de partir, ce serait à cause de son différend avec Raouraoua et l’acharnement d’une certaine presse qui fait tout pour le salir. Dans le cas contraire (s’il décide de rester), ce sera pour le président de la République qui lui a demandé de rester, les appels du public algérien qui s’est mobilisé pour son maintien et enfin parce qu’il sait qu’il peut gagner quelque chose avec cette équipe qu’il a lui-même construite.