Voulez-vous vous présenter aux supporters du CSC ?
Elias M’baye, 24 ans, milieu de couloir (sic). Après avoir été formé par l’Olympique de Lyon, une fois senior, n’ayant pas été retenu par ce club pour je ne sais quel motif, j’ai décidé d’aller jouer sous les couleurs du Stade Olympique Romorantin puis sous celles de l’AS Yzeure, deux clubs français qui évoluent en CFA.
La veille du match de coupe, qui a opposé la saison écoulée votre dernier club l’AS Yzeure à l’O Lyon, vous aviez déclaré que, en vous libérant, il y a quatre ans, la direction lyonnaise d’alors, vous a «blessé mentalement». Cela veut-il dire que cette blessure ne s’est pas refermée à ce jour ?
Non, cette mésaventure n’est plus qu’un mauvais souvenir pour moi. Cela dit, je ne peux l’effacer de ma mémoire, car je tiens à vous dire qu’en me libérant, il y a quatre ans, la direction de l’OL m’a lésé, voire m’a beaucoup blessé dans mon amour propre, je ne m’attendais point à cette décision.
Voulez-vous nous dire comment vous avez atterri à Constantine ?
C’est mon agent qui m’avait demandé si je voulais jouer en Algérie et, comme je voulais découvrir le pays de ma mère qui est algérienne, je n’ai pas hésité à lui donner mon accord de principe. Et me voilà sociétaire du CSC après que j’aie signé mon contrat avec ce club.
Dès votre arrivée à Constantine, vous avez signé votre contrat avec le CSC. Cela veut-il dire que vous aviez tout finalisé avec la direction de ce club avant de venir en Algérie ?
Alors que j’étais en France, mon agent m’a mis en contact avec le directeur général du CSC, Bentobbal, et, après une discussion avec ce monsieur, on a vite trouvé un terrain d’entente, il ne me restait plus qu’à venir à Constantine pour signer ma licence. Et c’est ce que j’ai fait il y a deux jours.
Dès votre arrivée à Constantine, vous aviez demandé à vous entraîner avec les Vert et Noir. Peut-on savoir qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ?
Comme j’étais peu fatigué par mon voyage, je ne voulais point rater une séance d’entraînement, voilà tout. Cela m’a permis de faire connaissance avec mes nouveaux coéquipiers que je remercie, au passage, pour avoir facilité mon intégration dans le groupe.
Voulez-vous dire un mot aux Sanafir, les fans du CSC, qui attendent beaucoup de vous la saison prochaine ?
Je souhaite que les milliers de supporters du CSC continuent à venir nombreux nous soutenir, car notre équipe qui vient d’être rajeunie a grand besoin d’eux et, personnellement, je leur promets que je vais tout faire pour les rendre fiers de moi.
R. G.
Berthé : «Je veux jouer en France»
«Je viens de recevoir des propositions de plusieurs clubs français qui me veulent ; cela pour vous dire que dès que j’aurai mon visas, je partirai en France pour négocier avec ces clubs et signer avec l’un d’eux», nous a lancé, samedi passé, l’international malien Osmane Berthé qui, décidé à quitter le CSC, vient de refuser de partir avec les Vert et Noir suivre un stage en Tunisie.
Laâbeni : «Le stage se déroule dans une ambiance formidable»
Joint par nos soins, l’entraîneur intérimaire du CSC, Adel Laâbeni, nous a déclaré de Hammam Bourguiba : «Dieu merci, notre stage se déroule dans une ambiance formidable. Nous nous entraînons bi-quotidiennement sans aucun problème. Et pour que nos poulains ne s’ennuient point, entre deux exercices fonciers, nous leur programmons un travail avec ballon et un court match d’application. Certes, durant ce stage, on va faire un travail foncier. Cela pour vous dire que je ne vais point jauger le niveau technique de chacun de nos joueurs, car cette tâche est du ressort de l’entraîneur en chef, Diego Garzitto. Tout ce que je peux vous dire est que, après avoir fait subir des tests à nos joueurs et déterminé la forme réelle de chacun d’eux, nous allons tout faire pour les remettre d’aplomb, physiquement, afin qu’ils soient prêts à entamer le 16 août prochain le championnat. Pas plus». Par ces propos, tout simplement, Laâbeni voulait dire, implicitement, qu’il n’est pas l’entraîneur intérimaire actuel du CSC, mais seulement le préparateur physique des Vert et Noir. Et il a raison de vouloir bien appliquer l’adage qui dit : «A chacun son métier et les vaches seront bien gardées». A méditer.