Le Bosnien a rallié hier soir Istanbul à partir de Paris pour ensuite prendre le chemin de Trabzon où il était attendu par les dirigeants de sa nouvelle équipe, à leur tête le président ?brahim Hac?osmano?lu qui avait hâte de le voir enfin signer ce contrat qui le liera à son équipe.
La direction du Trabzonspor a vécu en effet une grosse pression ces dernières heures, l’information qui a circulé et qui annonçait un intérêt de Manchester City pour l’ex-coach des Verts a fait couler beaucoup d’encre du côté de Trabzon, où les dirigeants avaient douté un moment. Il faut dire que l’offre était tellement alléchante que Vahid pouvait laisser tomber le club qu’il avait pris en mains entre 2005 et 2006, et ce, malgré la parole qu’il avait donnée à son président. Le coup de fil de confirmation était donc attendu du côté de Trabzon et celui-ci est enfin arrivé samedi soir, et, quelques minutes plus tard, le club, à travers son site officiel ainsi que ses relais sur les réseaux sociaux, n’a pas tardé à publier l’information de l’arrivée de Vahid dans la journée d’hier, avec le message de bienvenue qui met fin à une longue période de doute.
Arrivée nocturne
Vahid Halilhodzic a donc donné son accord. La direction du Trabzonspor n’a pas tardé à réserver un billet d’avion sur le premier vol de la Turkish Airlines en direction d’Istanbul à partir de l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulles. C’est à bord du vol TK1824
de l’Airbus A333-303 que l’aventure de l’ancien sélectionneur national a débuté. Le décollage de l’appareil de la compagnie turque a eu lieu à 15h20 heure turque (13h20 heure algérienne). Après un voyage qui a duré 4 heures, Vahid est arrivé à l’aéroport Ataturk d’Istanbul à 19h13 (heure locale), où il était attendu par des responsables du club venus l’accueillir puis l’accompagner à Trabzon, car il devait encore prendre un avion à 22h40 en direction de Trabzon pour enfin arriver là ou l’aventure devrait commencer dès aujourd’hui.
Il était en effet 00:20 quand le long périple de coach Vahid a enfin pris fin à l’aéroport de Trabzon, pour prendre ensuite le chemin de sa résidence le temps d’y passer une courte nuit, car c’est ce matin qu’il devrait officiellement s’engager pour deux saisons avec son nouveau-ancien club.
Son staff : 3 anciens de l’EN et une nouveauté
L’entraîneur Halilhodzic n’était pas seul dans son voyage. Des sources turques ont affirmé qu’il était accompagné de son nouveau staff, car, comme on le sait, Halilhodzic a insisté pour qu’il entame sa mission en Turquie avec son propre staff technique, ses propres collaborateurs, et comme on s y attendait, la plupart ont fait partie du staff de l’EN, à leur tête le préparateur physique Cyril Moine, mais aussi Sandy Guichard, alors que la même source a ajouté le nom de Mickael Boully, l’entraîneur des gardiens, qui devait initialement rester avec l’EN, avant de rejoindre apparemment Vahid en Turquie.
La seule nouveauté dans le staff composé de 4 entraîneurs est sans doute celle de Jacky Bonnevay, cet ancien joueur de 53 ans, occupait récemment le poste d’entraîneur adjoint du Niger, sous les ordres de Gernot Rohr.
Homme de parole
Ainsi, Vahid va s’engager dès ce matin avec sa nouvelle équipe pour une durée de 2 ans, il a choisi de prendre tout un décor avec lui pour ne pas se sentir dépaysé, quoi que cette ville de Trabzon, il la connaît très bien, pour y avoir séjourné entre octobre 2005 et juin 2006, lors de son premier passage à la tête du Trabzonspor. Ce jour-là d’ailleurs, ?brahim Hac?osmano?lu, l’actuel président, n’était que l’adjoint et il avait assisté au départ en pleurs du Bosnien après une saison remarquable et une qualification européenne. Aujourd’hui, après 8 ans, le voilà réussir son pari de faire revenir Vahid contre vents et marées, il avait lié les contacts avec l’ancien driver des Fennecs très tôt, quelque 4 mois avant le Mondial, et c’est là qu’il avait arraché son accord de principe qui aura été contraignant pour Vahid dans la mesure où il a dû rejeter une proposition des Citizens de Manchester qui aurait pu être un bond considérable dans la carrière de ce coach pas comme les autres.
S. M. A.